J'ai regardé François Hollande présenter ses vœux aux Français. A ce sujet, faisons un petit aparté pour expliquer au lecteur de Boulevard Voltaire que tous les appels au boycott du genre « éteignez votre TV pendant que Flanby dégouline » sont ridicules : seuls les détenteurs d’un boîtier de mesure fourni par Médiamétrie sont mesurés. Vous pouvez éteindre tous vos récepteurs de TV ou même les jeter dans la Seine, ceci n’aura aucune incidence sur le résultat d’audience mesuré. Fin de l’aparté.
Le pauvre homme.
Jérôme Revon, réalisateur TV commis à la mise en image de l’effort présidentiel, a eu beau déployer force moyens, une petite grue, des mouvements de caméra, et même du multicaméra (une première pour les vœux présidentiels, me semble-t-il), rien n’y fait : François Hollande est aussi télégénique que mes chaussettes. Le contenu étant à l’avenant du contenant, nous avons eu droit à un déroulé de phrases justificatives commençant par « je » et « j’ai ». Puis des menaces à peine voilées à l’encontre des entrepreneurs (on apprécie !) sous le thème « pacte de responsabilité », sous-entendu « la responsabilité, prenez-la ! ». Je ne m’étendrai pas sur le chapitre « je fais de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme une grande cause nationale. »… je risquerais la vulgarité ; laissons-la lui. Pendant ce temps-là, la France est au chômage.
François Hollande, dans cet exercice télévisuel, ressemble à un mari que sa femme a quitté et qui tente un retour en gémissant « j’ai changé, j’ai changé ! ». Mais l’amour n’est plus là. C’est à peine si on le regarde, tellement ça fait pitié.
Cet homme est laid. Il est laid de son refus de partir. Il est laid de son absence de vision. Il est laid de sa petitesse. Il est laid de son peu d’amour pour la vraie France et les Français. Il est laid de ses compromissions. Il est laid de ses mensonges qui lui sont principes de vie. Il est laid et nous le subissons, petit crapaud qui regarde méchamment ces caméras placées plus haut que lui (merci Jérôme !) et qui le dominent.
Tout ceci pourrait être amusant. Mais il s’agit de la France. C’est donc tragique.
J’ai entendu dans ce discours ridicule beaucoup de ‘Nous devons », pas mal de « Il faut », mais aucun véritable VŒU pour LE PEUPLE.
Cet homme, à la tête du pays légal, n’aime vraiment pas le pays réel.
Les vœux tragiques de François Hollande
Cet homme, à la tête du pays légal, n'aime vraiment pas le pays réel.
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