Les menteries électorales.

Tribune libre

Quoi de plus réducteur que de se faire mentir en plein visage ? Avec les élections, la valse des promesses, les milliards à distribuer à droite comme à gauche, plus aucune restriction monétaire. Chaque campagne électorale nous apporte notre lot de menterie, des exemples ? Au provincial, les deux dernières priorités à Jean Charest fut de régler l’attente en urgence, aux deux dernières élections !
Avons-nous constaté quelques changements ?
Les listes d’attente pour les opérations se sont-elles vues améliorés ?
Très peu vous direz et pourtant à son deuxième mandat, il fut élu majoritaire en utilisant la même promesse, ou devrais-je dire la même menterie ?

Au fédéral maintenant, le ministre Paradis promet que le montant dû au Québec pour l’harmonisation des taxes sera remboursé d’ici le 15 septembre, pourquoi pas maintenant ?

Mais non, là il semble être d’accord mais il lui faut se faire réélire auparavant et ensuite, cela va être quoi ? Ils sont tous beaux, ils sont tous gentils à la veille des élections, le lendemain par contre, les belles promesses s’envolent.
Comment pourrions-nous les empêcher de nous mentir, les obliger à tenir leur engagement ?
Ceci n’est que mon humble opinion, les lecteurs en feront bien ce qu’ils voudront mais je pense que les partis devraient respecter leur promesse tel un contrat.
Pourquoi ne seraient-ils pas tenus de remplir les engagements faits durant la campagne ?
Vous faites construire une maison, un contrat lie les deux parties, il y a des délais, des coûts et un résultat à respecter, sinon vous pouvez poursuivre. Ne pourrait-on pas exiger des partis politiques à se conformer à leurs promesses, sous peine d’êtres pénalisés. Un exemple, un parti énonce quatre engagements dans son programme et n’en réalise que deux à la fin de son mandat, il pourrait être coupé de 50% de son revenu.

Sous la même idée, les promesses étirées sur une période dépassant largement la durée de mandat devraient être abolies. Le gouvernement Charest apprécie beaucoup ce stratège mais on ne peu parler d’engagement lorsque la date du projet se situe plus loin que la durée réelle du mandat.
Que les promesses et les bonnes intentions se concentrent sur la durée du mandat seulement. Ainsi ils seraient responsables des propos tenus et nous pourrions vraiment voter sur des idées de parti et non plus que sur de vagues promesses.


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