À n’en pas douter, le ministre de l’Éducation Yves Bolduc ne mesure pas toute l’ampleur de sa dernière déclaration concernant le peu d’importance qu’il accorde au livre en éducation. Je veux bien croire que M. Bolduc manque de l’expertise en ce domaine mais un fait demeure, il incarne, de par sa fonction, le premier responsable du développement de notre jeunesse. Et, à cet effet, il vient de perdre une belle occasion de se taire.
Même son chef Philippe Couillard a dû remettre son ministre à l’ordre en déclarant que « la base de notre éducation est la qualité de notre langue, qui s’obtient notamment par la lecture ». Et j’ajouterais la qualité de notre langue parlée « et » écrite. En effet, combien de fois, pendant ma carrière d’enseignant en français au secondaire, ai-je suggéré à mes élèves en difficulté dans cette matière de lire dans le but de visualiser l’orthographe des mots, quitte à les reproduire correctement par la suite dans leurs travaux.
C’est une question de gros bon sens, M. Bolduc…Conséquemment, avant de viser les bibliothèques scolaires dans vos mesures de compressions, commencez donc par faire le ménage dans votre entourage ministériel qui aurait avantage à être épuré au profit d’intervenants qui ont déjà mis les pieds dans les écoles !
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
26 août 2014Il faut qu'ils coupent quelque part. Étant donné qu'ils en viennent à ne plus savoir où couper, ils en viennent à penser à des compressions qui se heurtent à la réprobation générale.
Tout ce qui se passe avec cette folie de coupures dans tout et partout me conforte dans la décision que j'ai prise en 2012 de m'abstenir désormais lors des élections.
Je me sens incapable d'endosser par mon vote les politiques du Système qui brisent des vies en mettant l'argent et les besoins du marché avant l'être humain et ses besoins.