L'algorithme est le nouvel opium du peuple

Les algorithmes émoussent notre sens critique

Plusieurs moyens de les déjouer

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Tribune libre

Les algorithmes utilisés par les divers moteurs de recherche émoussent notre sens critique de plus d'une façon.


On sait qu'ils se basent sur nos récentes recherches pour nous proposer toujours plus du même.


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Un algorithme désigne l’ensemble de données qui déterminent le contenu à afficher en priorité sur les réseaux sociaux. Propre à chaque utilisateur ou utilisatrice, l’algorithme évolue en fonction du comportement qu’il ou elle adopte en ligne.


Par conséquent, on obtiendra toujours de nouveaux résultats de recherche qui vont dans le même sens de nos convictions ou croyances, sans jamais semer le moindre doute dans notre esprit. L'algorithme devient un puissant sédatif atténuant la lucidité intellectuelle. Il nous flatte dans le sens du poil.


NETFLIX Opium du peuple | Mais où va le Web


Désavantages majeurs :


1- On finit par croire que notre opinion est celle partagée par la majorité, ce qui n'est pas nécessairement le cas, puisque ce que l'algorithme nous propose est tout ce qu'on a à considérer en quantité illimitée. Cela donne la fausse impression qu'il y a consensus sur la question.


2- Du coup, on finit par croire qu'on a raison, sans laisser place au moindre doute dans notre esprit, puisque tout ce qu'on lit sur le sujet ne sert qu'à renforcer notre point de vue.


3- Cela devient de l'autosuggestion où on se martèle en tête les mêmes idées, comme un endoctrinement par la répétition propre aux pays totalitaires. Ou comme un Chinois qui ne fait que lire le Petit livre rouge communiste, un musulman le coran, ou un croyant les stricts préceptes de la Bible à observer sous peine de damnation éternelle. C'est là le même principe de lavage de cerveau qu'appliquent les sectes.


4- On se ferme à l'évaluation de points de vue différents qui pourraient nous ouvrir de nouveaux horizons, voire nous apporter de bons arguments convaincants pour faire changer de position.


5- Les journaux et autres médias peuvent avoir un effet similaire de par leur biais éditorial, ne présentant que le côté des choses qui leur convient, selon leur ligne éditoriale interne. Cela implique alors d'imposer la pensée unique, la pratique de l'auto-censure des journalistes, l'observance des idées de la bien-pensance ayant cours. Tout va dans le même sens dans le but de nous influencer. Pas de revers de la médaille. Si on ne lit qu'un seul journal, on risque de se modeler à leurs vues. D'où l'importance de diversifier ses sources d'information.


À lire : Quelles sont les 12 idéologies néfastes à combattre en 2025 ?


Accueil | Vigile.Québec


Il est bon de souligner que le site Vigile.quebec est l'une des rares plateformes qui accorde à chacun la pleine liberté d'opinion, et qui ne force pas les auteurs à se soumettre au politiquement correct étroit d'esprit. Vous aurez la chance d'y trouver des points de vue fort différents de ceux qui paraissent dans les autres médias bien plus frileux et contrôlants de leur contenu.


À lire : Ce pourquoi les gens désertent les médias officiels


Comment plaire aux algorithmes des réseaux sociaux ? | Atchik, le blog


Un peu de psychologie


Ce que déteste le plus la plupart des gens, c'est de devoir changer d'avis sur quoi que ce soit, surtout lorsqu'ils doivent admettre à contrecœur avoir été dans l'erreur pendant 20, 30 ou 40 ans de leur vie adulte, et encore plus lorsque cela porte sur un point fondamental dans lequel ils croyaient dur comme fer. C'est pourquoi on fuit généralement le choc des idées différentes, le risque de divergences, les remises en question idéologiques, pour y préférer son petit confort douillet et son indifférence soporifique.


Ceux qui ne peuvent pas changer d'avis ne peuvent rien changer.


Pourtant, changer d'avis est un signe d'honnêteté intellectuelle, de recherche de la vérité, de maturité. On ne pense plus à 40 ans comme à 20. À 20 ans, on se fait une idée du monde d'après des idéologies abstraites et des utopies illusoires ; passé 40 ans, on a acquis l'expérience de la vie et du fonctionnement réel des êtres humains pour guider notre vision des choses.


Algorithmes des réseaux sociaux : Comment ça marche ? - Business Attitude


Comment déjouer les algorithmes intrusifs et contraignants


Allez sur un poste internet public et faites vos recherches sans vous connecter à votre compte Google ou autre, pour obtenir une plus grande variété de résultats.


Autres moyens à lire : Comment déjouer les algorithmes


▷ Comprendre les Algorithmes et en déjouer leurs usages sur les réseaux  sociaux Comprendre les Algorithmes sur les réseaux sociaux


En y regardant de plus près, on s'aperçoit que même les moteurs de recherche exercent une forme de censure détournée. Par exemple, Google a ses biais : il essaie de déconseiller certains contenus jugés sensibles en prétextant de fausses raisons. Certains de mes propres articles nationalistes portent une mise en garde au lecteur dans le genre "attention site non sécurisé" ou "votre connexion n’est pas privée", alors qu'il n'y a aucune espèce de danger à accéder à une page du site Vigile. C'est juste leur stratagème pour empêcher les gens d'accéder à un texte non politiquement correct sans pour cela passer pour de la censure.


Pensée positive - Tu es toujours libre de changer d'idée


Conclusion


Pour paraphraser la célèbre citation de Karl Marx : l'algorithme est devenu le nouvel opium du peuple. Il endort les neurones et émousse tout sens critique. Et c'est comme ça que s'élargit le troupeau de moutons dociles et apathiques plus faciles à contrôler.


Opium Du Peuple – La Revanche Des Clones – CD (Album), 2015 [r10889471] |  Discogs


Note : cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet


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Réjean Labrie918 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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