Madame Plante, vous n’avez pas un peu honte ?

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« Un profilage racial, religieux et “ genré ”, mais renversé au profit du wokisme le plus délirant »

On va de surprise en surprise avec l’administration Plante.


La souriante mairesse a d’abord décidé de conserver à ses côtés un candidat, Will Prosper, qui a dit le contraire de la vérité pendant 20 ans sur les raisons de son départ forcé de la GRC.


La GRC lui a ordonné de partir s’il ne voulait pas être foutu à la porte pour avoir consulté des données confidentielles sur des amis de jeunesse soupçonnés de meurtre.







Fou raide


Il prétend ne pas leur avoir communiqué ces données.


La GRC maintient le contraire et juge sa conduite « scandaleuse », estimant qu’elle soulevait « de grands doutes quant à son honnêteté et à son intégrité ».


Le naïf que je suis pensait que les policiers prêtaient serment afin de défendre les bons contre les méchants. Pas le contraire.


Valérie Plante trouve sans doute plus grave qu’une actrice morde une chanteuse lors d’une soirée arrosée.





En passant, avez-vous noté la relative discrétion du traitement médiatique de l’affaire Prosper ailleurs que dans ce journal ? 


C’est fou l’effet castrateur que peut avoir sur plusieurs belles âmes la crainte d’être traité de raciste.


Le dérèglement éthique de l’administration Plante se voit non seulement dans les affaires énormes comme celle-là, mais aussi dans celles qui tendent à passer sous le radar.


Voyez celle-ci...



  • Écoutez la chronique de Joseph Facal au micro de Richard Martineau sur QUB radio:





L’administration municipale lance un concours pour choisir l’œuvre d’art qui accompagnera le projet de rénovation du Bain Saint-Michel.


Tout artiste intéressé à postuler doit remplir un formulaire pour se décrire. 


On lui pose huit questions.


On lui demande d’abord s’il est homme, femme ou non binaire.  


Puis, les sept questions suivantes demandent à la personne si elle est autochtone, si elle est LGBTQ2+, si elle est handicapée, si elle appartient à un groupe religieux, si elle est de langue maternelle autre que le français, si elle est racisée et si elle vit au Québec depuis moins de 5 ans.


Plus fou encore, on ne vous offre même pas la possibilité de dire non. 


Vous avez le choix entre oui ou « préfère ne pas répondre ». 


Vous ne me croyez pas ? Allez à : artpublic.ville.montreal.qc.ca/wp-content/uploads/2021/08/Formulaire-auto-identification_art-public_FINAL.pdf.


La personne qui me transmet cette perle soulève une question piquante.


À la lecture de ce questionnaire, honnêtement, quelles sont les chances d’un postulant qui serait homme, non autochtone, hétérosexuel, non handicapé, non religieux, francophone, à la peau blanche et né ici ?


Que Mme Plante nous regarde dans les yeux et nous dise : « Oui, oui, il a des chances. »


Ce serait faire un Will Prosper d’elle-même.


Délire


Le « profilage » est condamné quand il est utilisé par la police.


Ici, on a affaire, comme on me le fait remarquer, à un profilage racial, religieux et « genré », mais renversé au profit du wokisme le plus délirant. 


On me rapporte que des tas d’artistes furieux gardent le silence de peur de se retrouver sur une liste... noire.


Si un Robert Lepage s’est retrouvé dans de mauvais draps, imaginez les autres...


Mme Plante habite une planète délirante. 



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