La population et les militants sont déçus de ce qu'est devenu le PQ; trop molasson, trop assis entre deux chaises, non indépendantiste. Lorsqu'ils osent prendre position, ils se rétractent les jours suivants.
Mais comment remédier à la chose?
Les grand défenseurs actuels de l'affirmation identitaire québécoise sont bien connus. On n'a qu'à penser aux Joseph Facal, Mathieu Bock-Côté, Éric Tremblay (chef du PI), André Drouin, l'ex-député Jacques Brassard, François Legault, Mario Dumont de ce monde. Ce sont là des personnes entièrement dévouées à la sauvegarde du Québec qui gagneraient à se réunir afin de proposer un programme électoral reflétant leurs vues et capable de rallier la majorité des Québécois. Ce serait un pas très concret en direction de l'indépendance nationale.
Récemment, un sondage-maison à l'émission de Mario Dumont accordait 70% d'appui à M. Facal pour diriger le PQ. Son plus récent livre est un programme électoral en puissance.
Soit que cette équipe hypothétique décide de rénover le PQ (beaucoup d'élagage à faire par contre), soit qu'ils fondent leur propre parti (sur les cendres de l'ADQ peut-être?), soit qu'il décident de gonfler les rangs du Parti Indépendantiste de M. Éric Tremblay pour en faire l'opposition directe au parti libéral.
Quoi qu'il en soit, ces personnes aux idées compatibles ont de l'avenir sur l'échiquier politique québécois. Et qui plus est, ils apporteraient un souffle nouveau capable de dépoussiérer les partis établis nécrosés et enlisés dans l'immobilisme.
Donnons-leur quelques années pour s'organiser. Le panorama politique pourrait se voir métamorphosé et la quête du pays accélérée.
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
Une nouvelle équipe se profile
Le PQ à remanier en profondeur ou à remplacer?
Misons sur l'affirmation identitaire
Tribune libre
Réjean Labrie880 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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3 commentaires
Jean-Claude Michaud Répondre
19 février 2010Monsieur Fortin,
Les indépendantistes ne sont pas tous de gauche malgré ce que vous semblez croire. Le PQ a fait fuir beaucoup de gens de centre-droite et de droite par sa relation trop serré avec les syndicats. Le modèle syndical du Québec est dépassé et à réformer. Je crois que les gens devrait être libre de se joindre ou pas à un syndicat et de payer leur cotisation. La CSN agit de façon égoiste dans ses demandes pour les employés de l'État alors que nous sommes presque en faillite. Tout comme je ne veux pas laisser les profiteurs (grosse pétrolière) et bandits genre Norbourg etc qui utilisent le capitalisme pour exploiter et voler les autres sans contrôle. Le capitalisme est le meilleur système jusqu'à preuve du contraire car le socialisme et le communisme étaient bien pire. Le marché doit rester surveillé et concurrenciel pour rester efficace sinon il y a des crises comme la présente. Vous avez droit à votre opinion mais vous devez comprendre que pour faire un jour l'indépendance qui n'est pas pour demain malheuresement, il faudra ratisser large et le faire avec tous les indépendantistes. Je suis cependant en accord avec vous sur la démocratie participative tel que pratiqué dans les États américains et en Suisse avec des référendums sur des questions précises et je songe à un système parlementaire avec plus de vote libre de député , moins de ligne de parti, etc. Pour Mario Dumont, c'est vrai qu'il n'est pas indépendantiste mais plutôt autonomiste (partisan de la décentralisation au Canada).
Bonne journée!
Jean-Claude Michaud
Deux-Montagnes Citoyen du Québec
Archives de Vigile Répondre
18 février 2010Monsieur Labrie.
Dans tous les candidats dont vous faites mention, la plupart proviennent de l'aile droite du mouvement indépendantiste. Des gens qui parlent beaucoup d'économie,
(ce qui est bien) mais très peu de social à long terme.
Inclure monsieur Dumont dans une coalition indépendantiste relève de la blague.
Monsieur Dumont a été chef d'une formation reconnue pendant 15 ans(et ce, sans partage) et vous voudriez qu'il travaille en équipe avec des indépendantistes, fussent-ils de droite ?
Oui, vous avez raison de chercher une unification des troupes indépendantistes, mais il faut savoir dans quelle équipe vous voulez envoyer vos joueurs.
Archives de Vigile Répondre
18 février 2010Je vous dirai que le projet de l'indépendance n'est pas uniquement une question d'identité, mais aussi de projets de société. Nous ne luttons pas pour parader avec un drapeau unique, mais pour bâtir une société où les mots justice, participation, démocratie, solidarité ont un sens autre que celui que leur a donné le folklore dans lequel la démocratie représentative et le néo-libéralisme les ont enfermés. Si nous luttons pour notre indépendance c'est pour que tout un peuple puisse se reconnaître et participer à son devenir collectif en donnant à ces mots leur véritable sens. Avec tout mon respect, certains des noms mentionnés dans le présent article nous garderaient bien au chaud dans le folklore d'une démocratie sans participation et d'un néo-libéralisme au service d'oligarchies bien alertes pour mettre au pas les récalcitrants. De cette indépendance nombreux sont ceux et celles qui n'en veulent pas.