La nouvelle est la plus explosive et la plus discrètement traitée de l’actualité récente. Un millier d’hommes, réfugiés ou migrants d’origine nord-africaine ont attaqué, volé, agressé sexuellement et, dans quelques cas, violé des centaines de femmes sur le parvis de la cathédrale à Cologne la veille du jour de l’An.

Tout le monde marche sur des œufs et les médias pratiquent une retenue plus qu’inhabituelle dans le traitement de cette information. Dans nos journaux, l’on a vite glissé sur l’incident. En Europe, c’est avec des précautions rares que les médias abordent le sujet. En Allemagne même, la chancelière Angela Merkel est à l’évidence traumatisée. Par les agressions et leurs retombées politiques.

Une bombe politique

Qu’un millier de Magrébins ivres, âgés de 18 à 35 ans, assurent les autorités policières, s’attaquent par petits groupes de 20 à 40 hommes à des femmes pour les outrager et les voler dans un pays qui a accueilli près d’un million de réfugiés du Moyen-Orient est une bombe politique.

D’ailleurs, des sites de commentaires des médias allemands ont été fermés à cause du déchaînement des lecteurs de gauche, de droite et des extrêmes.

Disons les choses clairement. De tels comportements fourbissent les armes de tous ceux qui craignent cette immigration venue des pays musulmans.

Inégalité institutionnelle

L’islam est une religion qui pose problème dans la mesure où elle considère les femmes comme des inférieures. Dans les théocraties nombreuses où règne la charia, cette inégalité s’inscrit également dans les institutions politiques.

Comment des hommes qui vivent depuis des siècles dans une culture qui nie l’égalité entre les sexes peuvent-ils évoluer du simple fait qu’ils débarquent dans nos pays?

Est-ce interdit de croire que l’intégration de ces migrants déphasés pose un problème légitime à l’Occident laïcisé où l’égalité des hommes et des femmes représente une valeur fondamentale?