Moi, je crois qu’on devrait avoir moins de femmes sur les lieux de travail.
D’abord, elles passent leur temps à se bitcher entre elles. Elles sont trop émotives. Elles sont incapables de trancher, de prendre des décisions difficiles, mais nécessaires, pour leur entreprise.
Elles pleurent quand elles congédient des employés.
Elles ont des sautes d’humeur.
Et elles perdent trop de temps à jaser. De vraies pies.
Moins on embaucherait de femmes, mieux on pourrait travailler, nous, les hommes.
Et plus nos entreprises performeraient.
LA CORRUPTION DANS LES TESTICULES
Ne craignez rien, mes petits lapins, je ne pense rien de ça.
Mais je vous pose une question : si c’est inadmissible de tenir ce genre de propos sur les femmes, pourquoi serait-ce correct de dire de telles âneries sur les hommes ?
Hier, dans une chronique, je lisais que plus il y a de femmes en politique, moins il y a de corruption.
Ah oui ?
Eh bien, j’ai de petites nouvelles pour vous : en 2007, le conseil des ministres de Jean Charest était paritaire.
Et qui va bientôt subir un procès pour complot, corruption, fraude et abus de confiance ?
L’ex-vice-première ministre Nathalie Normandeau.
Qui, jusqu’à preuve du contraire, est une femme.
Question quiz : si les hommes sont « par nature » plus corrompus que les femmes, qu’arrive-t-il aux hommes qui se transforment en femme ?
Ils deviennent par magie plus honnêtes ?
Ils perdent leur vice avec leur pénis et leurs bijoux de famille ?
Le gène de la malhonnêteté se situe dans les testicules, c’est ça ?
UN POISON
Depuis quelque temps, un nouveau concept débile a vu le jour dans les officines des sciences sociales : la « masculinité toxique ».
Oui, oui, les hommes seraient toxiques, comme un poison.
Agressifs, violents, compétitifs, intimidateurs, mettez-en, c’est pas de l’onguent.
Une vraie plaie. C’est inscrit dans leur ADN.
Moins il y aurait d’hommes sur la planète, mieux celle-ci se porterait.
Car les femmes, voyez-vous, sont sages, douces, généreuses, compatissantes, pacifiques.
Comme Aung San Suu Kyi, la cheffe du gouvernement birman qui ferme les yeux devant le massacre des Rohingyas.
Ou les gardiennes de camps de concentration nazis Hermine Braunsteiner, Elsa Ehrich, Martha
Ulrich, Alice Orlowski, Erna Wallisch, Maria Mandl et Elisabeth Knoblich (pour ne nommer que celles-là), qui ont battu à mort des prisonnières et ont envoyé des centaines d’enfants dans des chambres à gaz.
DANS LE MÊME PANIER
Tout comme il n’y a pas de « bon » racisme, il n’y a pas de « bon » sexisme.
Tenir des propos dérogatoires sur les hommes c’est sexiste, point.
Mettre tous les hommes dans le même panier, c’est comme mettre tous les Noirs ou tous les gais dans le même panier : c’est idiot.
Il n’y a pas LES hommes. Il y a DES hommes. Des hommes bons. Des hommes méchants. Des hommes honnêtes. Des hommes corrompus.
Des hommes violents. Des hommes doux. Des tatas et des génies.
Des sans-dessein et des saints.
Vous savez comment ça s’appelle, cette vision de la vie ? Le gros bon sens.
On n’enseigne pas ça dans les universités, malheureusement.
J’imagine que c’est parce qu’il y a trop de recteurs et pas assez de rectrices..