Pour peu que l'on parle de lui, l'important c'est qu'on en parle...

Le phénomène Trump

Tribune libre

Ignoré des observateurs de la scène politique américaine au début des primaires, l’homme d’affaires milliardaire Donald Trump s’est faufilé à travers toutes les controverses qu’il a suscitées pour devenir aujourd’hui candidat du Parti républicain pour la présidentielle américaine de novembre 2016.

Pour peu que l’on parle de lui, l’important, c’est qu’on en parle. Telle est la stratégie de Donald Trump qui lui a permis au fil des jours de gravir petit à petit le sommet de la pyramide. Une stratégie qui aurait probablement été suicidaire pour certains candidats mais qui a valu à l’homme d’affaires coloré une popularité qui n’a cessé de croître au fil des jours et des semaines.

En ce sens, Donald Trump incarne sans contredit un phénomène politique hors du commun. Une bête de scène pour qui la caméra devient le moyen privilégié d’exprimer avec force ses idées, qu’elles soient oui ou non marginales ou controversées. Dans la tête de Trump, l’essentiel, c’est de les exprimer et de les faire valoir.

Reste à voir maintenant si le phénomène Trump passera le test de la crédibilité et réussira à unifier la base républicaine dont il a fait fi tout au cours des primaires. Un défi de taille. La bataille cruciale s’engagera maintenant contre Hilary Clinton qui devrait être désignée comme représentante du Parti démocrate…Une lutte à suivre à l’issue de laquelle les Américains devront se choisir un président pour les quatre prochaines années!

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Henri Marineau2089 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    25 juillet 2016

    Regardez donc un peu la réalité m. Marineau.
    Donald Trump ne se « faufile » pas du tout, comme vous dites. Il surf très-très solidement sur une immense vague, qui le porte et qui le supporte, et qui le reconnaît pour être en phase avec elle. Il lui sera facile de démontrer que les « élites » qui ont fabriqué le chaos américain, font partie du problème et non pas de la solution.
    En France, la même sorte d’élite de la lâcheté ne manque pas une occasion de se discréditer un peu plus, croiriez-vous alors que c’est seulement pour faire parler d’elle que Marine Le Pen dénonce cette « élite » de l’UM-PS réunie, et qui ont, ces « élites » de droite et de gauche, lâchement abandonné la France d’en bas ?
    Et qu’en est-il au Québec, là où justement l’électorat s’est déjà massé pour composer une immense vague afin de se débarrasser de la troupe de Gilles Duceppe, lui et sa troupe sans âme qui ne parlait que des « intérêts » de la province ?
    Vous croyez sans doute qu’au Québec ces mêmes « élites » pourront s’en tirer, qu’au P.Q. les mêmes péquisteux et les mêmes référendeux pourront tirer cette fois notre Cause vers le haut, alors qu’ils n’ont jamais cessé de la tirer vers le bas ? Bonne chance…

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2016

    Après qu'on a compris, après se l'être fait marteler avec une insistance un peu indécente et qui n'a rien d'objective, que Radio-Canda n'aimait pas Donald Trump : des rédacteurs de nouvelles aux commentateurs en allant jusqu'aux humoristes de la maison, conformisme bobo oblige. Or, l'homme ayant forcé son chemin, il faudra commencer à réfléchir par soi-même pour de vrai. Voici un possible point de départ :
    http://www.dedefensa.org/article/la-philosophie-trump-expliquee-aux-moins-nuls