Les atermoiements du p’tit mon’oncle

Tribune libre


Entre les plates excuses de la ministre fédérale des Ressources naturelles Lisa Raitt, dont l’insignifiance n’a d’égal que l’insipidité abyssale du gouvernement dont elle est membre, et les atermoiements de notre p’tit mon’oncle provincio-nationaleux-Canado-Québécois lèche-bottes, fier premier ministre de l’incertaine province de Québec, le nommé Charest alias ti-Jean-p’tit-mon’oncle, mon exaspération balance.

Comment ne pas avoir envie de vomir en le voyant tenir bien haut devant les caméras du parlement une copie du journal LE DEVOIR, exposant en gros titre un extrait du discours de Jacques Parizeau comme pièce à conviction. Hypocrisie et malhonnêteté à leur meilleure. Si on prend seulement quelques secondes, je dis bien quelques secondes et non quelques minutes, le temps d’écouter l’extrait du discours dont il est question, on se rend immédiatement compte que seuls l’opportunisme politique et la démagogie peuvent amener quelqu’un à l’interpréter comme l’a fait l’opportuniste et démagogue p’tit mon’oncle Charest à s’en servir pour jouer les “vierges offensées ”. Et ce, sans parler des idiots de service s’empressant de reprendre les insanes éructations de leur chef dès leur sortie du “parlememntage”.
Tant que les Québécois se laisseront bercer par les discours creux de profiteurs doublés de magouilleurs comme notre p’tit non’oncle nationaleux-provoncial et ses acolytes politicailleux-de-mes-deux, ils continueront à s’enliser dans une situation sans issue dont des hommes comme Jacques Parizeau, pour ne nommer que lui, ont tenté de nous sortir en payant de leur personne sans compromission.
Jean Charets est au pouvoir parce qu’il a compris depuis le début de sa carrière politique que la vérité dérange et qu’elle demande du courage; que mieux vaut faire comme si...
Jacques Parizeau n’est plus au pouvoir parce qu’il a refusé les compromis et qu’il ne veut qu’une chose : « Que nous voyons les choses telles qu’elles sont ».
C’est ce qu’on appelle « la réelle réalité ». Pas la réalité que tentent de nous imposer les magouilleurs, les profiteurs, les politiciens professionnels, mais celle que tout peuple parvenu à maturité accepte d’affronter et d’intégrer afin de parvenir à son autonomie.
Claude G. Thompson


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juin 2009

    M. Thompson,
    Je vous ai connu plus posé et moins enclin aux néologismes colorés.( p’tit mon’oncle provincialo-nationaleux-Canado-Québécois lèche-bottes) Pour moi cela signifie que, à l’instar de nombreux Québécois, vous êtes atteint d’une maladie de plus en plus courante, l’écoeurantite aigüe politique. Quelques grenouilles de bénitiers que je n’ai pas à nommer tellement c’est évident, m’ont accusé d’être un mange P.Q. et autres petites gentillesses du genre. C’est que moi aussi, je souffre de cette maladie qui vous accable et quand je vois les Ali Baba Charest de ce monde mentir, désinformer à ce point, ça me révolte. De ce « p’tit mon’oncle provincialo-nationaleux-Canado-Québécois lèche-bottes » comme vous dites, on attend rien d’autres, c’est tout ce qu’il peut faire, mentir, déformer, jouer les vierges offensées mais ce qui est encore plus choquant c’est de voir Mme. Marois qui ne prend pas la peine de défendre le fond des dires de M. Parizeau. Charest n’a que pris certaines paroles, hors contexte et a érigé encore une fois un montage de mauvaise foi que le P.Q., si cher à certain, n’a pas eu le courage de rectifier et de défendre. Avant de critiquer M. Parizeau, lisez attentivement son discour, pas celui rapporté par le PLQ mais le vrai, et dans son contexte.
    Je fais partie de ceux, nombreux, qui depuis très longtemps ont milité pour le P.Q., même avant le MSA et qui en sont sortis, qui l’ont quitté, déchirés entre la conviction de la nécessité de l’indépendance politique du Québec et un P.Q. supposé prôner cette option mais qui s’engonce dans de la petite politicaillerie provinciale et réductrice, Mme. Marois en est l’illustration la plus probante.
    Devant cette caricature de politicien véreux qu’est John Charest, M. Thompson est outré, moi aussi et plein de monde aussi. Que peut-on faire ? S’unir ?... mais pas derrière un fantôme. Cela nous prend un leader, un chef mais où est cette perle rare ?
    Ivan Parent