Maltraitance dans les CHLSD

Un rapport accablant de la protectrice du citoyen

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Tribune libre

Le dernier rapport de la protectrice du citoyen, Marie Rinfret, notamment eu égard à la « qualité » des soins dans les CHSLD, est accablant. De nombreux cas d’absentéisme et de roulements de personnel, un ratio personnel-résidents qui ne tient pas compte, dans certains cas, des besoins plus lourds d’une partie de la clientèle hébergée, pour ne nommer que ces irritants, conduisent à des reports de bains hebdomadaires, de soins d’hygiène buccale, de rasage et de coiffure.


Des situations qui sont devenues si fréquentes que « des CHSLD ont élaboré des directives écrites guidant les décisions du personnel quant à la réorganisation des tâches et au report ou à l’annulation de certains soins ou services », des directives contraires à la loi qui prescrit que ce sont les besoins des personnes hébergées qui doivent guider les décisions en matière d’organisation des services.


Un tel état de situation s’apparente à de la maltraitance selon la définition qu’en fait la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité, la maltraitance étant définie comme « un geste singulier ou répétitif ou un défaut d’action appropriée qui se produit dans une relation où il devrait y avoir de la confiance et qui cause, intentionnellement ou non, du tort ou de la détresse à une personne ».


Nonobstant le fait que le nouveau gouvernement écope des décisions du précédent, il n’en demeure pas moins qu’il lui appartient maintenant d’apporter les correctifs à ces lacunes inacceptables qui pourrissent la qualité des soins et de vie des bénéficiaires des CHSLD. 



Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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