Combattre la censure universitaire

Le projet de loi 32 sur la liberté académique de penser et de débattre des idées

Une valeur québécoise mais apparemment non canadienne

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Tribune libre

Il était temps: le gouvernement Legault a déposé mercredi le projet de loi 32 pour «reconnaître, promouvoir et protéger la liberté académique dans le milieu universitaire», comme le recommandait un comité d’experts.



Dans son rapport présenté en décembre dernier, la Commission scientifique et technique indépendante sur la reconnaissance de la liberté académique dans le milieu universitaire, présidée par l’ancien ministre péquiste Alexandre Cloutier, avait notamment demandé au gouvernement de faire adopter une loi pour définir le concept de liberté universitaire.



La liberté académique universitaire est «le droit de toute personne d’exercer librement et sans contrainte doctrinale, idéologique ou morale, une activité par laquelle elle contribue dans son domaine d’activité à l’accomplissement de la mission des établissements d’enseignement», a-t-elle déclaré au Salon bleu.



«La censure n’a pas sa place dans nos salles de classe. Elle ne l’aura jamais et on doit protéger le corps professoral de la censure. Il est aussi primordial d’offrir une formation de qualité au membre de la communauté étudiante dans un environnement propice à l’apprentissage, à la discussion et au débat», a déclaré Madame McCann en point de presse, précisant qu’«on va pouvoir utiliser tous les mots dans un contexte académique, dans un contexte pédagogique, dans le respect et dans les normes».



Ce projet de loi établit une différence entre les valeurs québécoises, toujours moralement supérieures aux valeurs canadiennes réductrices et porteuses de censure, lorsqu'elles visent la protection de notre nation.



Nous n'avons pas à ressembler au reste du Canada. Nous avons de moins en moins de choses en commun avec eux. Raison de plus pour avoir un pays bien à nous.



Nous n'avons pas à nous laisser souffleter par les minorités ethniques souffreteuses à la susceptibilité maladive et à l'agression facile.



Nous n'avons pas à plier devant les idéologies wokistes et autres foleries. Combattons sans relâche la dictature des minorités. Nous sommes dans notre bon droit.



Les immigrés rouspéteurs doivent en être conscients et se relocaliser ailleurs au Canada si cela ne fait pas leur affaire.



Et parions qu'ils seront les premiers à chercher à contester judiciairement le bien-fondé de cette loi protectrice de la liberté de pensée, un concept qui leur est totalement (ou totalitairement) étranger.



Il faut continuer de combattre énergiquement les 8 ennemis déclarés du bon, du bien, du vrai et du juste. Ce projet de loi semble être un pas dans la bonne direction, un outil légal de plus pour y arriver.


Source: Québec dépose un projet de loi sur la liberté académique


Projet de loi 21 sur la liberté académique


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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Réjean Labrie Répondre

    11 avril 2022

    Les idées de liberté de pensée, liberté de s'exprimer, liberté de débattre, liberté de constester la bien-pensance devraient également s'appliquer aux journalistes qui pratiquent à peu près tous l'autocensure par peur des représailles. Ils évitent volontairement les sujets chauds, controversés, et se plient aux diktats de la bien-pensance.



    L'autocensure est une forme de censure que s'applique à elle-même une personne, une institution, ou une organisation, déclenchée par la crainte ou la menace de censure par une autorité politique, financière, ou religieuse.



     La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de la presse et le droit du public à l'information. Elle devrait emboiter le pas et enjoindre ses journalistes à pratiquer ces qualités.


    Source: L'autocensure