MARASME OU RÉUSSITE COLLECTIVE !
Il n'y a plus de main sur le gouvernail. Pourtant, il n'y a pas si longtemps monsieur Charest voulait être chef à bord et être celui qui nous conduirait à bon port. Où est ti-Jean ? Est-il passé par dessus bord, dans le fond de la câle ou peut être caché au fond d'une malle en train de manger nos vives. Est-il devenu flibustier ou pirate sans lunette d'approche ? Y'a pas de problème, le vaisseau est en feu et le capîtaine est soûl mort dans sa cabine !
La plus petite partie d'un navire c'est l'aileron et c'est elle qui dirige ce si gros mastodonte, tout comme la langue pour le corps humain. Que de parole pour se faire élire. Les deux mains sur le volant, mon oeil. Il nous a menti, on va tout droit vers le récif. Sommes-nous rendus assez imbéciles pour croire que l'image des candidats prestigieux, tant recherchée par les parties politiques et les médias, est un gage de garantie pour notre avenir ! Je crois que quelques personnes honnêtes et passionnées de notre bien être collectif, peuvent tout aussi bien faire la job.
(Moins de mensonges, plus de vérité.)
À 15 ans, mon grand-père, Cléophase, avait trouvé un emploi comme bedeau à la paroisse de Mont-Laurier. Un jour, le curé lui a demandé de remplir un formulaire de décès pour un citoyen de la région. Celui-ci lui répondit
qu'il ne savait ni lire, ni écrire. Alors, le pauvre curé découragé a du le remercier de ses services, à cause de son manque d'instruction. Pourtant, à 25 ans, il est devenu propriétaire d' une ferme laitière et était l'homme le plus riche de sa région. En 1931, un vendeur de Ford lui a proposé le nouveau model T, et il l'a accepté sur le champ. Afin de conclure la vente, il signa d'un X le chèque. Étonné, le vendeur qui connaissait sa fortune lui a demandé: «M.Taillon, vous qui êtes le cultivateur le plus riche de Mont-Laurier, qu'auriez-vous fait si vous aviez eu de l'instruction ? » Cléophase lui répondit: «Je serais bedeau ! »
1.
Mon père a perdu le bras droit, à l'âge de 19 ans, dans une manufacture de portes et châssis. Malgré l'indemnisation mensuel de $ 26.50 par mois sur 25 ans que l'état lui donnait (la CSST de l'époque), cela ne l'a pas dérangé outre mesure. Il a quand même réussit à élever ses 5 enfants. Il disait toujours: « Même si j'avais les deux bras et les deux jambes coupés, je trouverais le moyen de faire la culbute et avancer dans la vie ! ». D'ailleurs, il a réalisé plusieurs affaires dans la construction résidentielle à Montréal dans les années 50' et employait plusieurs immigrants en provenance de l'Italie.
Je ne suis pas avocat, journaliste, comédien, médecin ou même professeur. Je suis entrepreneur-inventeur avec une vision du futur. J'aimerais seulement que nous puissions régler une fois pour toute les problèmes auquels nous sommes confrontés dans notre société : le travail, la santé, l'éducation et surtout, la fierté et l'appartenance à la famille, à un pays et à ces régions. Réalisons ensemble le vouloir et le pouvoir-vivre collectif qui nous permettraient d'accomplir de multiples tâches tant du domaine sociale, géographique, économique, morale et spirituelle pour un état indépendant et souverain.
Nous possédons plusieurs richesses naturelles et humaines qui font de nous un peuple unique en Amérique du Nord. Nous pourrions devenir un model à suivre pour le monde entier, il faudrait seulement mettre à la porte ceux et celles qui nous empêchent de prendre les leviers néccessaires pour réaliser ces accomplissements.
Il faut absolument passer par un changement des mentalités. Provoquer des situations qui favorise le développement des régions éloignées tout en valorisant leurs ressources respectives. C'est par la responsabilisation et la participation à l'implantation de nouveaux projets, que jaillira l'essor tant attendu, et que ces dites régions deviendront autonomes de leur propre richess. Penser, développement durable, réinvestir à court et long terme dans les ressources forestière, les mines et terres agricole, notre eau potable et notre énergie verte.
Dépoussièrer les usines et les scieries, faire en sorte quels deviennent productive et lucrative pour sa communautée. Cela est possible Oui, mais il faut revoir et refaire le code du travail.
Bref:, travailler à construire le Québec de demain !
Depuis plus de 30 ans, je regarde, analyse et constate que rien ne va plus au Québec. C'est qu'il y à trop de chefs et pas assez d'indiens . Rien n'avance, on fait du surplace. Non, on recule vingt -cinq ans en arrière.
Chose certaine, on ne bâtit pas un pays avec la gente politique actuelle. Serions-nous arriérés et sans vision ? Je souhaite que non. Sommes-nous pris en otage et empoisonné par la lenteur des études, des rapports et commissions qui n'en finissent plus et profitent toujours aux amis des partis ? Je trouve innacceptable, que dans le contexte actuel où tout le monde doit se serrer la ceinture qu'il y a des hauts fonctionnaires qui s'en mettent plein les poches et nous rient en pleine face. C'est comme un virus, un mauvais gène chez nous qui se succèdent d'un gouvernement à l'autre ?
Personne n'est responsable de quoi que ce soit. À quoi bon voter pour ces candidats qui sont prêts à mentir pour se faire élire d'une élection à l'autre. Mettons-les tous dehors ! Demandons à la gouverneure générale la destitution de ce gouvernement que je qualifierais de gestionnaire d'échecs.
Redonnons au peuple les guides du pouvoir.
Choisissons ensemble les gens qui nous rassemblent et nous ressemblent.
Devenons maître chez nous et maître de notre destin.
André Taillon
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
1 mars 2009Merci Monsieur Taillon!
À la fin, je pense que vous parlez de la deuxième Révolution Tranquille. Je crois qu'elle se montre le bout du nez. Moi mon père et ma mère furent colons tout près du parc des Grands Jardins (les années 30). L'endroit (je l'ai vu) était d'une grande beauté, mais la terre n'était que roche...Tout cela pour dire que la "gouverne" n'a pas vraiment changée. Quand le peuple dort, la finance joue du violon pas de corde. Quand le peuple commence à crier famine, elle met à son violon usurpé, des cordes barbelées et une matraque pour jouer des airs faux comme Charest, le bouffon du Village Global.