A la suite d’un différend autour du champ gazier d’Aphrodite, Tel Aviv et Nicosie pourraient arrêter leur collaboration dans le secteur énergétique et suspendre les réalisations de nombreux projets communs.
D'après l'information reçue par l'agence Sputnik, Israël exprime de plus en plus son indignation pour les actions menées par le gouvernement de la République de Chypre concernant la restriction de l'accès à son territoire, où se trouve le gisement de gaz d’Aphrodite.
Le gouvernement israélien estime que les actes unilatéraux de Chypre remettent en question la coopération entre les deux Etats.
Il affirme aussi qu'une partie du gisement se situe sur son territoire et de ce fait, exige l'attribution d’un droit sur les revenus générés par son exploitation.
Plus précisément, le ministère israélien des Affaires étrangères, en adressant un message à la partie chypriote, a indiqué que dans le cas où les deux pays n'arrivaient pas à un accord sur le gisement d’Aphrodite, Israël refusera d'investir dans son développement.
De surcroît, le ministre israélien de l'Energie et des ressources hydrauliques Youval Steinitz a déjà annulé sa visite à Nicosie pendant laquelle il devait discuter avec le gouvernement chypriote du projet de construction d'un gazoduc commun entre les deux pays.
Du côté chypriote, selon les informations accordées à Sputnik, le pays est prêt à dialoguer avec Israël pour trouver des moyens de surmonter la crise actuelle. En outre, le gouvernement estime que les différends seront dépassés lors des négociations qui auront lieu la semaine prochaine.
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