G5 et COVID-19

Les ferments de l’esprit

Les champs électromagnétiques et la COVID-19

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Chronique de Marc Huber

Depuis le 15 juillet 2019, je travaille sur un texte qui s’inspire d’un film d’horreur qui met en scène une secte suédoise. Pour cette tâche, j’ai décidé de prendre mon temps. Tellement que j’ai été rattrapé par la pandémie de la COVID-19. Malgré le lavage de mains, je n’ai pu empêcher la résurgence de vieux dossiers concernant l’utilisation de fréquences électromagnétiques (EM) pour activer les gènes dormants de cellules et une  histoire de vaccins.


Plutôt que de greffer ces informations au texte sur la secte, j’ai choisi de les partager. Par contre, je ne garantis pas les résultats, puisque les heures que j’ai passées à vouloir dénoncer les similitudes entre notre monde et la secte solaire ont changé ma façon de réfléchir et de communiquer. Mais encore, malgré l’invitation à l’isolement de François Legault et de son sympatique pâtissier portugais, Horacio Arruda, je sens un profond besoin de contacts qui pourraient nourrir mon travail. Au niveau de l’infiniment petit, ils sont les micro-organismes qui produisent des enzymes qui métamorphosent les substances organiques. À l’échelle humaine, ce sont des ferments de l’esprit qui transforment nos pensées et nos idées.


C’est le jeudi 19 mars que j’ai croisé le dernier ferment digne de ce nom. Il s'agit de Pauline Gravel, une journaliste scientifique. Dans Le virus responsable de la COVID-19 évolue en temps réel, elle écrit que la COVID-19 a «subi des mutations et qu’il s’est différencié en un second type qui semble plus contagieux et plus agressif que celui d’origine». Une analyse chinoise du «génome de coronavirus prélevés sur 103 personnes» a «relevé l’existence d’un type S présent dans 30% des échantillons et qui serait la version ancestrale du type L, qui est, quant à lui, beaucoup plus prévalent puisqu’il a été retrouvé dans 70% des cas analysés». Enfin, selon le docteur Raymond Tellier, cette mutation permet à la nouvelle souche de s’attacher «aux cellules cibles»[1].


Lorsque j’ai lu cet article, je me préparais à fermer ce texte afin de répondre à l’urgence de vous informer de cette idée qui hante mon esprit depuis quelques semaines: les  champs EM non filaires profitent à la prolifération de la COVID-19 et accroissent les risques d’infection et le nombre de décès. Je le sais. Je devrais me taire, moi qui ne suis ni médecin ni physicien, mais en même temps je sens en moi une pulsion qui me pousse à m’exprimer sur le sujet, comme si le silence pouvait être pire que l’expression du doute.


Trois ferments


Pour préciser mes propos, je dois vous présenter trois ferments de l’esprit. J’ai rencontré le premier, le samedi 8 février lors d’une conférence donnée à Laval. Son nom est Paul Héroux. Il s’agit d’un docteur en physique qui dirige le In Vitro Toxicology Laboratory de  l’Université McGill. Des responsabilités qui l’amènent à étudier les effets des champs EM sur la santé. Bien qu’il soit en salle pour informer sur les dangers de la 5G, ces antennes, dont les fréquences EM s’étendent dans la zone dédiée aux micro-ondes, il aborde aussi la biologie humaine. Je vous explique. Chaque cellule vivante est composée de prés de 2000 mitochondries qui produisent de l’ATP. Il s’agit d’une unité énergétique de la vie qui se constitue par une ionisation d’atomes. Les champs EM nuisent à cette ionisation. Cela se traduit  par de la fatigue pour la majorité d’entre nous, plus sérieusement, par divers maux tel un retard du développement mental.


Les effets du ferment Héroux n’ont pas tardé à se manifester en faisant remontrer à ma mémoire deux dossiers des années 90. Le plus curieux des deux concerne la possibilité de réveiller des gènes dormants de cellules à l’aide de fréquences EM non naturelles. Avec la pandémie, cette idée n’a cessé de macérer dans la cruche qui me sert de tête, en me laissant croire que les champs magnétiques affectent non seulement l'immunité, au risque de nous rendre moins résistants aux contaminations virales, mais qu'ils pourraient aussi provoquer des mutations du virus.


En cherchant des informations concernant l’évolution de la COVID-19 et les signatures EM des foyers d’infection, j’ai découvert le deuxième ferment de l’esprit. Il se nomme Michel Chossudovsky. Il est un économiste, un ex-enseignant à la faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa qui a fondé le Centre de recherche sur la mondialisation de Montréal et le site mondialisation.ca (Global Research), aussi connu pour ses conférences qui furent jadis télévisées au Canal savoir. Ajoutons que Chossudovsky fut associé, en 2018, à un propagateur de fausses nouvelles, possiblement au service de la Russie, par la Société Radio Canada (SRC)[2]. Une affiliation qui a tellement fait son chemin, que j’ai dû fouiller ses propos pour éviter que mon esprit se mette à macérer des âneries. Chossudovsky dit la vérité. Le «18 octobre 2019», une «simulation consciencieusement élaborée d’une épidémie de coronavirus appelée nCoV-2019» a été exécutée par le «Johns Hopkins Center for Health Security de Baltimore». Lors de l’exercice baptisé «Event 201», on aurait même simulé une «chute des marchés boursiers de 15 %»[3]. La simulation aurait aussi mis en scène des contaminations des élites mondiales. Bref, quelque chose qui ressemble à ce que nous retrouvons dans la réalité depuis février 2020. Une économie mondiale qui vacille alors que Sophie Grégoire, l’épouse de Justin Trudeau, et Maria Begona Gomez Fernandez, la première dame de l’Espagne, auraient été infectées.


La simulation a-t-elle introduit les fréquences EM dans son modèle, en sachant les liens entre ces dernières et les risques d’une diminution de l’immunité? Sans répondre nécessairement à la question, le troisième ferment nous permet de croire qu’une bonne simulation aurait dû inclure les signatures  EM. Son nom est Philippe Jandrok. Cet essayiste et conférencier connaît un sort similaire à celui de Michel Chossudovsky. Pour cause, le méchant garçon serait un «complotiste», car il ne cesse de mettre en garde la population contre les vaccins. Il y a pire. Dans sa vidéo Le nid de vipères: le 5G et le Corona, il affirme que Wuhan, la souche de la COVID-19, est une ville branchée au 5G. Mais encore, cette ville accueille le centre de recherche de Huawei, l’entreprise qui développe la 5G. Ajoutons que Milan, l’épicentre de la contagion de la COVID-19 en Italie, est une «ville pilote de la 5G» (41 minutes 20 secondes). Enfin, il prétend que des cas de tuberculose apparus à New York seraient liés à l’activation du virus dormant par les fréquences EM de la 5G (23 minutes 30 secondes). L’explication d’une  présence de la maladie, malgré l’absence de bacille de Koch.


La révolution des asservis


Pouvons-nous croire en un lien entre la 5G et la pandémie COVID-19? Mon intention n’est pas de patiner sur cette question. Je peux par contre m’en servir pour interroger le comportement des instances politiques et corporatives. Commençons par le début. Lors de la conférence de Paul Héroux, un intervenant a affirmé qu’on installait des antennes de la 5G dans les lampadaires de Montréal.


Ces quelques mots m’ont rappelé une expérience nocturne qui s’est déroulée au début de février. C’est la nuit. Je viens de me réveiller, alors que j’entends les pas d’une personne qui marche sur le toit au-dessus de ma chambre. Je rêve certainement. Il faut une échelle de 15 mètres pour atteindre cet endroit, ce qui me semble improbable. Je suis toujours couché lorsque j’observe les reflets de lumières oranges et blanches par la fenêtre. Je me lève. Je peine à voir un camion s’éloigner. Quelques jours plus tard, cette fois vers 23 heures, j’arrête mon regard sur les mêmes lumières. Elles proviennent d’un véhicule  équipé d’une échelle télescopique terminée par un réceptacle où se retrouve un homme qui observe un transformateur d’Hydro-Québec, pour enfin se diriger vers un lampadaire municipal, pour y changer une ampoule. J’en déduis que cette échelle explique les pas sur le toit, sans pour autant savoir s’il y a un lien avec la 5G.


Qu’est-ce? Au moment de pondre ce texte, mon conseiller municipal prétexte la crise de la COVID-19 pour ne pas m’informer du nom de l’entrepreneur. Je vais passer par le syndicat. En attendant, je constate un nombre croissant de commentateurs, d’auteurs et d’éditeurs qui abordent la possibilité que les champs EM provoquent des mutations de la  COVID-19. Sont-ils des complotistes? Jouer au jeu du dénigrement ne doit pas nous faire oublier l’essentiel: la science reconnaît que les champs EM affectent l’immunité. Que ce soit peu, beaucoup, moyennement, dépendant de l’intensité, des fréquences et des individus, l’ATP est mis en cause.


Mais encore, pour en arriver là, nous devons accepter de nous laisser prendre au jeu de l’insouciance. Je ne désire pas démasquer la mécanique qui organise le manque de curiosité concernant la mutation du virus à Wuhan, cette ville branchée sur la 5G, selon 103 analyses de laboratoires ou tout ce qui peut se coller aux liens entre les fréquences EM et le COVID-19. J’ai par contre un peu de difficulté avec le fait de voir le mal incarné dans ce satané virus, alors que nous vivons au sein d’une économie virale qui affiche trop souvent un comportement douteux. Le COVID-19 parasite les cellules humaines pour se reproduire. Cela provoque des infections qui peuvent causer la mort et ça s’envenime depuis. Le capital fait de même. Il parasite la nature pour dupliquer les mêmes modèles de maisons, pour le même genre de personnes qui partagent de plus en plus  la même langue funèbre, la même culture et le même genre de vie calqué sur l’ADN de l’anglosphère. Une tendance qui empire d’année en année.


De là, il y a cette impression que nous devrions profiter de la pandémie afin de sortir du cadre viral de la pensée globale anglo-saxonne qui radote des discours sur le genre sexuel, la religion des opprimés et la couleur de peau du bon sens, alors que la menace  se situe dans cette unicité septique qui aseptise le monde et considère de plus en plus l’humain comme un objet jetable après usage. Révolution! Bouger ensemble pour une cause commune c’est sortir à la même heure de son stationnement pour se diriger vers le même commerce, afin d’acheter 660 rouleaux de papier cul à en faire exploser les égouts. Mais encore, le virus ne se contente pas de reproduire des biens identiques, mais aussi des idées et des pensées qui sont en cohésion avec la totalité anglo-saxonne dictant la réussite sur la superficie que nous envahissions.


De la, la révolution devient essentiellement une affaire de ferments. Que nous le voulions ou non, la COVID-19 provoque des réflexions. Pour certains, le virus oblige une remise en question des idées concernant la sécurité nationale, en constatant la lenteur menaçante du gouvernement Trudeau. Une fermeture des frontières aux étrangers qui arrive tardivement, assez pour mettre en péril la vie de milliers de personnes, comme si le qualificatif de marchandise citoyenne était ancré à la politique canadienne. Une idéologie, il faut le dire, encore et toujours ancrée dans l’anglosphère, plus particulièrement son eugénisme du XIXe et XXe siècle. D’autres pensent que la lenteur de ce même gouvernement, à faire retirer les barrages amérindiens qui ont passablement nui à la libre circulation des marchandises et des individus, a affecté plus que d’autre le Québec, alors que la cause du problème trouvait sa souche à plus de 4000 kilomètres de la Belle Province.


Le capital mortuaire


Cette pandémie devrait aussi profiter à une remise en question de nos liens avec le capital. Pas pour vanter le communisme ou dénigrer le capitalisme. C’est seulement que ce capital est devenu la thanatologie de la modernité servant à maquiller la mort pour la faire ressembler en un être vivant. Cet art d’exposer des courbes pour cacher les lignes de données qui décident de la santé du marché. C’est comme ça. Le capital hait les rondeurs de la nature  et vénère les lignes architecturales de ses copropriétés et ses édifices coloniaux. Le capital! La nature fabrique des ondes sinusoïdales plaisantes et apaisantes, alors que le capital crée des ondes carrées pour alimenter ses machines de fréquences numériques aliénantes. Ajoutons que la nature a horreur du vide au point de garnir les moindres fissures jusqu’aux vastes forêts, pour créer ce qu’on qualifie d’écosystème, un lieu de vie qui se régule sans notre soutien. Du côté du capital, il a aussi horreur du vide, sauf que cela laisse de plus en plus l’impression d'une horreur de la nature que le remplit. 


Le Canada aussi n’apprécie pas la nature. Alors que le 5G s’étend malgré le risque de propagation de la COVID-19 et de divers maux, l’idée qu’on installe de la 5G dans des lampadaires municipaux semble anodine, puisque le gentil et bon Canada  a décidé qu’on ne pouvait pas faire retirer les antennes de la 5G. Ce qui veut dire qu'une fois qu’une entreprise des télécommunications occupe l’espace, nous ne pouvons plus la revendiquer. Ni plus ni moins une façon très canadienne de répandre la peste. Cela ne veut pas dire pour autant que les embaumeurs sont partout. Dans la même vidéo présentée plus haut, Philippe Jandrok nous informe que la Suisse a imposé un moratoire sur l’implantation d’antennes 4G et 5G (22 minutes 18 secondes). Et comme le capital est plus près de ses gains que de la vie,  Urs Schaeppi, le président de Swisscom, le plus important gestionnaire de la 5G en Suisse,  a affirmé lors d’un entretien avec l'agence Keystone-ATS, que «si on respecte les valeurs limites, cette technologie est inoffensive, de nombreuses études l'ont montré». Ce qui revient à dire que l’opinion d’un ferment de l’esprit, tels Paul Héroux ou d’autres,  ne vaut rien à côté de la bêtise des thanatologues.


Urs Schaeppi est un camarade du Forum économique mondial (FEM), une fondation à but non lucratif créée en 1971 par  Klaus M. Schwab, professeur d’économie à l’époque, qui réunit en son sein des politiciens et les entreprises les plus prometteuses du mondialisme. De là, on retrouve cette foutue tendance qu’a le capital à se projeter dans l’avenir pour préparer la prochaine séance d'enculage citoyenne, alors que nous sommes confinés dans le moment présent, au nom d’une lutte contre la COVID-19. Et même si le radotage évite le sujet, actuellement la meilleure garantie de rendement est liée à l’industrie pharmaceutique.


Vaccins


Avant que la pandémie soit décrétée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 11 mars dernier, «Tedros Adhanom Ghebreyesus», directeur général de l’OMS, a lancé l’idée d’une «campagne de vaccination massive», le 28 février 2020[4]. Est-ce que le Canada va jouer la carte de l’obligation? En plus de la lenteur d’agir du Canada et de sa gestion malveillante des douanes, dont le chemin Roxham,  François-Philippe Champagne, l’actuelle ministre des Affaires étrangères,  fut  nommé en 2009 parmi les Young Global Leaders du FEM. Précisons que la  simulation du Johns Hopkins Center for Health Security concernant le nCoV-2019 fut soutenue financièrement par le FEM et la Fondation (Melinda et Bill) Gates, deux entités qui prêchent pour la 5G et la vaccination. Par un malencontreux hasard, la Fondation  Gates commandite près de 10% du budget de l’OMS. Ajoutons qu’elle a donné 750 M$ pour fonder l’Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation (GAVI) pour ensuite la soutenir par un don de 2,5 G$, entre l’an 2000 et 2015[5].


Un peu plus loin, il y a la Collaboration Cochrane, un groupe  scientifique indépendant composé de près de 30,000 volontaires. Bien que Cochrane siège à l’OMS depuis 2011, il  ne s'attire pas des amis corporatifs, amateur d’aseptisation de la pensée. Parmi un des nombreux exemples, Cochrane a affirmé que 25 études sur 26 concernant le vaccin contre le cancer de l’utérus ont été financées par l’industrie pharmaceutique et qu’il serait inefficace pour plusieurs types de ces cancers. Heureusement, l’organisation n’a pas été associée à un extrémiste de droite ou à un complotiste. Elle a plutôt reçu un don de 1,15 M$ US de la Fondation Gates en 2016. Les plus méfiants croient qu’on préparerait une remise en question de l’indépendance scientifique pour imposer la vaccination à l’échelle de la planète.


L’autre dossier revenu à ma mémoire lors de la conférence de Paul Héroux faisait état de la possibilité que les champs EM puissent fixer des métaux dans le cerveau. Plus précisément des adjuvants présents dans certains vaccins. Comme c’était trop invraisemblable, je l’ai refoulé. Aujourd’hui, il y a une probabilité que l’usage prolongé d’un téléphone cellulaire puisse fixer ces adjuvants dans les tissus nerveux. Mais encore, en ignorant ce risque, le danger persiste. Je vous explique. En  novembre 2001, Didier Dubrana a lié certains vaccins à une destruction de l’immunité par l’apparition d’une nouvelle pathologie musculaire baptisée myofalciite à mycrcophages ou «myopathie inflammatoire», qui se traduirait par de la «fièvre»;  des «douleurs musculaires» et de la «fatigue chronique» qui se révélerait «plusieurs années après la vaccination». La cause serait l’hydroxyde d’aluminium. Présent dans les vaccins intramusculaires, la substance se logerait dans les muscles et provoquerait une surcharge en macrophages. Ces cellules immunitaires qui se débarrassent des matières étrangères, bactéries ou autres cellules, seraient par la suite «contaminées par des cristaux d’hydroxyde d’aluminium», source d’épuisement du système immunitaire rappelant l’effet des champs EM[6].


Un autre maudit complotiste que nous devrions aseptiser? Didier Dubrana est un journaliste scientifique alors que l’information fut publiée dans le magazine français Science et Avenir.  Ajoutons qu’en 1998, près de deux ans avant que l’équipe de Science et avenir publie son texte, l’équipe de chercheurs a avisé le gouvernement français des liens entre des vaccins et la myopathie inflammatoire. Malgré cela, les médias ont fait peu d’écho avec cette nouvelle et la France n’a cessé depuis de multiplier les vagues des vaccins obligatoires pendant que la chorale médiatique et politique maquille les thanatologues pour qu’ils puissent ressembler à des spécialistes de la vie.


La crisse de secte


Le 20 mars, vers 22 heures, la secte solaire du film d’horreur est revenue me hanter, alors que nous entrions  dans l’équinoxe du printemps. Je ne sais pas quels souvenirs je ramènerai de cette époque trouble. Peut-être ce temps où je me suis presque évanouie à deux reprises, devant le petit écran de Télé Québec. Je regardais Cette année-là, animé par Marc Labrèche. Le chroniqueur Fred Savard encensait le dernier disque de Fuudge, un groupe de rock alternatif. Il récidiva une deuxième fois avec Je connais rien à l’astronomie de Dany Placard. Je ne pouvais pas croire à la possibilité que des entités de la scène musicale québécoise puissent recevoir plus d’attention que les sous-vêtements du cochon d’Inde d’Elizabeth 1,999.


Savard risque-t-il la prison?  Cela dépend si Google peut en trouver une sur sa carte. J’ai cherché des informations pertinentes sur le 5G et les champs EM. Que des liens menant vers Bell et Telus. Criss de secte. Le 21 mars, alors que le corps de l’équinoxe devenait de plus en plus visible, j’ai pu enfin naviguer vers la diversité, dont un texte de la SRC qui associe le lien entre la 5G et la COVID-19 à une théorie du complot. Mais encore, alors que je me suis amusé du fait qu’en utilisant les mots clés «5G» et «imbécile», Google m’a offert des liens vers Bell, une drôlerie qui fut énoncée dans un courriel le 19 mars, le 21 mars, vers minuit, les mêmes mots n’aboutissaient plus au même résultat.


Un peu plus tard, j’ai compris que même si Bill Gates venait de quitter le conseil d’administration de Microsoft pour se concentrer sur sa fondation, la GAVI ne risquait de ne pas de nous plonger dans une  campagne de vaccination. Le responsable est Donald Trump. Alors que près de 85 M de citoyens sont confinés en Californie et à New York sous le règne de sa présidence, de nombreux médias nous informent qu’il a voulu acheter l’exclusivité d’un vaccin contre le coronavirus créé par l’entreprise allemande CureVac. Ces médias à l’affût des complots, dès que le discours sort du cadre de la  rhétorique des assiégés, ont simplement rapporté une fausse nouvelle. La vérité se résume ainsi: Trump veut administrer de l’hydroxychloroquine, un remède comparable au Tylenol, utilisé contre la malaria depuis bientôt 50 ans. Pour Didier Raoult, un chercheur français de l'Institut hospitalo-universitaire de Marseille, il s’agirait de la solution la plus prometteuse pour combattre le COVID-19.


La pandémie sera-t-elle contrôlée? Cela dépend du capital. Le 21 mars, j’ai appris par Radio-Québec que le gouvernement de Emanuel Macron, le farfadet des banquiers, a retiré la Chloroquine de la vente libre, le 13 janvier dernier, en prétextant qu’il s’agissait d’une «substance vénéneuse», un peu avant que la France soit frappée par les premiers cas d’infection à la COVID-19[7]. De son côté, Québec se met en mode Chloroquine pendant qu'Ottawa rêve d'un vaccin, en oubliant que la COVID-19 mute et que ce phénomène pourrait être lié à sa gestion des télécommunications. Que puis-je ajouter de plus que l’incompétence pousse de partout et multiplie les problèmes depuis plus de 50 ans. Hier c’était supportable. Aujourd’hui son prix est la mort. Pour de nombreuses personnes, cela provoque un besoin de fervents de l’esprit. Et comme la vie travaille pour la vie, on devrait s’attendre à un besoin pressant d’élever les effluves de notre esprit pour enfin mettre un terme aux séances de radotages. Le droit de nous laisser guider par les ferments de l’esprit dignes de nos ambitions.


Au Québec, ces ferments sont tout ce qu’on tente de nous faire oublier. Celles et ceux qui sont les victimes d’une aseptisation de l’histoire, de la culture, de la science, de la philosophie et du monde du travail. Pour en arriver à quoi? Avant la pandémie, nous radotions l’idée de la souveraineté, sans aborder la question des ferments qui transforment notre façon de penser. Nous abordions l’indépendance en optant pour des doctrines mondialistes comme pour ajuster la globalisation du capital viral à une dénationalisation citoyenne. Peut être la conséquence d’une perte, quelque part dans le hier, de notre capacité à nous aimer et nous battre pour notre culture, notre langue et notre histoire. De là, n’est-il pas important de commencer à réfléchir à demain en nous inspirant d’hier?


La vie nous parle. Dans mon cas, lorsque j’ai su que Diane Ménard, la première victime québécoise de la COVID-19, s’est fait offrir des bonbons par le Canada, malgré qu’elle souffre du diabète, elle m’a chantonné Les bonbons[8] de Jacques Brel  (1929-1978), en confondant l’artiste belge avec François-Philippe Champagne. Si le virus COVID-19 avait offert cette gâterie à Diane Ménard, il aurait certainement été accusé d’avoir voulu l’affaiblir dans l’intention de la tuer. Avec la 5G, ça passe mieux, même si la mort reste la mort. Qu’est ce qu’on fait? Se laver les mains, éviter les rassemblements, manger des tartelettes portugaises et aussi se déconnecter des réseaux EM non filaires. Dans le doute, vaut mieux s’abstenir que de partir en guerre contre la vérité.









  1. ^ GRAVEL Pauline, Le virus responsable de la COVID-19 évolue en temps réel, Le Devoir, 14 mars 2020.

  2. ^ CHOSSUDOVSKY Michel et PHILPOT Robin, Radio-Canada et l’OTAN contre… Michel Chossudovsky, le 5 octobre 2018.

  3. ^ CHOSSUDOVSKY Michel, Coronavirus COVID-19: Une fausse pandémie? Qui est derrière cela? Déstabilisation économique, sociale et géopolitique mondiale, le 2 mars 2020. La source de ’information

  4. ^ CHOSSUDOVSKY Michel, Coronavirus COVID-19: Une fausse pandémie? Qui est derrière cela? Déstabilisation économique, sociale et géopolitique mondiale, le 2 mars 2020.

  5. ^ Menace sur l’indépendance des scientifiques, Bill Gates rachète Cochrane, 1 juin 2018  

  6. ^ DUBRANA Didier, «Alerte aux vaccins, l’aluminium accusé», Science et Avenir, novembre 2001, pages 7 à 12.

  7. ^ COSSETTE-TRUDEL Alexis, Coronavirus: Vers la fin de la pandémie?, le vendredi 20 mars 2020.  

  8. ^ Performance en direct du ministre Champagne






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