Maria Mourani abhorre l’ONU et l’OTAN

'Le Journal de Montréal' devrait la virer sans tarder

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Tribune libre

     La chroniqueuse Maria Mourani a osé écrire dans une chronique parue dans Le Journal de Montréal ce qui suit : « Quitte à faire le ménage [à l’ONU], qu’attend-on pour abolir l’OTAN, un autre vestige de la Deuxième Guerre mondiale qui ne contribue guère à la paix mondiale? N'est-elle pas essentiellement le litige au cœur de la guerre en Ukraine? » [1]


     C'est ça, faisons plaisir à la Russie et abolissons l’OTAN. Mais avant, demandons leur avis aux deux pays qui viennent de s’y joindre, la Suède et la Finlande, puis à tous les États membres qui ont une frontière commune avec la Russie. Demandons aussi à la Géorgie et à l’Ukraine ce qu’elles en pensent. Tant qu’à y être, demandons leur avis à tous les États membres de l’OTAN.


     Cela dit, Mme Mourani trouvera un dirigeant occidental intéressé par sa proposition : Donald Trump, qui veut redevenir président le 5 novembre prochain. S’il est réélu, l’homme sans foi ni loi, l’isolationniste qui a toujours exécré l’OTAN, trouvera un terrain d’entente avec Poutine, au détriment de l’Ukraine et de l’organisation atlantiste.


     Le fin mot de l’histoire, c’est que Mme Mourani, chrétienne maronite [2], déteste l’ONU parce qu’elle n’a pas encore réglé son compte à Israël. Le Journal de Montréal devrait virer sans tarder l’ex-bloquiste, désormais fédéraliste et opposée à la Loi sur la laïcité de l’État.


Sylvio Le Blanc




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3 commentaires

  • Sylvio Le Blanc Répondre

    21 août 2024

    Mme Mourani et d'autres chrétiens donnent parfois l'impression de pas avoir suffisamment  d'ennemis de confession musulmane au Proche et au Moyen-Orient, ils semblent vouloir en sus se faire des ennemis de confession juive.


  • Michel Matte Répondre

    6 août 2024

    Prochaine dose


    CrowdBunker (https://crowdbunker.com/v/VJK2LQqzUd)


    NEXT DOSE - Le clip sur le contenu réel des injections - Suppression immédiate sur YouTube par ordre de l'OMS    3,35 min.


  • François Champoux Répondre

    5 août 2024

    Bonjour M. Sylvio Le Blanc,


    Ce ne sont pas les étiquettes qui manquent dans votre courte réflexion sur le texte de Mme Mourani!


    Être «pour» ou «contre» un organisme ou une loi n’est ni bien ou mal à ce que je sache et ça ne justifie pas du tout le congédiement d’une personne. 


    Nous voici en plein coeur d’une moralisation de la réflexion qui permet de dire qu’une personne est méchante et qu’elle doit être punie. N’êtes-vous pas sur le chemin de la supériorité institutionnelle ou personnelle qui s’octroie des pouvoirs de vie ou de mort sur les gens?


    Attention de dérailler M. Le Blanc; la marge est mince entre la démocratie et les dictatures monarchiques. Quand on choisit de «tuer» les gens parce qu’ils ne pensent pas comme soi, nous sommes dans le totalitarisme et certainement plus dans la démocratie.


    Les lois ne disent pas ce qui est bien et ce qui est mal; elles disent ce qui est permis et ce qui ne l’est pas (Comte-Sponville). Condamner une personne avant le fait revient aux dictatures et leurs dictateurs; je l’ai bien vécu en coopération avec le long règne de Claude Béland qui a changé l’oeuvre humaniste et coopérative des fondateurs des Caisses populaires Desjardins en dictature institutionnelle: depuis, des règlements permettent d’exclure les membres qui ne pensent plus comme les maîtres! Ça, c’est Mme Monique F. Leroux qui fit passer ces règlements dans la loi sur les coopératives de services financiers du Québec! C’est grave, mais on n’en fait pas de cas.


    Les dérives sont souvent bien cachées dans les lois, mais elles n’en demeurent pas moins des dérives contre la démocratie et la liberté d’expression. Le Québec est sur une tangente dangereuse et en est inconscient: ce sont toujours les élites qui font chavirer les peuples et les nations; rarement les peuples eux-mêmes qui veulent la paix et non la guerre. 


    François Champoux, Trois-Rivières