Selon certains analystes, Erdogan n’a jamais, à aucun moment, dévié de ses objectifs premiers, et toutes les gesticulations depuis un peu plus d’un mois ne sont que pures mises en scène. Pour d’autres, Erdogan aurait été trahi par ses alliés de l’OTAN et envisagerait de changer de cap, c’est du moins ce que laisse entendre le discours d’Ankara. Si cette dernière hypothèse était fondée, il semblerait aujourd’hui que le président turc aura été bien repris en main.
Quoi qu’il en soit, la Turquie continue son programme en Syrie avec l’appui des Etats-Unis. Les Turcs et les pseudo-rebelles modérés prennent la ville de Jarablus sans combat face aux terroristes de Daech. Dans le même temps, comme par hasard, les terroristes de Daech prennent le contrôle du poste frontière Tnaf entre la Syrie et l’Irak qui était aux mains des pseudo-modérés formés par les Américains en Jordanie. C’est ce qu’on appelle du donnant-donnant.
Ces pseudo-rebelles modérés ne sont autres que les terroristes d’Al Qaida du groupe Al Nusra, récemment lavés de tout péché par la magie de leur changement de nom. C’est avec ces nouveaux « combattants pour la liberté » que travaille l’armée turque. On a vu, il y a quelques jours, le commandant des forces spéciales turques Zekai Aksakallı aux côtés des mercenaires sur le front Sud-Ouest d ‘Alep. Avant de s’attaquer à Jarablus, les mercenaires d’Al Nusra étaient repassés en Turquie, sans doute pour se réarmer et prendre leurs ordres.
L’utilisation des terroristes d’Al Qaida, devenus des « modérés » aux yeux des Etats-Unis, donc protégés et dirigés par le système atlantiste, prouve clairement que la Turquie a lancé ses chars en coordination avec les Etats-Unis. Il reste à savoir pourquoi la Turquie a envoyé en Syrie une force blindée qui n’était pas nécessaire pour la prise d’une ville sans combat.
Avic – Réseau International avec Syrie 24
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