Andrew Scheer à la conquête du Québec

Le PCC sur les traces de la CAQ

Les derniers sondages indiquent une égalité statistique entre le PLC et le PCC

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Tribune libre

De toute évidence, la Parti conservateur du Canada (PCC) se lance à la conquête des Québécois en prenant comme modèle la dernière campagne électorale de la Coalition avenir Québec (CAQ), notamment en ne cherchant pas des vedettes connues à l'échelle nationale, mais des gens bien implantés dans leur milieu.


«La CAQ a vu aussi les mêmes choses que nous et peut-être que nos chemins se croisent présentement», affirme le lieutenant conservateur au Québec, le député Alain Rayes. «Ça nous montre le potentiel, ça donne de l'espoir, ça, je peux le confirmer. On pense être capable de faire des percées jusque sur l'île de Montréal, comme la CAQ a réussi à faire», ajoute-t-il.


À cet effet, le PCC a déjà discrètement annoncé des dizaines de candidatures à travers le Québec dans les dernières semaines. L'objectif est d'avoir une équipe prête à faire campagne bien avant le début de l'élection, à l'instar de la CAQ l'an dernier. Jusqu'à présent, le parti compte 56 candidatures confirmées sur 78 circonscriptions au Québec, incluant les 11 députés élus à la Chambre des communes sous la bannière conservatrice en 2015.


Exploitation des pipelines


Toutefois, sur le plan environnemental, les deux partis divergent diamétralement. En effet, même si les conservateurs promettent de dévoiler un plan en environnement à une date encore indéterminée, il n’est pas question de remettre en cause leur appui aux pipelines pour transporter du pétrole.


«Ce n'est pas un sujet qui est sexy à vendre au Québec», reconnaît M. Rayes, qui dit qu'il y aura de la «pédagogie» à faire à ce sujet auprès des Québécois. Pour y parvenir, les conservateurs comptent taper sur le clou du «réalisme». Les citoyens sont nombreux à acheter des camions de style «pick-up» et des véhicules utilitaires sport qui consomment plus d'essence. «Nous, on a décidé de faire le choix de dire les vraies choses, d'assumer notre position et les gens vont comprendre à la toute fin», laisse tomber M. Rayes.


Le parti souhaite aussi faire rouler l'économie des provinces de l'Ouest en exploitant leur pétrole des sables bitumineux, réputé plus polluant. «On pense que c'est la meilleure solution et on fait tourner notre économie, le temps que la population fasse les changements, que les gens changent leurs habitudes de consommation», conclut Alain Rayes.


Sondages



Toujours en tête dans la projection du vote populaire dans les sondages, le Parti libéral du Canada (PLC) récolte un support moyen de 35,2 % à l’échelle du pays. Il s’agit d’un net recul pour le PLC depuis l’automne, où sa moyenne frôlait régulièrement les 38% et 39%. Non loin derrière, le PCC grimpe quelque peu depuis l’automne et atteint maintenant une moyenne de 33,5 %. Bien que les Libéraux soient toujours en première place dans la plupart des sondages publiés dans les derniers mois, l’écart moyen entre le PLC et le PCC est bien trop étroit pour que cette avance soit statistiquement significative. Les chiffres actuellement disponibles nous indiquent donc qu’il y a une égalité statistique entre les deux partis. À suivre… 


Dernier sondage Léger entre le 18 et le 22 avril


https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/sondage-léger-pour-la-presse-canadienne-les-conservateurs-avancent-scheer-non/ar-BBWngWN?ocid=spartandhp



Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2101 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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