L'organisme Impératif français profite de la Fête du Travail pour lancer sa campagne annuelle «Moi, je travaille en français».
Une nouvelle série de capsules publicitaires sera diffusée à la radio et à la télévision afin de presser les gouvernements et les employeurs à donner un coup de barre pour favoriser le français en milieu de travail au Québec.
Selon le président d'Impératif français, Jean-Paul Perreault, il faut «affirmer» le droit de travailler et d'être servi en français.
M. Perreault dit constater que les assauts et les outrages que subit le français sont toujours aussi nombreux en 2014 que par le passé. Il estime que les exigences de la connaissance de l'anglais à l'embauche sont «outrageantes» parce que, selon lui, elles touchent non seulement le secteur privé, mais aussi et surtout l'ensemble de la fonction publique québécoise.
Il clame que les gouvernements provincial et fédéral, les municipalités et toutes les entreprises ont le devoir de promouvoir le français en tant que langue de travail au Québec, comme la loi l'impose.
Selon Impératif français, il est plus important que jamais de rendre justice à la langue française, et de mettre fin au «laisser-aller généralisé».
Jean-Paul Perreault soutient qu'exiger la connaissance de l'anglais à l'embauche est démesurée et prive des millions de travailleurs québécois de leur droit le plus élémentaire, celui de de vivre et de s'épanouir en français au Québec.
Il dénonce par ailleurs «le taxage et l'intimidation dont sont l'objet tous ceux qui osent défendre l'idée du français, langue publique commune pour tous».
Selon lui, les Québécois s'attendent à ce que leurs gouvernements les défendent, et refusent de contribuer à leur assimilation linguistique à l'anglais.
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