Dans la mélasse jusqu’au cou

Nos ministres provinciaux, des quêteux

pour leur débordante caisse électorale

Tribune libre

Radio-Canada et Cyberpresse nous ont annoncé que les ministres du très provincial PLQ de John "calamité" Charest doivent collecter 100 000 $ chacun, chaque année, pour leur caisse électorale. Comme ils sont 23, ça fait une entrée de fonds de 2 300 000 $. Les 43 autres députés de ce très prospère parti doivent bien aller chercher, disons, 25 000 $ chacun, ce qui ferait en tout, 3, 375 000 $ à chaque année, plus les contributions que l’État verse aux partis politiques pour le nombre de leurs votes. Gros succès pour grosse caisse comblée par une majorité riche et anglaise, si on se fie à leur clientèle de base.
Collecter autant porte flanc aux nombreux profiteurs donateurs qui espèrent que ça leur sera remis au centuple comme dans l’Évangile…genre. Plus un député collecte, plus il s’enfonce dans la mélasse qui doit bien sentir ce qui se passe actuellement dans les octrois des contrats, avec ou, principalement, sans soumissions.
Morale de l’affaire : Faudrait couper en deux, les dépenses électorales, dont les limites par comté sont trop élevées. 50 000 $ c’est trop pour décider un citoyen moyen de risquer de sortir de sa poche ou de collecter ce montant là pour se faire élire.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    12 décembre 2009

    Caisse électorale et "graissage" :
    « Vint ensuite mon accession à la mairie au début de l'année 1917. J'avais déjà suffisamment connu l'agissement des élections tant fédérales que provinciales pour savoir qu'elles ne se faisaient pas sans «graissage». Sans nourrir l'arrière-pensée de corruption électorale, je n'ignorais pas que le comité le plus achalandé était toujours celui qui était le mieux approvisonné pour flatter le palais des électeurs. [...] Aussi, pour toute la période que durèrent la première élection et, plus tard en avril, la reprise du scrutin, ce fut une procession de canistres qui se succédaient aussi rapidement qu'elles se vidaient, et Dieu sait que je n'étais pas le dernier à y faire honneur. »
    SIMARD, Joseph (1888-1946), Journal, 2006, p. 171