Ignoré des observateurs de la scène politique américaine au début des primaires, l’homme d’affaires milliardaire Donald Trump s’est faufilé à travers toutes les controverses qu’il a suscitées pour devenir aujourd’hui candidat du Parti républicain pour la présidentielle américaine de novembre 2016.
Pour peu que l’on parle de lui, l’important, c’est qu’on en parle. Telle est la stratégie de Donald Trump qui lui a permis au fil des jours de gravir petit à petit le sommet de la pyramide. Une stratégie qui aurait probablement été suicidaire pour certains candidats mais qui a valu à l’homme d’affaires coloré une popularité qui n’a cessé de croître au fil des jours et des semaines.
En ce sens, Donald Trump incarne sans contredit un phénomène politique hors du commun. Une bête de scène pour qui la caméra devient le moyen privilégié d’exprimer avec force ses idées, qu’elles soient oui ou non marginales ou controversées. Dans la tête de Trump, l’essentiel, c’est de les exprimer et de les faire valoir.
Reste à voir maintenant si le phénomène Trump passera le test de la crédibilité et réussira à unifier la base républicaine dont il a fait fi tout au cours des primaires. Un défi de taille. La bataille cruciale s’engagera maintenant contre Hilary Clinton qui devrait être désignée comme représentante du Parti démocrate…Une lutte à suivre à l’issue de laquelle les Américains devront se choisir un président pour les quatre prochaines années!
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2 commentaires
Marcel Haché Répondre
25 juillet 2016Regardez donc un peu la réalité m. Marineau.
Donald Trump ne se « faufile » pas du tout, comme vous dites. Il surf très-très solidement sur une immense vague, qui le porte et qui le supporte, et qui le reconnaît pour être en phase avec elle. Il lui sera facile de démontrer que les « élites » qui ont fabriqué le chaos américain, font partie du problème et non pas de la solution.
En France, la même sorte d’élite de la lâcheté ne manque pas une occasion de se discréditer un peu plus, croiriez-vous alors que c’est seulement pour faire parler d’elle que Marine Le Pen dénonce cette « élite » de l’UM-PS réunie, et qui ont, ces « élites » de droite et de gauche, lâchement abandonné la France d’en bas ?
Et qu’en est-il au Québec, là où justement l’électorat s’est déjà massé pour composer une immense vague afin de se débarrasser de la troupe de Gilles Duceppe, lui et sa troupe sans âme qui ne parlait que des « intérêts » de la province ?
Vous croyez sans doute qu’au Québec ces mêmes « élites » pourront s’en tirer, qu’au P.Q. les mêmes péquisteux et les mêmes référendeux pourront tirer cette fois notre Cause vers le haut, alors qu’ils n’ont jamais cessé de la tirer vers le bas ? Bonne chance…
Archives de Vigile Répondre
24 juillet 2016Après qu'on a compris, après se l'être fait marteler avec une insistance un peu indécente et qui n'a rien d'objective, que Radio-Canda n'aimait pas Donald Trump : des rédacteurs de nouvelles aux commentateurs en allant jusqu'aux humoristes de la maison, conformisme bobo oblige. Or, l'homme ayant forcé son chemin, il faudra commencer à réfléchir par soi-même pour de vrai. Voici un possible point de départ :
http://www.dedefensa.org/article/la-philosophie-trump-expliquee-aux-moins-nuls