Le réveil brutal de l’ours russe va bientôt ramener l’Occident à la raison

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Avec l’allié traditionnel de la Russie, le général Hiver

Zelensky, Biden et ses caniches européens ont tort de pavoiser.


Les Occidentaux ne peuvent pas gagner cette guerre, avec ou sans escalade nucléaire. L’armée russe se prépare et les bombardements incessants des Ukrainiens sur le Donbass, devenu russe, ne resteront pas impunis encore très longtemps.


« La Russie reste plus que capable de protéger ses intérêts fondamentaux en matière de sécurité nationale, en particulier grâce à son leadership mondial en matière de technologies hypersoniques qui assurent l’intégrité de ses capacités nucléaires de deuxième frappe et l’empêchent ainsi de devenir vulnérable au chantage nucléaire des États-Unis ». ( voir lien en fin de texte )


Et sans parler des drones sous-marins Poséidon, indétectables, pouvant naviguer à des milliers de kilomètres, s’approcher des côtes et provoquer un tsunami dévastateur, engloutissant des villes et des étendues immenses.


Encore une arme imparable que ne possèdent pas les Occidentaux  et qui devrait calmer les ardeurs des va-t-en-guerre de Washington. Personne ne souhaite voir une ville engloutie comme Pompéi.


Il est toujours amusant d’écouter les stratèges des plateaux TV et de lire la presse occidentale, qui nous brosse un tableau mirifique des avancées ukrainiennes. Zelensky était déjà le « Churchill ukrainien », il ne va pas tarder à devenir le nouveau Napoléon, en marche sur Moscou. De plus en plus grotesque.


Car pendant que des soldats ukrainiens meurent en masse pour reconquérir quelques territoires sans aucune valeur stratégique, la puissante machine de guerre russe se met en marche vers l’ouest depuis la Sibérie jusqu’à la ligne de front. Le rapport coût/bénéfice est catastrophique pour les Ukrainiens, dont les troupes se font hacher par l’artillerie russe.


Les Russes évacuent leurs positions avec des pertes minimes et les avancées, que les Ukrainiens présentent comme de grandes victoires, ont été obtenues à cinq ou dix contre un et pratiquement sans combattre. Ce qui relativise « l’exploit » de cette reconquête et devrait calmer les ardeurs du fanfaron Zelensky, qui promet de tuer les Russes un par un.


Quand Poutine déclare que les choses sérieuses n’ont pas encore commencé, les Occidentaux, et surtout les Européens au bord de l’effondrement économique, seraient bien avisés de l’écouter. Poutine n’est pas une grande gueule comme Zelensky.


Je lis encore les mêmes niaiseries qu’en mars 2022 sur le délabrement de l’armée russe, mal commandée, démotivée, ayant épuisé ses armements et ses munitions. Une armée au bord de l’effondrement, ayant perdu ses avions, ses chars et ses meilleures troupes. La 7e compagnie en pire.


Pensez-vous que Poutine aurait annexé 100 000 km2 du territoire ukrainien, de façon officielle et irréversible, si son armée était exsangue ? Un peu de sérieux.


Le fait de faire appel à des réservistes ou des volontaires étrangers permet de conserver les unités professionnelles en réserve, en cas de choc frontal avec l’Otan. En comparaison, l’armée ukrainienne est saignée à blanc.


On nous montre les files de fuyards aux frontières, mais on cache les longues files d’attente dans les centres de mobilisation à travers toute la Russie. Le peuple russe sait ce que le mot « patriotisme » veut dire. Mais désinformer et tromper les citoyens pour ne pas contredire le narratif de Washington est devenu la norme chez les médias occidentaux.


On nous montre une famille en colère, parce que son fils étudiant a été appelé par erreur, mais on ne dit pas que 80 % des Russes soutiennent Poutine, appuient leur armée et veulent surtout frapper fort pour en finir une bonne fois pour toutes avec le régime mafieux et corrompu de Kiev. Kadyrov dit tout haut ce que veut le peuple. Il vient d’ailleurs d’être promu général colonel, preuve que ce qu’il dit est vrai.


Par conséquent, si Poutine était aux abois, comme on commence à le lire, il y a longtemps que Biden aurait envoyé ses Marines en Ukraine. Or, les Américains, depuis 1945, n’ont fait la guerre qu’à des pays faibles. Et même contre des va-nu-pieds comme les talibans, ils ont perdu en subissant une humiliation historique.


800 milliards de dollars de budget Défense pour en arriver là !


La puissante coalition occidentale, forte de 140 000 hommes, bénéficiant d’une écrasante supériorité technologique, a été vaincue par 50 000 talibans armés de kalachnikovs. C’est cela la vérité. La CIA, qui ne prévoyait pas de retour des talibans avant six mois,  n’a même pas vu que Kaboul était encerclée ! C’est dire combien cette armée d’éternels losers doit terroriser Poutine !


C’est plutôt Biden qui a peur de Poutine. Il saigne l’Ukraine et ruine l’Europe dans l’espoir de se débarrasser définitivement de la puissante Russie, par peur de voir émerger une vaste Europe de l’Atlantique à l’Oural, ou même une Union continentale de Lisbonne à Vladivostok.


https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/04/des-idees-pour-leurope-lunion-continentale-de-lisbonne-a-vladivostok-par-ulrike-reisner/


Rappelons quelques évidences


Ce n’est pas Poutine qui est l’agresseur mais  Kiev, qui persécute et agresse les populations du Donbass depuis 2014.


Ce n’est pas Zelensky qui vient d’annexer 100 000 km2 du territoire russe, c’est l’inverse.


Ce n’est pas l’armée russe qui perd 20 000 soldats par mois, c’est l’inverse.


Ce n’est pas Poutine le boucher et le criminel de guerre, mais plutôt le régime de Kiev qui torture, viole, exécute les populations du Donbass depuis huit ans, dans l’indifférence totale de l’Occident, et qui utilise les civils comme boucliers humains, comme l’a montré Amnesty International au grand dam de Zelensky.


Ce n’est pas Poutine qui a enfermé 50 habitants d’Odessa dans un immeuble, totalement innocents, pour les brûler vifs, c’est le régime de Kiev et ses barbares nazifiés qui ont assouvi leur soif de bestialité.


Ce n’est pas Poutine qui a détruit Nord Stream 1 et 2, ce sont les Américains qui poignardent leurs alliés dans le dos comme ils en ont l’habitude.


Ce ne sont pas les Russes qui s’auto-bombardent sur la centrale nucléaire de Zaporijia, mais les Ukrainiens qui cherchent l’accident nucléaire pour discréditer Moscou. 


Depuis ce matin, Poutine a ordonné que cette centrale devienne propriété fédérale, après qu’elle ait subi 29 bombardements par les saboteurs ukrainiens.


https://reseauinternational.net/poutine-ordonne-que-la-centrale-nucleaire-de-zaporijia-devienne-propriete-federale/


Quelle suite peut-on attendre ?


Nul n’est devin, mais je crains que ceux qui annoncent le début de la fin pour l’armée russe ne tombent de très haut. Je n’imagine même pas que les Russes puissent perdre cette guerre. Ils iront jusqu’au bout, jusqu’à ce que Biden renonce, quel qu’en soit le prix.


Rappelons que seulement 150 000 soldats russes ont été mobilisés pour cette guerre depuis février 2022, alors que Zelensky a décrété la mobilisation générale. Par conséquent, il est ridicule de présenter la mobilisation de 300 000 réservistes comme le signe d’une armée russe à l’agonie.


Poutine n’a engagé que 15 à 20 % de ses effectifs et de ses armements.


Bien que les Occidentaux jugent que ce conflit est une guerre de haute intensité, les opérations se sont limitées majoritairement à des échanges d’artillerie sur la ligne de front. La véritable intensité des frappes, elle va venir.



  • Il n’y a pas eu de destruction massive des infrastructures ennemies, centrales électriques thermiques, voies ferrées, terrains d’aviation, etc.

  • Pas de destruction des centres décisionnels à Kiev

  • Pas d’utilisation de bombes thermo-barriques, ni de bombes électromagnétiques paralysant les centres ennemis

  • Pas de cyberattaques massives sur l’Ukraine

  • Pas de destructions de pipelines, de gazoducs, de câbles sous-marins internet

  • Pas de destruction des satellites américains qui renseignent Kiev

  • Pas d’élimination de hautes personnalités pour venger Daria Douguina


En fait, comme le dit Poutine, les opérations sérieuses n’ont pas réellement commencé. Il est donc clair que les Russes n’ont pas encore utilisé leur puissance de destruction et de paralysie de l’ennemi.


Jusqu’où ira l’armée russe quand l’heure de la « reconquête » aura sonné ? Seul Poutine le sait. Va-t-il se contenter des quatre régions annexées ? Ira-t-il de Kharkov à la Transnistrie ? Ou bien jusqu’à Kiev pour balayer le régime mafieux de Zelensky ?


Il est certain que si Poutine ne met pas en place un gouvernement pro-russe à Kiev, le risque est de tomber dans une situation à l’israélienne, avec une guerre de territoires sans fin. Une autre guerre de Cent Ans. A suivre


Mais pour l’Europe, l’hiver 2022 et l’année 2023 s’annoncent terribles


D’ici peu, les Européens vont connaître un cataclysme économique sans précédent, avec inflation à deux chiffres, récession durable, faillites en série et menace sur le système bancaire, chômage de masse, pénuries et coupures d’électricité, explosion de la dette, hausse de la pauvreté, effondrement de la monnaie et sans doute émeutes dans de nombreux pays, où les peuples vont réaliser que les sanctions contre Moscou sont synonymes de suicide collectif pour tout un continent, alors que cette guerre Russie/Etats-Unis n’est pas la leur, l’Ukraine n’étant ni dans l’Otan, ni dans l’UE.


Beau bilan ! 


Et quand Poutine aura gagné cette guerre, car je n’envisage pas d’autre issue compte tenu de sa détermination, les Européens pourront pleurer sur les ruines fumantes de leur continent. L’Otan et l’UE pourraient bien se désintégrer, ce qui ne serait pas dramatique si les nations recouvrent leur liberté et leur souveraineté totales.


Il sera alors temps pour la France de travailler à sa reconstruction et de repenser sa politique étrangère et ses alliances. Un nouvel ordre mondial se construira peu à peu, signant la fin de l’impérialisme américain.


https://reseauinternational.net/la-russie-gagnera-toujours-strategiquement-meme-dans-le-scenario-dune-impasse-militaire-en-ukraine/


Mais le pire dans cette guerre en Europe, dont les conséquences de long terme restent incalculables à ce jour, est qu’elle pouvait être évitée en exigeant de Kiev que les accords de Minsk soient respectés. Berlin et Paris en étaient les cosignataires, et donc responsables de leur application.


Hélas, Macron ne les avait même pas lus ! Et ça prétend jouer les négociateurs !


Pour conclure, rappelons l’essentiel du discours de Poutine le 30 septembre :


« Kiev doit cesser immédiatement les hostilités  et négocier »


« Les habitants de Lougansk et Donetsk, Kherson et Zaporijia deviennent nos citoyens pour toujours »


« Les gens ont voté pour notre avenir commun »


« La Russie n’aspire pas à restaurer l’URSS »


« L’Occident est prêt à tout pour préserver le système néocolonial qui lui permet de parasiter et, en réalité, de piller le monde entier »


« Ils veulent nous voir comme une colonie »


« Les Occidentaux sont responsables des explosions qui ont provoqué des fuites importantes dans les gazoducs Nord Stream 1 et 2 »


« En organisant des explosions sur les gazoducs internationaux qui longent le fond de la mer Baltique, ils ont en réalité commencé à détruire l’infrastructure énergétique européenne »


Il est clair que si négociations il y a, elles se feront aux conditions de Poutine. Et si la situation empire, ce sont l’Ukraine et l’Europe qui en sortiront laminées.


Ni le huitième train de sanctions décidé ce jour, ni les délires de Zelensky n’y changeront quoi que ce soit.


L’Ukraine doit gagner pour empêcher les « chars russes d’aller à Varsovie ou Prague », clame l’illuminé de Kiev.


Il ferait mieux d’écouter Poutine et de négocier au lieu d’envoyer son armée au massacre.