Démocratie participative

Le référendum d'initiative populaire, nouvel outil pour faire passer des lois voulues par la majorité

La participation citoyenne, c'est Nous seuls que ça regarde

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Tribune libre

Le référendum d’initiative populaire pourrait s'avérer être un nouvel outil fort utile pour faire passer des lois qui répondront aux désirs de la majorité de la population. Ce serait revenir aux sources de la définition même de la démocratie.


La question est actuellement étudiée dans plusieurs pays occidentaux, dont la France80% des Français interrogés se disent favorables à l'utilisation de ce type de référendum pour proposer une loi. On s'en sert déjà régulièrement en Suisse à propos de toutes sortes de sujets d'intérêt public. Plus de 30 pays l'ont déjà adopté. C'est ce qu'on appelle de la démocratie participative.



Les gens pourraient enregistrer leurs questions sur un site gouvernemental consacré à cet effet, et les questions qui atteignent un certain nombre d'appuis seraient retenues.


Tout comme les élections qui ont lieu à date fixe, un référendum annuel pourrait revenir chaque année à une certaine date en comprenant autant de questions que nécessaires, 5, 10 ou 15, sous la forme d'un questionnaire "cochez oui, cochez non".


La technologie moderne permettrait sans doute de remplir le questionnaire en ligne, d'après les listes électorales.


Chaque question formulée de la manière la plus simple et directe possible pourrait être enrichie au besoin d'une brève notice explicative (voir exemples ci-dessous).


Voici une bonne vingtaine d'exemples de questions pouvant faire l'objet d'un tel référendum annuel:



- Faut-il fermer les postes frontières aux migrants illégaux et les refouler dans leurs pays?


- Les chiens d'attaque dangereux doivent-ils être interdits sur tout le territoire québécois?



- La simple appartenance à un gang criminalisé doit-elle devenir automatiquement passible de prison, comme l'Italie le fait avec tout membre reconnu de la mafia?



- Doit-on interdire le port de tout voile islamique, symbole inacceptable de l'infériorisation de la femme, dans l'espace public?



- Faut-il expulser automatiquement tout immigrant reconnu coupable de crime ou de fraude?


- Faut-il mettre fin aux programmes de réunification familiale ethnique qui alourdissent la société de citoyens non-intégrables, souvent vieux et malades qui grèvent nos programmes de soins de santé, et qui ne répondent en rien à nos critères d'immigration utile?


- Faut-il abaisser de 10 000 le nombre d'immigrants de la prochaine année?


- Le français doit-il être la seule langue de travail exigée?


- L'aide médicale à mourir sur demande du patient doit-elle être acceptée?


- La SAQ doit-elle être privatisée?


- Hydro-Québec doit-elle rembourser en totalité à la population le trop-payé perçu d'un milliard, 400 millions de dollars?



- Les commissions scolaires doivent-elles être abolies?


- Le sénat doit-il être aboli?


- L'État doit-il continuer de financer indûment la compagnie Bombardier (ou toute autre entreprise privée)?


- Les signes religieux catholiques publics doivent-ils être protégés en tant qu'héritage patrimonial collectif? (églises, croix du Mont-Royal, crucifix de l'Assemblée nationale, des mairies, écoles et hôpitaux, noms de rues, de villes et villages, congés fériés, décorations de Noël et de Pâques, etc.)


- L'âge légal pour consommer du cannabis et de l'alcool doit-il être reporté à 21 ans afin de protéger la santé des jeunes dont le cerveau est encore en croissance?


- La limite de vitesse doit-elle être augmentée à 110 km sur certaines autoroutes?


- Doit-on permettre le passage de tel réseau de pipe-line sur notre territoire?


- Le Québec doit-il rapatrier tous les pouvoirs de gestion de son immigration (40% étant encore contrôlé et imposé par Ottawa sans égard au profil de nos besoins réels)?


- Le temps est-il venu de réaliser l'indépendance du Québec?


Il pourrait y avoir également des questions spécifiques pour chaque ville:


- À Québec, il y a un projet de gratte-ciel de 65 étages qui altérerait la ligne d'horizon d'une ville qui n'est pourtant pas une ville de gratte-ciel comme Montréal. Faut-il refuser ce projet?


- Montréal doit-elle postuler les prochains Jeux olympiques de...?


Avez-vous d'autres questions à proposer?



Certaines de ces questions pourraient revenir si le quota minimum requis est atteint l'année suivante, pour tenir compte de l'évolution de l'opinion générale.


Toutes ces questions seraient débattues dans les médias toute l'année durant, permettant à tout un chacun de se faire une opinion éclairée et réfléchie.


Les résultats auraient une force exécutoire expéditive. Lorsqu'une majorité est atteinte, le gouvernement s'engagerait à entériner officiellement le projet dans les 60 jours.



L'un des avantages majeurs du référendum d'initiative populaire consiste à répondre aux préoccupations réelles de la population, n'ayant plus en s'en remettre aux décisions de députés et ministres assujettis à une ligne de parti, à une certaine idéologie, des élus qui doivent souvent céder aux pressions de divers puissants lobbys qui ne visent que leur intérêt personnel.


Le référendum d'initiative populaire pourrait bien devenir l'outil de progrès social le plus efficace des prochaines années, en répondant expressément aux désirs de la population et ce, dans un délai beaucoup plus serré qu'avant.


La participation citoyenne, c'est Nous seuls que ça regarde.


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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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