Politique québécoise

Le choix de Marwah Rizqy

Pour la sauvegarde du Colisée de Québec

Tribune libre

Issue d’une famille dysfonctionnelle composée d’un père violent et d’une mère aimante, Marwah Rizqy a passé une jeunesse tourmentée entre la violence physique et l’amour inconditionnel. Après sa séparation de son mari, sa mère est retournée sur le marché du travail, et Marwah a pu enfin accéder à une vie sereine auprès de sa mère.

Aujourd’hui, la députée libérale de Saint-Laurent prend la décision de quitter la vie politique au profit de ses enfants à la fin de son mandat en 2026. «Cette décision, je l’ai prise en mon âme et conscience, au fond de mes tripes...J’aurais aimé être capable de tout conjuguer. Je n’y arrive pas», allègue la mère de deux jeunes enfants.

Depuis son arrivée à l’Assemblée nationale, Marwah Rizky n’a cessé d’impressionner par le professionnalisme exemplaire avec lequel elle pilote ses dossiers, notamment ceux ayant trait à l‘éducation en tant que porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éducation. Son argumentaire particulièrement étoffé laisse souvent les députés de l’opposition pantois tellement la justesse de ses propos atteignent ses objectifs.

Marwah Rizky, la mère, a fait le choix de privilégier ses enfants à l’image de sa mère à qui elle a toujours voué un attachement sans borne. Son instinct maternel l’a emporté sur son attrait pour la vie politique. Je ne peux que lui souhaiter une kyrielle de petits moments de bonheur auprès de ses enfants. Bonne chance, Marwah, dans cette nouvelle étape de ta vie!

Pour la sauvegarde du Colisée de Québec

Québec est une ville de hockey. Le triomphe de Joe Malone et des Bulldogs de Québec qui remportent deux coupes Stanley en 1912 et 1913 a entre autres profondément marqué la mémoire collective. À la suite de l’incendie du Pavillon de la jeunesse le 15 mars 1949, les Québécois se retrouvent avec deux bonnes équipes de hockey, soit les As et les Citadelles, mais sans amphithéâtre. Or dès le lendemain du sinistre, le maire de Québec,Lucien Borne, annonce en grandes pompes que le Colisée sera reconstruit dans les plus brefs délais. Deux raisons expliquent la rapidité avec laquelle s’est construit le nouvel amphithéâtre. D’abord, il faut souligner la volonté politique du maire Borne qui veut agir rapidement. De plus, l’arrivée d’un joueur étoile avec les Citadelles, un certain Jean Béliveau, ajoute à la pression. Le nouveau Colisée est finalement inauguré en décembre 1949.

Le Colisée de Québec fête donc cette année ses 75 ans d’existence et incarne un fier bâtiment patrimonial. Or, le maire de Québec, Bruno Marchand, semble déterminé à procéder à sa démolition en alléguant que c'est lui qui tranchera sur le sort du bâtiment, après avoir tenu compte de l'avis de la Commission d'urbanisme. «La décision finale m’appartient...c’est une décision politique», argue le maire. Un ton pour le moins cavalier qui laisse planer le doute sur les véritables intentions du maire.

Au cours de son histoire marquée par une pléiade d’événements sportifs spectaculaires figurent le tournoi international de hockey Pee Wee qui a donné naissance à une pléiade de vedettes de la LNH, notamment le légendaire Guy Lafleur qui a poursuivi sa carrière avec les Remparts de Québec de la LHJMQ.

À mon sens, le maire de Québec devrait modérer ses ardeurs et attendre l’avis de la Commission d’urbanisme sur l’avenir du Colisée de Québec, laquelle proposera peut-être des solutions alternatives viables et rentables qui contribueront à sa sauvegarde.


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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