C’était du Grand-Guignol, en effet, que cette sortie virulente du premier ministre du Québec devant ses jeunes libéraux. Imaginez, pour Philippe Couillard, la souveraineté, ce serait « la marche vers l'instabilité, la division et le déchirement ». Pourquoi pas la guerre civile, une fois parti?
Et encore, ce serait « catastrophique pour le niveau de vie des Québécois. »
« Un projet d'une autre époque qui ne causerait que de longues années de souffrance et de difficultés économiques et financières. »
Déchirement, instabilité, catastrophe, souffrance. On a l’impression d’entendre George W. Bush nous parler de l’axe du mal.
...
Un peu plus tard, il revêtait ses habits de doux premier ministre du Québec et de sa voix posée, presque timide, il demandait humblement aux partis fédéraux de bien vouloir se pencher sur les modestes demandes de la « province » qu’il dirige.
Doux avec Ottawa, dur avec Québec.
Parfois, on dirait que M. Couillard s’est trompé de rôle...
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