Une loi comme celle qui vient d’être adoptée au Royaume-Uni et qui vise l’expulsion des migrants entrés illégalement au pays vers le Rwanda ne trouvera malheureusement pas preneur chez les libéraux et les néodémocrates à Ottawa [1], mais ces derniers pourraient au moins en retenir quelque chose, à savoir répartir équitablement à travers le pays nos propres migrants, dont un grand nombre sont débarqués à Montréal, la porte d’entrée la plus pratique pour eux. Cette opération serait tout à fait légale, parce qu’elle se ferait à l’intérieur de nos frontières.
Nous savons que de toutes les provinces, c’est le Québec qui souffre le plus de la situation actuelle. La relocalisation des migrants permettrait à la seule province francophone du pays de souffler un peu, elle qui peine déjà à assurer des services sociaux de qualité à sa population.
Immigration Canada (IC) doit profiter de la situation pour sonder ceux ne parlant pas français. Accepteraient-ils d’être relocalisés dans une province à majorité anglophone ou bilingue, si on les y transportait ? Si oui, IC doit passer à l’action. Tout cela, bien entendu, à ses frais, parce que c’est lui le responsable du foutoir actuel.
Comme l’anglais est davantage parlé que le français dans le monde, il y a tout lieu de croire que beaucoup de demandeurs d’asile et de réfugiés ne parlant pas français préféreraient s’établir dans une province où l’anglais est la langue dominante.
Justin Trudeau devrait s’empresser de faire mentir le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, qui soutient que son gouvernement fait tout pour noyer le Québec francophone dans le tout anglophone canadien, mais je parie qu’il ne fera rien du tout.
Sylvio Le Blanc
[1] https://www.ledevoir.com/monde/europe/811476/royaume-uni-loi-expulsion-migrants-rwanda-controverse
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