Les Québécois sont-ils des analphabètes politiques

De l'importance de connaître notre histoire

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Tribune libre

J’ai vu un clip de Guy Nantel, l’humoriste le plus politisé au Québec, dans lequel il s’amusait à jauger le niveau de connaissance général des citoyens dans la rue sur la politique en général. Les réponses qui en ressortaient, étaient des petits bijoux d’incohérence et d’ignorance, plus incompréhensibles, les unes que les autres. La plupart des personnes de tous âges qui répondaient aux questions de l’humoriste ne semblaient pas connaître les bases rudimentaires de la politique en générale, pourtant médiatisée à outrance par les médias comme LCN, RDI qui diffusent l’information 24 heures sur 24. Ne pas savoir qui est le premier ministre du Québec ou du Canada, relève d’un désintérêt profond et inquiétant.

J’ai pensé que c’était peut-être un montage réglé au quart de tour pour amuser la galerie. Si ce n’était pas le cas, l’exercice démontrait le manque de connaissance flagrant des gens sur des sujets trop importants pour les ignorer. De plus, Nantel a bien spécifié que rien n’avait été arrangé dans le clip. C’est drôle à dire mais le fait d’entendre ces réponses incohérentes de la part du public, je commence à mieux comprendre pourquoi le parti libéral a été élu majoritairement en avril 2014.

Je me suis souvenu d’avoir lu un commentaire qu’avait fait Wilfrid Laurier, un premier ministre du Canada francophone au début du siècle, qui avait analysé de façon sans équivoque, la mentalité des Québécois, quand il était question de faire des choix politiques. Il avait dit : « Les canadiens-français ne votent pas par convictions mais avec leurs émotions » M’est revenu en tête, la dernière campagne électorale fédérale où le NPD avait rasé le Québec, ému par un Jack Layton malade et agonisant, avec qui les Québécois rêvaient d’aller prendre une bière. Les gens se foutaient carrément des idéologies du NPD mais étaient prêts à élire le bon vieux Jack, même s’il n’était pas le plus grand défenseur du Québec face au Canada. Les Québécois ont chassé Gilles Duceppe de la politique « manu militari », qui était le chef du Bloc Québécois qui avait défendu carrément le Québec avec le plus d’ardeur pendant plus deux décennies. Faites pleurer et rire les Québécois et ils voteront pour vous. Jack Layton a touché les Québécois, non pas pour des raisons politiques mais pour des raisons strictement humaines. C’est un peu loin de l’idéologie néo libéralisme qui favorise l’économie à l’être humain. Ce serait bien si les gens votaient en toute connaissance de cause contre ce néo libéralisme mais ce n'est pas le cas. Le chanteur Gerry Boulet est devenu extrêmement populaire, à partir du moment où les gens ont su qu’il était atteint du cancer. Son dernier album s’est vendu 100 fois plus que tous les autres qu’il avait faits avant. Mais il y a une utopie : Le parti libéral n’a pas ému le Québec et ils ont pourtant été élus majoritaire.

Les Québécois n’ont pas une réputation d’être des révolutionnaires. Au lieu de contester collectivement, ils ont une tendance à boycotter leurs droits de votes en signe de contestations. Révolution de tranquille à sénile. C’est exactement le contraire de ce qu’ils devraient faire mais ils ne veulent même pas en débattre. Plusieurs personnes que je connais, me disent souvent qu’ils ne veulent rien savoir de politique, parce qu’ils n’y trouvent que discorde et chicane. Ils oublient qu’en agissant ainsi, ils font exactement le contraire du bon sens. Les citoyens ont oublié que la solidarité collective est le seul pouvoir qui peut faire reculer un gouvernement, aussi malhonnête soit-il. Les gens ont souvent l’impression que la corruption est généralisée et que peu importe le parti au pouvoir, ils auront le même problème.

Les Québécois ne s’intéressent pas à leur histoire. Ils n’en ont que faire des patriotes qui se sont révoltés contre l’empire Britannique qui voulait les assimiler par la force au milieu des années 1800. Ils n’en ont rien à foutre de nos ancêtres qui ont perdu la vie pour notre cause francophone. Marcel Tessier, l’historien bien connu, a déjà dit que « Si les Québécois connaissaient leur histoire, le Québec serait indépendant depuis longtemps ». Le plus grand danger pour un peuple est l’oubli et l’indifférence de son passé. Les élites anglophones savent très bien que les divisions permettent un plus grand contrôle sur les masses. Nous sommes entourés de politiciens fédéralistes qui cherchent à nous assimiler par tous les moyens. Mais le problème c’est qu’avec les années, ils ont réussi à convaincre les indécis Québécois, que l’indépendance serait la pire des choses qui pourrait leur arriver, quand nous savons très bien que ce serait tout le contraire. L’immigration était toute désignée pour nous ensevelir par le nombre. Les fédéralistes ont également utilisé la peur pour convaincre les personnes âgées, par exemple, de ne pas voter Oui, en leur faisant croire qu’advenant l’indépendance, ils perdraient leurs chèques de pensions : Ce qui était complètement faux. Mais la peur a un grand pouvoir dissuasif.

La manipulation psychologique fonctionne très bien au Québec. Les Québécois, malgré la méconnaissance de leur situation culturelle et linguistique, ont quand même résisté pendant 400 ans à ce risque d’assimilation de la part des anglophones. Les deux référendums ont quand même confirmé que beaucoup de citoyens voulaient être indépendants du reste du Canada. Sûr que, depuis le vol référendaire de 1995, les Québécois se sont endormis profondément dans une gênante indifférence à leur propre sort. En 2012, les étudiants les ont réveillés partiellement en contestant les hausses des frais de scolarité que voulaient leur imposer le gouvernement Charest. Ils ont sorti dans la rue en nous faisant découvrir de jeunes porte-paroles étudiants courageux, qui s’exprimaient dans un français impeccable et qui avaient le courage de leurs convictions. Ça nous a également fait comprendre que la police au Québec, était une police politique qui était exclusivement à la solde du gouvernement. Une sorte de garde rapprochée des politiciens qui jouent à la démocratie avec des moyens que les dictatures utilisent ailleurs dans le monde.

Mais à voir le résultat de la dernière élection, le 7 avril 2014, je me demande si les Québécois n’ont pas été atteints subitement d’une nouvelle version de la maladie d’Alzheimer. Les Québécois ont oublié très rapidement les neuf années désastreuses des libéraux de Jean Charest, en les réélisant majoritairement. Comment peut-on réélire un parti accusé de corruption, que tout le monde voulait mettre à la porte dix-huit mois plutôt? C’est pour vous dire à quel point notre peuple a la mémoire courte ou est une proie facile pour une sorte de Messmer politique qui aurait hypnotisé tout le monde, le temps d’un vote. C’est peut-être pour ça que nous votons dans des isoloirs où se trouvent des crayons à mine.

Les Québécois détestent les gros changements. Dans leurs gènes, il est inscrit : « Nés pour un p’tit pain » Leurs parents en ont tellement arrachés dans le passé, qu’ils se contentent de ce qu’ils ont, en acceptant de vivre à crédit, de peur de ne pouvoir acheter ce qu’ils veulent. Ils souhaitent que les politiciens prennent les grosses décisions pour eux et voudraient bien que les plus riches payent plus, pour équilibrer l’écart entre les riches et les pauvres. Mais c’est le contraire qui arrive. Les plus riches ont les moyens d’être avantagés par toutes sortes d’abris fiscaux, au détriment des moins riches. Rien n’est ait pour combattre la pauvreté. Que deviendraient les riches si tout le monde l’était? Les Québécois ne pensent pas en fonction de la collectivité mais sont devenus extrêmement individualistes. Ils aiment mieux ne pas savoir ce que leurs pères ont enduré car ils peuvent se mettre la tête dans le sable et continuer de s’endetter sur leurs cartes de crédit. Ça les empêche de prendre des décisions qui les sortiraient de leurs zones de confort.

Il n’est pas question ici de ridiculiser l’ignorance des Québécois face à leur histoire mais plutôt de trouver une façon convaincante de leur faire retrouver le désir d’être libre et d’assumer leurs propres décisions. Les Québécois ont tout le matériel voulu pour pouvoir s’instruire convenablement au niveau politique. Il y a Fernand Dumont avec ses deux livres « La genèse de la société Québécoise » et « raisons communes ». Ce sociologue a su vulgariser le cheminement de la société Québécoise au fil d’une démocratie douteuse et désavantageuse pour le fait français. La résistance et la résilience des Canadiens (Québécois francophones de l’époque) ont servi notre société d’aujourd’hui. Mathieu Bock Côté est un sociologue très intéressant à lire avec son livre; « Fin d’un cycle ». Les trois livres de Jacques Lacoursière : « Histoire du Québec » sont également de bonnes références pour apprendre d’où nous venons. Que dire des 41 vidéos de Jean-Jacques Nantel qui valent bien des cours d’histoires et qui sont d’une clarté que les politiciens devraient imiter et consulter. Je vous recommande de les visionner sur youtube.

Moi-même quand j’allais à l’école, l’histoire n’était pas ma matière préférée. Mais, avec le temps, je me suis intéressé à mon passé pour essayer de comprendre les enjeux politiques d’aujourd’hui qui sont le résultat de ces anciennes décisions. Une société doit évoluer et nous avons le devoir de protéger notre culture et notre langue, même si des gens essayent de nous faire croire que nous sommes racistes envers les anglophones, quand nous essayons de protéger la langue française au Québec. Plus nous vieillissons et plus nous voulons connaître notre passé, conscient que l’honneur d’un peuple passe par la fierté de sa culture et de sa langue. En m’efforçant à étudier l’histoire du Québec, je voulais m’éviter d’être dépendant d’une fausse idéologie qui nous était inculquée de l’extérieur, soit celle d’un fédéralisme qui nous pénalise toujours en s’appropriant ce qui nous appartient. Comment des anglophones de l’Alberta pourraient-ils décider de notre avenir francophone et de la survie de notre culture tellement différente de la leur? Je pense que, malgré le fait qu’il ne soit pas donné à tout le monde de bien connaître toutes les facettes de notre histoire, les gens auraient intérêt à prendre connaissance de leur passé pour se faire leur propre idée de leur avenir. On entend souvent dire qu’il est important d’aller voter quand il y a des campagnes électorales et que c’est de notre devoir de citoyens de le faire, mais nous avons également le devoir morale de comprendre d’où nous venons pour mieux définir où nous voulons nous rendre. Nous léguons un avenir à nos enfants. Ce n’est pas rien. Quelles furent les combats politiques du passé? Que pourrions-nous faire pour améliorer notre sort? Malheureusement, nous n’apprenons jamais du passé, trop enclin à nous apitoyer sur notre sort individuel.

Lorsque nous prenons connaissance de notre passé, il devient impératif de nous sensibiliser à une conscientisation collective qui nous fera prendre les bonnes décisions pour notre avenir francophone et culturel. L’indépendance du Québec est aussi souhaitable que le fait que les enfants, un jour, quitteront la maison pour fonctionner par eux-mêmes. L’indépendance n’est pas juste une idéologie péquiste qui rallie des politiciens à une allégeance quelconque, dont la plupart ne comprennent même plus son véritable sens. C’est un moyen de nous libérer d’un carcan fédéraliste qui nous opprime et qui nous exploite depuis tellement longtemps. Les Québécois en sont rendus à avoir plus peur d’un référendum que d’avoir peur des politiciens infiltrés par la mafia qui les dirigent. Le parti Québécois est le seul parti à pouvoir nous faire accéder à l’indépendance du Québec. René Lévesque avait dit : « qu’il ne fallait pas attendre d’être riche pour faire l’indépendance mais qu’il fallait faire l’indépendance pour le devenir. Il avait tellement raison.


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18 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2015

    "JE ME SOUVIENS"
    D une petite Histoire , Le Retour du Grand Monarque .
    "JE ME SOUVIENS"
    Des petite villes comme Saint-Micheal Archange , Saint-Louis-de-Courville , Saint-Grégoire-de-Montmorency, Sainte-Thérèse-de-liseux ,Sainte-Anne-de-Beaupré ...

    "JE ME SOUVIENS"
    Je vous répondrai par la bouche de mes canons! Frontenac
    "JE ME SOUVIENS"
    Du chemin du Roi ( chemin Royal ) et des iles du Duc d'Orléans .
    "JE ME SOUVIENS"
    De la GRANDE REINNE DE FRANCE , Madame de Maintenon Femme du Grand Roi Soleil Louis . "JE ME SOUVIENS" quelle était caché sur une des iles situé a 30 coups de rame du chemin royal . Ile Madame ou Ile du roi louis.
    Mes pourquoi , l histoire Anglaise et de Parc Canada nous racontes , que GRANDE REINNE DE FRANCE était caché en nouvelle écosse ???
    Ou est le chemin du Roi en nouvelle écosse ???
    Chemin du Roi et a 30 coups de rames de iles madame de la nouvelle écosse ???
    "JE ME SOUVIENS" de jamais croire un anglais. monarchie basé sur le vole et extorsion .
    "JE ME SOUVIENS"
    Le 21 janvier 1948 , SANS LE CONSENTEMENT BRITANIQUE A OTTAWA le Grand Maurice ou Le Noblet Duplessis a inauguré le drapeau du Québec la nouvel FRANCe à quatre fleurs de Lys blancs,pour signifié la future monarchie au Québec ( KébèK ) .
    CELA avait été approuvé par le pape Pie XII du Vatican membre de l ordre de la saint-crême de saint -Rémi .
    Les Québec et la France ont toujours été sous leur tutelle . Le Québec est intouchable . Dit merci au séparatiste du Québec et au Vatican , car s en leur aide vous parleriez anglais . Et la venu du Grand Monarque du royaume des FRANC n aurais jamais lieu.
    "JE ME SOUVIENS"
    "J'AI CONFIANCE QU'UN JOUR, LE KÉBÈK ( QUÉBEC ) IL Y AURA UN RENDEZ-VOUS NORMAL AVEC LA VRAI L'HISTOIRE DE LA NOUVEL FRANCE"
    "JE ME SOUVIENS"
    Le Président Français Charles De Gaule, sur le Chemin du Roy, en juillet 1967 rapporte de France les ampoules contenant le SAINT CHRÊME qui a servi au sacre des rois de France. Il avait comme mission de remettre les ampoules a des chercheur de S.M.A
    ( Saint-Micheal-Archange ) et au Grand vénérable DR Marquis de Saint-Louis-de-courville .
    Cette huile servira au clônage humain sous le code Projet Monarque du Vatican . (près les 69 rois de France ces retrouvé dans un ovule en février 1980 d une Dame du nom de Hélène Godbout épouse de Jacques Martin de Saint-Louis-de-Courville ).
    Tout a été réalisé par le Docteur SS Josef Mengele développeur principe secret des programmes de contrôle mental de la CIA ULTRA / MK et MKC .
    Et après 15 ans d échecs de clônage Génétique des roi de france , voila que le 22 Décembre 1980 a l hôpital de L enfant-Jésus situé dans la ville de québec est né le Grand Roi De France du nom de Carl Kevin Martin et veux dire a été une réussite pour le vatican et pour son développeur le DR SS Josef Mengele.
    "JE ME SOUVIENS"
    DU RETOUR DU GRAND MONARQUE AU QUÉBEC , VIVE LE QUÉBEC LIBRE .
    "JE ME SOUVIENS"
    2015 VA ETRE UNE ANNÉE DE GRAND CHANGEMENT ET UN NOM A NE PAS AUBLIÉ ,
    LE GRAND MONARQUE CARL KEVIN MARTIN DE SAINT-LOUIS-DE-COURVILLE .
    CARL KEVIN MARTIN ROI DES FRANCS

  • Archives de Vigile Répondre

    1 janvier 2015

    J'ai mal au coeur de ce que j'ai lu dans l'article principal.... les Québécois ne serait qu'un peuple mou ?Y?? Réveillez vous SVP....le BSL et Gaspésie sont solidaires sur l'importance de la langue FRANCAiSE... on a voté PQ et Bloc Québécois fort.... Les ciboires de Québécois qui sont si tellement mous sont ceux qui ne veulent que profiter de nos ressources et se sont les ANGLOPHONES qui ont élus le PLQ aux dernières élections.... les mous ce sont les moutons libéraux anglophones qui rampent devant de soi disant profits ..... NOUS au QUEBEC, les VRAIS, ça fait longtemps que l'on bûche pour ce pays,,,,mais les Anglos nous mettent les bâtons dans les roues,,,,,ils sont probablement financés.... je vomis mon àme sur le PLQ

  • James A. Wilkins Répondre

    1 janvier 2015

    Excellent texte qui reprend en profondeur ce qu'on appelle communément ''mettre le doigt sur le bobo''. Jérôme Proulx député de Saint-Jean lors du premier gouvernement du Parti Québécois de 1976 avait demandé qu'on instaure des cours d'histoire obligatoires ce qui ne fut pas fait. La récolte du Oui en 1995 aurait été sans doute meilleure si on aurait semé cette histoire avec fierté des labeurs de nos ancêtres pour survivre comme peuple distinct.L'Acte de l'Union de 1840 avec le but de nous assimiler a aussi permis au Haut-Canada de se renflouer financièrement.
    Les Québécois se sont fait floués à tellement d'occasions qu'il est anormal qu'on ne soit pas aujourd'hui un vrai pays. Pour les fédéralistes: L'ignorence c'est la force! et nous sommes les premiers à blâmer. Quand on ne sait pas d'où l'on vient on ne peut pas savoir où l'on va.

  • Danièle Fortin Répondre

    29 décembre 2014


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    _ En mai 1968 ( sous le Gouvernement de Daniel Johnson père ) Radio-Canada diffusait une émission spéciale du « Sel de la semaine » ayant pour titre :
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    _ « Votez pour le héros de l'histoire du Canada français! »
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    _ Sommaire :
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    " Riel, Papineau, Le Moyne d'Iberville ou Chénier. Lequel parmi ces héros de l'histoire du Canada français est le plus grand? C'est ce que l'émission Le Sel de la semaine a demandé au public et à quatre historiens : Michel Brunet, Jean-Charles Bonenfant, Cameron Nish et Denis Vaugeois. Les téléspectateurs sont, de leur côté, invités à voter par téléphone pour les 10 personnages et les 10 événements les plus marquants de l'histoire canadienne-française.
    Pierre Paquette anime avec entrain cette heure bien spéciale d'« élection ». "
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    La population québécoise était appelée à voter par téléphone afin de choisir l'événement marquant et le plus grand héros de l'histoire du Canada français.
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    C'est avec étonnement et même émotion que j'y ai vu la Rébellion des Patriotes consacrée événement historique le plus marquant et Jean-Olivier Chénier, héros le plus important de notre histoire. Et ce fut le peuple lui-même qui a fait ces deux choix.
    Nous pouvons visionner l'intégralité de l'émission à cette adresse URL :
    _ http://archives.radio-canada.ca/sports/histoire/clips/14230/
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    Si un patriote d'aujourd'hui pouvait en faire une copie avant que Radio-Can. ne la retire, ce serait sans doute apprécier par nombre d'entre-nous.
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  • Danièle Fortin Répondre

    29 décembre 2014


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    _ Le procédé de dénigrement des peuples par le biais de « Vox-Pop » n'est pas réservé qu'aux Québécois. Pour quiconque s'en donne la peine, il suffit de faire une courte recherche sur les sites de partage de vidéos sur la grande Toile et nous y verrons que les Canadians, les Étasuniens, les Français, les Belges, et combien d'autres, n'y échappent pas.
    Quelques questions ici se doivent d'être posées : quel intérêt avons-nous à relayer ce type de vidéo qui, de toute évidence, ont fait l'objet d'un habile montage afin de ne conserver que les pires extraits ? Outre l'effet distrayant ne confondant que les plus avides de « Festival juste pour rire » et autres débilités humoristiques, en quoi ces « micro-trottoirs » ont-ils une valeur minimalement scientifique ?
    Déjà que les médias anti-québécois en font leur miel, pourquoi devrions-nous, ici, sur un site indépendantiste, faire de même ?
    Pour moi, la honte n'est pas motivée par les gens à qui le système a empêché toute possibilité d'accéder au savoir de qualité et d'une faculté de penser et de juger mais la honte, la vraie est de constater que les Guy Nantel de ce monde ont droit de parole dans l'espace public et qu'en plus nous les encouragions... même sur une plateforme qui prétend défendre les intérêts des Québécois.
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  • Archives de Vigile Répondre

    27 décembre 2014

    Histoire courte... 1962, j'avais a peine 4 ans regardant la télévision, je vis un homme qui s'exprimait dans un français étrange et incohérent, qui est-ce...? C'est John Diefenbacker répondi ma mère, c'est le chef de ton pays le Canada, c'est ton chef... Dans ma tête d'enfant me demandais-je... C'est ridicule, comment un homme s'exprimant ainsi peut-il être mon chef...? Ma mère me dit alors ce qu'un enfant de mon âge pouvait comprendre de notre histoire, je devais accepter d'être un vaincu... Mais c'est mal, c'est injuste me dis-je... Je suis indépendantiste depuis, je n'oublierai jamais...j'avais 4 ans...

  • André Lefebvre Répondre

    27 décembre 2014

    J'ai été abasourdi par les clips de Nantel. Je n'aurais jamais cru que "l'establishment", en une centaine d'années, ait pu réussir à faire d'une si grande partie des Québécois des "citoyens" tels qu'ils les voulaient. Ce ne sont pas simplement des "analphabètes politiques" mais surtout des "légumes sociaux" irresponsables.
    Il est devenu effarant de constater l'empleur de ce qui a été détruit de notre culture. Celle-ci n'est pas seulement constituée de "notre langue"; mais plutôt d'un nombre important de "caractéristiques nationales" qui furent peu à peu "oubliées" dans l'enseignement de notre histoire. À tel point qu'aujourd'hui, nous n'avons plus d'histoire réelle à enseigner. Nous nous contentons de "dates" d'événements triés spécifiquement pour éviter l'émergence de ces "caractéristiques nationales" qui nous démarquaient tellement de la population nord américaine. En fait, notre histoire fut complètement effacée de "l'histoire officielle" biaisée pour satisfaire la suprématie anglo-saxonne.
    Voici un exemple très explicite, mais qui passe inaperçu: Dans un film biographique d'un "héros" américain appelé Jedediah Smith. Celui-ci aurait exploré des endroits de l'ouest américain où jamais un "blanc" n'aurait mis le pied avant 1823 (ce qui est impossible puisque les "Canadiens français" s'y promenaient déjà depuis 140 ans). Dans ce film on trouve une "interprète" appelé Edmond Rose. Il est évident que ce personnage est, à tout le moins, un descendant de "Canadien français". Le personnage en question est jouer dans le film, par un acteur noir. Dans l'histoire des USA, les "Canadiens français" sont continuellement et systématiquement effacés des événements historiques. Dans l'histoire du Canada, on ne leur donne pas beaucoup plus de place.
    La seule raison est que ces "hommes", nos ancêtres, étaient d'une trempe complètement différente des anglo-saxons. Leur "société" était simplement incompréhensible pour ceux-ci, tellement elle était basée sur les aptitudes individuelles et l'équité entre les citoyens. Même nous, aujourd'hui, avons de la difficulté à imaginer à quel point ces "Canadiens français" vivaient en fonction des uns les autres. On en trouve une petite idée dans:
    http://www.manuscritdepot.com/a.andre-lefebvre.1.htm

  • Archives de Vigile Répondre

    27 décembre 2014

    Le Québec, Notre Grand Pays, Notre Beau Pays !
    Notre Pays est comme ce Fleuve.
    Le St-Laurent : Grand et Fort, indomptable, impétueux, … Libre ! Libre !
    Libre comme ce fleuve, qui se croit rivière, mais qui rêve d’être un fleuve, et qui s’excuse encore d’ébranler cet d'Amérique d’un Canada de trop.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 décembre 2014

    Je suis d'accord avec votre article, sauf à la fin, lorsque vous dites: " Le parti Québécois est le seul parti à pouvoir nous faire accéder à l’indépendance du Québec."
    Je doute qu'un parti, libéral, dans un parlement Anglo-saxon, qui ne parle presque jamais de constituante ou de république ne soit "le seul parti capable de faire l'indépendance".
    Pour que le PQ fasse l'indépendance, il faudra qu'il change. Il faudra qu'il progresse.
    Il faudra que des débats et des opinions nouvelles puissent véritablement y naitre.
    Pour l'instant, il est autant hypothétique de croire que le PQ est capable de faire ça
    que de croire qu'une autre option peut également naitre et suciter un éveil collectif.

  • Ferid Chikhi Répondre

    26 décembre 2014

    Ils sont partout, à l’extérieur et à l’intérieur
    Vous dites ‘’Le plus grand danger pour un peuple est l’oubli et l’indifférence de son passé’’, vous avez raison de soutenir une telle vérité et j’ajouterais un peuple sans mémoire est un peuple sans h(H)istoire(s) et sans avenir collectif.
    Diviser un peuple, une société, une communauté est la démarche la plus porteuse pour les soumettre et en faire des dominés. Il s’agit de fragmenter le citoyen jusqu’à ce qu’il ne puisse jamais revendiquer une parcelle de son passé ; n’est-ce pas ce qui est qualifié d’assimilation ? Il s’agit d’une stratégie historique héritée des britanniques depuis leurs occupations des pays d’Asie et d’Amérique du Nord.
    Lorsque cette stratégie ne fonctionne plus, ils usent de la séparation en communautés pour consolider leurs politiques de mise en œuvre du multiculturalisme - aujourd'hui décrié partout - pour d’abord tenir au loin les autres, la plèbe, les gueux et ensuite pour les dominer et les exploiter comme de rigueur.
    Mieux encore au Québec les émules de ces politiques d’effacement de la mémoire, de division de la collectivité en groupes ethniques, religieux, raciaux… infestent tous les rouages communautaires et la société civile et vont jusqu’à pulluler y compris les rangs des souverainistes et des indépendantistes avec tous les dommages directes et collatéraux.
    Je ne sais plus qui a dit (un britannique sans doute) ‘’Préservez moi de mes amis, mes ennemis je m’en occupe’’. Le tout est bien entendu entouré de politiciens qui s’affairent comme des huissiers en ouvrant ou en fermant les portes de l’assemblée des citoyens chaque fois que nécessaire.
    Quant à l’immigration, les gouvernants libéraux en ont toujours usé comme paramètre de perturbation pour un isolationnisme permanent plutôt que pour une intégration réfléchie et profitable pour toutes et tous. Ils vulnérabilisent les nouveaux groupes sociaux, ils réduisent toute velléité indépendantiste et par la même toutes les libertés individuelles et collectives si elles ne sont pas soumises à leurs règles, par conséquent leur diktat.
    La peur, comme vous le dites si bien, a un grand pouvoir dissuasif. Mais les deux questions cruciales resteront encore et je le pense pour longtemps :
    1) que faut-il faire pour s’en sortir et l’autre
    2) comment faire même avec le PQ, QS, etc... ?
    La réponse, ne serait-elle pas dans une plateforme explicative et rassembleuse avec un changement fondamental des paradigmes qui semblent être obsolètes ?
    Ferid Chikhi

  • Maxime Gagnon Répondre

    26 décembre 2014

    DE SPÉCIFIQUE À SYSTÉMIQUE
    Comme toutes les causes qui nous tiennent à coeur de défendre pour le bien commun, les dénonciations et les mobilisations sont nécessaires, mais totalement inoffensives pour nous sortir du modèle, du moteur impuissance politique dans lequel nous sommes.
    Puisque nos démocraties sont des impostures et des escroqueries et que nous sommes dans des régimes parlementaires de représentation ou l'élection = corruption, puisque nous sommes sans constitution, écrite par le peuple, puisque nous sommes sans possibilité de référendum citoyen au niveau abrogatoire, révocatoire et législatif afin de nous protéger des abus de pouvoir des états de droit, puisque nous n'avons pas de TAS (tirage au sort) pour nommer nos élus (ou une partie des élus), alors nous nous retrouvons continuellement à être des victimes des autres et de nous-mêmes... On en devient tellement habitué d'être dans une dynamique de victime qu’on passe la plupart du temps à se plaindre et à faire de reproches à nos maîtres autoritaires gouvernants... on se croirait dans une relation de violence conjugale, persécuteur/victime, mais à l'échelle nationale! Là où les victimes attendent soit un ou des «sauveur-s» ou encore les aveux de leurs persécuteurs pour valider qu’ils sont bien dans une relation malsaine de soumission...
    À tort et à raison et pour éviter le pire et non avoir le «meilleur», on passe donc notre temps à s’opposer et à être contre «ceci» ou «cela», au lieu de nous garder suffisamment de pouvoir démocratique pour être en mesure non seulement d'avoir le pouvoir et d’être responsable de nos choix de société, mais qu'à travers notre constitution les pouvoirs en place, quels qu’ils soient, demeurent inquiets par la possibilité que nous intervenions directement sur eux. Cauchemars pour l'oligarchie d’aristocrates mondialisés!!
    Qu'on me comprenne bien ici, je ne dis pas que ça ne sert à rien de dénoncer, de s'opposer et de manifester, je dis que ça ne change rien à l’imposture et à l'escroquerie démocratique et au fait que nous sommes sans constitution. L'état d'impuissance politique majeur dans lequel nous sommes vise à éviter que nous fassions non seulement contrepoids à la gouvernance et au management totalitaire du capitalisme financier mondialisé et de sa doctrine néolibérale qui rendent, sans précédents, les peuples et les économies dépendantes captives et soumises à leurs diktats, mais nous empêche d'avoir le pouvoir et la responsabilité collective de nos choix de société. Et ça, ni les banques, ni la finance, ni les affairistes, ni les rentiers et ni les politiciens ne veulent que la chose ne s'ébruite... car tant et aussi longtemps que les distractions (les nombreuses causes à dénoncer!) fonctionnent, la grande diversion se poursuit: l'escroquerie et l'imposture démocratique.
    Nous nous acharnons donc dans un rapport de force totalement disproportionné contre l’establishment financier, boursier, banquier, affairiste qui possèdent des ressources financières, matérielles et humaines sans commune mesure, sans compter les politiciens corrompus, et nous nous imaginons que les choses, que le modèle va changer en nous opposant seulement sur les conséquences? Le moteur à impuissance démocratique, lui, continue de rouler à fond. Il génère les problèmes et laisse stratégiquement et de temps en temps, évacuer les citoyens mobilisés (et épuisés...) se satisfaire d'une victoire, d'une victoire tout autant signifiante qu'insignifiante...
    Il ne s'agit de devenir pessimiste ni cynique, bien au contraire, il faut devenir conscient d'où se trouve la principale source de notre impuissance politique et collectivement nous mobiliser pour y remédier. Il ne s'agit pas de délaisser «notre cause» à défendre, il s'agit de faire en sorte que ce qui les alimente cesse!
    Constitution et changement de paradigme, sinon ce sera encore Goldman $achs & Friend$ qui dirigeront le monde!
    À quoi ça sert une constitution écrite par le peuple? Ça sert à nous protéger des abus de pouvoir des états de droit et de reprendre notre pouvoir et nos responsabilités citoyennes!
    Vers la vraie démocratie et pour sortir des abus de pouvoir
    des états de droit
    http://youtu.be/FD-H3cjcna0
    ************************************************************
    Étienne Chouard, plus de 10 ans à faire de l'éducation politique!
    Connaissez-vous ce citoyen qui commence à être "dangereux" pour l'establisment et qui se retrouve dans l'oeilleton de la mire des tireurs d'élite... des élites!!
    Contexte de son implication citoyenne
    Prenez 15 minutes de votre temps et vous comprendrez non seulement le contexte de l'implication citoyenne d'Étienne Chouard, mais pas à pas, la réflexion qu'il partage sur la cause de notre impuissance politique.
    Tout simplement éclairant sur la nature de la démocratie, la constitution, l'élection, la Grèce, etc.
    http://www.youtube.com/watch?v=oN5tdMSXWV8&feature=youtu.be
    ******************************************************************************
    Du spécifique au systémique!
    De Transcanda aux représentants de commerce de Couillard en passant par la mondialisation, le néolibéralisme démystifié...
    Voici d'excellentes capsules vidéos de l'IRIS, l'Institut de recherches et d'informations socioéconomiques.
    http://youtu.be/eX6Q6jhXKjk...
    http://vimeo.com/49904381
    Échec aux paradis fiscaux
    L’existence de paradis fiscaux est inéquitable pour les contribuables. Nos gouvernements permettent aux mieux nantis de mettre à l’abri du fisc une partie de leur richesse. Une des solutions au manque de ressources financières des États réside dans l’abolition de ces paradis fiscaux.
    ECHECPARADISFISCAUX.CA

  • Yvon Lagacé Répondre

    26 décembre 2014

    Le portrait que vous dressé est très réel, très bien fait, irréprochable.
    Il y a longtemps que je pense qu'au moins 40% des gens ne sont pas politisés, mais en voyant tout comme vous ce clip, j'ai été effaré, même une personne qui disait qu'un premier ministre ça n'existe pas au Québec, il n'y en a un qu'au Fédéral.
    Je n'étais pas doué non plus en histoire à l'école, car j'ai une bonne mémoire, mais absolument pas pour les dates.
    Le constat "Nantel" est effrayant, il m'a fait réfléchir, et j'en suis venu à croire, sans tomber dans l'élitisme, que devrait être Obligatoire un petit "test à la Nantel" sur les derniers 5 ans de politique afin d'obtenir notre droit de vote à chaque élection.
    Comment pouvons-nous permettre à quelqu'un de voter quand cette personne désigne la photo de Pauline Marois comme premier ministre du Canada? Ou autres absurdités semblables?
    Pourquoi accordons-nous du crédit à quelqu'un qui n'y connais absolument rien dans une matière donnée?
    Je crois que nous aurions là matière à réfléchir et débattre en tant que Société.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 décembre 2014

    Voici comment il faut maintenant parler aux électeurs québécois:
    https://www.youtube.com/watch?v=RMwXsxcF0mU

  • Archives de Vigile Répondre

    26 décembre 2014

    Quand j'étais jeune, plus de 50 ans passé, ça parlait politique intensément durant les réunions de famille dans le temps des fêtes. Aujourd'hui, si on ose soulever ce sujet, on se fait rapidement intimé de changer de sujet. La température ou le hockey, par exemple.
    Ne parlez surtout pas d'enjeux internationaux en Russie ou en Syrie, par exemple. Vous vous retrouveriez sans doute à parler tout seul, avec votre verre.
    Comme vous dites, le discours politique du bon peuple se résume "J'veux pu rien savoir de la politique". Le problème, c'est que même s'ils sont de parfaits analphabètes politique, ils vont voter quand même. Plus de 70% d'entre eux en Avril dernier. C'est eux qui choisissent le gouvernement.
    Manifestement, le PLQ sait comment leur parler. Ils n'ont proposé aucune grande idée, ni aucun grand projet susceptible de soulever un enthousiasme quelconque. Pourtant...
    Il y a des leçons importantes à tirer de cette défaite.

  • Marcel Haché Répondre

    26 décembre 2014

    Nous ne sommes ni pires ni meilleurs que les autres peuples. Ça prend tout un talent et toute une fidélité à ce que Nous sommes pour réussir à se moquer de Nous avec tendresse. Fred Pellerin a tout le talent et toute la fidélité qu’il faut, que bien d’autres n’ont pas et n’auront jamais.
    Car il y a désormais parmi Nous un public pour confondre bashing et humour. Nous ne sommes plus seuls, en effet, ni seulement entre Nous…C’est devenu plus compliqué.
    Mais c’est Nous seuls qui pouvons encore faire l’Histoire…Ici et Maintenant ! Grosse job !
    La situation des indépendantistes est devenue bien plus compliquée qu’avant, c’est-à-dire le temps où Nous étions seulement entre Nous. À prendre en compte ? Évidemment oui. Mais sans Nous renier pour autant !

  • Archives de Vigile Répondre

    25 décembre 2014

    De ma vie et j'ai 76 ans, je n'ai jamais encore lu un texte qui résume aussi bien la situation qui prévaut actuellement au Québec. J'ose espérer que plusieurs personnes liront ce document sur notre histoire pour savoir qui nous sommes et enfin se réveiller.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 décembre 2014

    C'est d'une tristesse sans nom ! Même si, paradoxalement, l'exercice vient d'un humoriste !
    Je trouve que les gens sont très centrés sur eux mêmes. Je ne sais pas si c'est le fonctionnement social qui amène à cela ? J'ai entendu la semaine dernière des jeunes dominicains de 8 ou 10 parlés politiques comme des adultes.
    Alors les gens semblent se comporter comme si ils pouvaient ne pas avoir d'opinion parce qu'ils ne sont pas en danger !! Mais il n'y a plus de tranquillité nul part, par le biais des grandes technologies. Et même à cela, c'est un devoir de citoyen de connaître la base du fonctionnement de son milieu et surtout de s'impliquer.... Estelle Pelletier.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    25 décembre 2014

    « Le drame d’une société, c’est de mépriser son histoire. » - Pierre Perreault
    ..
    « Philosophie de l’histoire : instrument plus ou moins inconscient de la volonté de puissance collective » - (Herder)
    ....
    Depuis la Révolution tranquille, la narration de notre histoire est passé de glorieuse (sous l’Église) à honteuse (sous les laïcs) . Le défi qui se pose pour notre nation est celui de refaire corps avec son histoire. Comment imaginer qu’une nation ainsi enfermée dans l’espace du ressentiment puisse se projeter avec puissance dans l’avenir. - Vigile
    ...
    Nous devons refaire corps avec notre histoire.
    À commencer par revoir le rôle majeur de suppléance de l'État qu'à jouer l'Église de Rome, ces institutions, dans notre histoire. J'y ai consacré une émission sur Radio Infocité :
    http://radioinfocite.com/emission/17-12-2014JDS.mp3
    JCPomerleau