TROIS-RIVIÈRES – Quelque 300 personnes ont participé au conseil général du Bloc québécois à Trois-Rivières, samedi, et plus que jamais, les troupes sont d’attaque pour infuser de l’énergie au parti et transmettre le message bloquiste à Ottawa.
Comptant 10 parlementaires sur 338, le Bloc est toujours «bien vivant» et porte un regard positif sur l’avenir, selon le député de Bécancour-Nicolet-Saurel, Louis Plamondon.
«Il y a un enthousiasme aujourd’hui comme j’en ai rarement vu, a dit M. Plamondon en entrevue à l’Agence QMI. C’est très motivant pour l’équipe à Ottawa. On sent que notre monde est derrière nous.»
Au cours de la journée, les participants ont notamment fait un retour sur la campagne électorale de 2015 et ont discuté des enjeux de la période 2016-2019.
«Un de nos gros dossiers, c’est notre pétition contre l’oléoduc Énergie-Est, a lancé M. Plamondon. Nous sommes le seul parti (avec la députée du Parti vert Elizabeth May) à avoir une position claire sur cet enjeu.»
La campagne de promotion de l’indépendance, dirigée par le président et ancien chef du parti Mario Beaulieu constitue aussi un enjeu important.
En ce qui concerne le scrutin de 2015, le député bloquiste a indiqué que l’élection fédérale s’était terminée sans déficit pour son parti.
Course à la direction du parti
Membre fondateur du parti, Louis Plamondon, qui est le plus ancien député à la Chambre des communes, n’a jamais voulu être chef.
«J’aime la politique de terrain, je m’occupe de l’organisation, du financement, ce n’est tout simplement pas mon genre d’être chef», a-t-il dit.
L’élection du nouveau chef du Bloc devrait avoir lieu en octobre 2017. Le chef intérimaire est Rhéal Fortin depuis le départ de Gilles Duceppe suivant les dernières élections.
Samedi, les membres ont été invités à voter pour élire leur Bureau national qui tient lieu en quelque sorte de conseil d’administration.
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