Par les temps qui courent, le Parti libéral du Québec (PLQ), en particulier son chef Philippe Couillard, multiplient les millions de dollars auprès des électeurs québécois, une stratégie vieille comme le monde en période pré-électorale et qui a toujours bien servi le PLQ lorsqu’il était au pouvoir.
C’est sans compter une autre arme favorite du PLQ, à savoir entretenir la peur eu égard à un autre parti, la Coalition avenir Québec (CAQ), qui mène dans les derniers sondages, étant la cible favorite de Philippe Couillard qui reproche à François Legault d’être « une menace à la paix sociale ».
Toutefois, derrière les rideaux de ces scènes bassement électoralistes se cachent un PLQ trainant péniblement deux boulets à ses pieds, soit la démobilisation du personnel infirmier et du personnel éducatif, deux boulets que Philippe Couillard et ses ministres de la Santé et de l’Éducation se sont eux-mêmes attachés aux pieds en sabrant sans vergogne dans les services aux usagers de ces deux ministères.
Tel est, à mes yeux, le pire héritage qu’un parti politique ait légué depuis des décennies aux Québécoises et aux Québécois en fin de mandat. On ne compte plus les récriminations des enseignants (es) et des infirmiers (ères) qui se plaignent de leurs conditions de travail misérables depuis que le bulldozer des coupures drastiques est venu faucher du personnel essentiel à la saine gestion de leurs tâches.
Conséquemment, M. Couillard, vous aurez beau distribuer vos étrennes un peu partout dans la société, vous n’arriverez pas à faire oublier les blessures psychologiques que vous avez causées, non seulement au personnel oeuvrant en Santé et en Éducation, mais aussi aux utilisateurs de ces services, à savoir les élèves et les malades…
Henri Marineau, Québec
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