Selon Jean-François Lisée, le Québec doit tenir un véritable débat sur le burkini et les tenues vestimentaires imposées aux femmes par l’islam.
Le plus tôt serait le mieux. D’autres sociétés modernes se sont distraitement soumises au militantisme musulman.
Il vaudrait mieux ne pas attendre de se retrouver devant des problèmes insolubles comme en Europe.
«Le burkini n’est pas une mode. C’est la traduction d’un projet politique fondé sur l’asservissement de la femme», soutient le premier ministre français, Manuel Valls. Le voile, la burqa, le niqab induisent un effacement politique de la femme. On trouve aisément sur les médias sociaux des photographies de la vie récente en Égypte ou en Afghanistan montrant des femmes portant la jupe ou la robe en été. Le fascisme islamiste les a fait disparaître.
« Soumission »
La gauche voit dans le burkini une expression de pudeur. Et, ne riez pas: la solidaire Manon Massé le range avec le string dans un «même système d’oppression» des femmes.
Au PQ, le député Lisée estime que le niqab, la burqa et le burkini sont «l’expression ultime de la soumission de la femme» et leur utilisation est soutenue par les adeptes «des versions extrêmes de l’islam».
La Coalition avenir Québec fut la première à demander l’interdiction du burkini. Le premier ministre Couillard, lui, n’y voit aucune nécessité.
Ce n’est pas étonnant. En matière identitaire, les libéraux sont ni chair ni poisson.
Cette attitude passive est risquée. Elle a été constatée au cégep Maisonneuve où s’étaient installés des «agents recruteurs» de l’islam radical.
Ils sévissaient dans les locaux du collège, au nez de la direction naïvement «ouverte» à la diversité... Les bureaucrates ont déchanté en apprenant que des apprentis djihadistes étaient partis en Syrie.
« Agents recruteurs »
Le cégep a crié à l’aide. Il y a eu violence, des étudiants intimidés, des employés menacés, mais personne n’a été accusé.
Les agitateurs islamistes, mentionnés dans le rapport sur la radicalisation rendu public ces jours-ci, sont retournés dans l’ombre. Le rapport ne les identifie pas...
Ce rapport dérange. On y constate le fréquent mépris des jeunes immigrants envers les Québécois. Être Québécois, c’est «péjoratif»...
C’est être blanc, insouciant, rejeter la religion, manger de la tourtière, boire de l’alcool. C’est être indépendantiste, fermé, égocentrique.
Les Canadiens seraient moins pires...
La charte des valeurs québécoises les a indisposés, mais les accommodements religieux sont réconfortants: «C’est chouette, Fatima a pu s’absenter en pleine semaine pour la fête du mouton!» C’est qu’on égorge parfois le mercredi...
Ce rapport fait des constats intéressants, mais aussi une génuflexion devant l’islam pratiquant.
On y perçoit également la soumission souhaitée de l’État aux exigences de l’immigration en général.
Remarquez que c’est dans l’air du temps. L’immigrant n’a plus tellement de responsabilités envers la société d’accueil, il a surtout des droits.
Le multiculturalisme a rendu son devoir d’intégration facultatif. Ainsi va le Canada des Trudeau.
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