S'il faut insister pour convaincre, lisons la chronique de Christian Dufour du mercredi 12 octobre.
Il cite le journal où il publie ses chroniques : «Des employés du ministère des Transports ont dû suivre des formations visant à parfaire leurs connaissances de la langue française. Pour certains, la qualité du français écrit est tellement déficiente que les rapports d'inspection sont incompréhensibles.»
Ce qu'il faut blâmer, c'est nous tous. Ce Québec qui compromet son avenir et celui de ses enfants en tolérant ce laxisme et ce manque de rigueur.
L’éducation étant totalement de compétence québécoise, nous sommes les seuls responsables de ce problème que nous avons le pouvoir de régler. La réforme dont nous avons besoin doit mettre fermement l'accent sur le contenu de ce qui est enseigné.
François Legault prétend faire de l'éducation sa priorité absolue. S'il ne propose en ce domaine que des changements de structures, que vient-il faire en politique?
Autre témoignage : Entendu à une émission sportive, une entrevue avec un chirurgien orthopédiste : Le ligament croisé antérieur, vous avez déjà entendu parler ?
L’animateur : Pour sûr, c’est tellement fréquent dans différents sports… sans en être un spécialiste, je peux l’épeler…
- Bon ben, un ligament croisé antérieur rupturé, moé quand j’ rrépââr ça, je concentre pas tant sur le ligament que sur l’articulation au complet, l’ensemble de sa surface intérieure…
Le jeune orthopédiste donne assez de précision pour démontrer son authenticité mais en même temps, le manque de fini de son français trahit la base de son éducation.
On rencontre ici le témoignage de M. Maronani sous le titre http://www.vigile.net/Suite-a-Ecoutons-Nabila-Ben
Comme retraité de l’alphabétisation, il travaille occasionnellement avec de jeunes ingénieurs et… « m’apercevoir de leur très insuffisante maîtrise du français, particulièrement à l’écrit (phrases sans verbe, accords du participe passé, emploi du participe passé en lieu et place de l’infinitif, etc.).
Si les États Généraux pour l'Indépendance sont encore d'actualité voilà matière à penser.