Bon, après mon long silence, en ce qui regarde la politique québécoise, je me propose aujourd'hui de faire un rapide retour, sur le sujet, dans l'accueillante sphère médiatique du Web.
Élections obligent.
Avant d'aller plus loin, il me parait pertinent de faire rapidement le point sur les " états d'âme" qui ont accompagné ma retraite depuis septembre 2012 et, permettrez-moi, à l'intention de ceux qui ne me connaissent pas, de faire un bref rappel "historique" sur mon parcours politique de néo-Québécois.

Je suis arrivé au Québec en 1964 et suis devenu indépendantiste très rapidement. (Les "speak white" de chez Eaton y sont pour quelque chose.)
Fait citoyen Canadien le 9 avril 1970, j'adhère au Parti Québécois le matin même, à 12 heures 45 exactement.
Je suis pratiquement membre de ce parti, en continu, depuis cette date.
Militant, je suis, ce que d'aucuns appellent, de gauche, avec un soupçon d'anarchisme dans le cœur.
Membre de l'exécutif de Vanier à deux reprises, je démissionne de cette instance en mai 2011.
La principale raison de cette démission est due à ma déception devant l'inertie des forces indépendantistes à la suite de la défaite du Bloc Québécois lors l'élection fédérale du 2 mai.

J'ai toutefois voté pour PQ lors de l'élection de septembre 2012. (Réf : http://www.vigile.net/Mon-vote-du-4-septembre )
J'ai cessé d'être membre du PQ le 19 novembre 2013

Mon silence Web après cette dernière élection s'appuie sur une conception personnelle de l'éthique.
En effet, il n'y a surtout pas d'acrimonie de ma part à l'égard du Parti Québécois mais m'étant retiré de l'action militante, je me devais simplement de taire mes critiques.
Soyons clairs, en tant que militant d'une certaine gauche, je suis certes déçu du PQ. Mais depuis des lunes le PQ n'est plus le parti de gauche que nous avons connu avec les ; Pierre Marois, rappelez-vous sa démission mystère en 1983.
Les Lise Payette et sa publication : Le Pouvoir ? Connais pas ! Les Claude Charron et son suicide politique, pourquoi cet acte manqué? Et il y a eu les Guy Joron, Robert Burns, Marcel Leger, et tous ces autres Québécois qui croyaient non seulement à un Québec fier, mais aussi à une société beaucoup plus égalitaire.
Le grand problème, nous ne le dirons jamais assez, c'est notre situation de dominés dans un pays qui ne nous appartient pas.
C'est cette situation qui a contraint le Parti québécois à louvoyer continuellement entre les esquifs de la désinformation que déposent les forces fédérales sur le chemin de notre liberté.
Aucune force politique, qu'elle soit son positionnement, gauche, droite, écologiste, ou autre, jamais Ottawa ne permettra aux Québécois d'avoir l'ensemble des outils nécessaires à la mise en place de politiques pleinement épanouissante.

Que le Parti Québécois, 36 ans après sa fondation, soit encore vivant tient du même miracle que l'existence, depuis 480 ans, d'un peuple québécois porteur d'une langue si belle sur la terre d'Amérique.

Nous devons être fiers de nos survivances.

Mais aujourd'hui 17 mars 2014, je ressors ma vieille cassette.

En effet, le 7 avril prochain je voterai pour le Parti Québécois.
Je voterai pour le Parti Québécois, pour que ne meure pas notre marche vers un vrai pays.
Je voterai pour ce Parti qui seul a présentement les ressources qui sauront nous définir.
Je voterais pour ce Parti qui seul saura rassembler les nouveaux patriotes du XXI siècle.
Non je ne suis pas pressé, et non je ne veux pas nécessairement que demain les Québécois soient consultés par référendum.
Laissons hurler les démagogues et autres faiseurs de peurs fédéralistes.

Je veux simplement continuer la route pour la création d'une véritable nation.
Alors, je persiste et signe.
Le 7 avril prochain, je voterai pour le Parti Québécois