Loi 101

Le français, langue de prestige

Aux dires de Frédéric Bastien, « il faut une attraction, un prestige, un besoin de parler français

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Tribune libre

 




L’historien et candidat à la chefferie du Parti québécois (PQ), Frédéric Bastien, est catégorique : s’il est élu chef du PQ, il est hors de question qu’il participe à un débat des chefs en anglais., arguant que, de se plier à un tel exercice, « dédouane » les anglophones et les allophones d’avoir à apprendre le français « parce qu’il y a un débat en anglais de toute façon. »

DE plus, dans l’éventualité où le PQ prenait le pouvoir, un gouvernement dirigé par Frédéric Bastien étendrait la portée de la loi 101 aux entreprises qui comptent entre 25 et 50 employés, l’actuelle Charte de la langue française assujettissant les entreprises qui emploient plus de 50 travailleurs.

Toujours dans ses propositions relatives à la loi 101, le candidat Bastien interdirait l’accès aux cégeps anglophones à ceux qui ont fait leurs études précédentes dans la langue de Shakespeare, anglophones comme francophones. Ces établissements seraient fermés, entre autres, aux anglophones et aux francophones qui ont suivi une partie de leur parcours scolaire en anglais ou, encore, en français à l’extérieur du Québec. De plus, en lien avec ce dernier engagement, il souhaite accorder plus de ressources financières aux commissions scolaires anglophones pour financer des programmes d’immersion française. Enfin, l’historien propose par ailleurs d’imposer un moratoire sur tout nouveau programme offert en anglais dans les universités francophones québécoises.

Aux dires de Frédéric Bastien, « il faut une attraction, un prestige, un besoin de parler français. Si le français n’est pas une langue de prestige, les gens ne l’apprendront pas. » Je ne peux que souscrire entièrement aux arguments du candidat Bastien, le laxisme des précédents gouvernements eu égard à l’application de la loi 101 ayant conduit à des dérives inacceptables, notamment à l’anglicisation progressive de l’île de Montréal.

https://www.journaldequebec.com/2020/08/08/pas-de-debat-en-anglais-pour-frederic-bastien


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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