Le Canada dans le rouge pour longtemps

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Totalement irresponsable, notamment envers la jeune génération






Grand dépensier, le gouvernement Trudeau ne lésine pas sur l’ampleur des déficits budgétaires annuels. Conséquence: la dette fédérale s’accroît à un rythme fou. D’avril 2016 à avril 2022, soit en six ans, la dette va augmenter de 141 milliards de dollars, pour atteindre les 757 milliards $.




On parle donc d’une solide hausse de 22,9 %.




Pour leur part, les frais d’intérêt sur la gigantesque dette fédérale grimperont d’ici 2022 de 7,7 milliards $, pour atteindre les 33,3 milliards $.




Fait à noter: le gouvernement Trudeau est extrêmement chanceux de «créer» des déficits annuels alors qu’on est dans un cycle de taux d’intérêt historiquement bas.




Croisons d’ailleurs les doigts pour que les taux n’augmentent pas de façon significative au fil des prochaines années. Un seul 1 % d’augmentation de taux d’intérêt se traduirait en une année par une augmentation du service de la dette de 6 à 7 milliards $, selon que la hausse imprévue survient telle ou telle année!




TAXES ET IMPÔTS




Pour continuer dans les gros chiffres, sachez que les revenus budgétaires projetés par le ministre Morneau vont augmenter de 60 milliards $ en six ans.




Cela comprend notamment une hausse d’impôt sur le revenu des particuliers de 33,7 milliards $. Pour leur part, les sociétés verseront 8,7 milliards $ en impôt additionnel.




Au chapitre des taxes et droits d’accise, la ponction supplémentaire atteindra les 8,9 milliards $.




Le reste des revenus additionnels, autour de 9 milliards $, proviendront de diverses sources.




Notons au chapitre des revenus que le gouvernement Trudeau a décidé de couper le crédit d’impôt lié au transport. Cela fera perdre de 150 à 200 millions $ par année aux contribuables canadiens.




Des hausses de taxes sur le tabac et l’alcool s’ajoutent aux revenus fédéraux. Ainsi que la TPS qui sera dorénavant perçue par le covoiturage commercial, à savoir les UBER de ce monde.




ÉLIMINATION DES OBLIGATIONS D’ÉPARGNE




Le deuxième budget du ministre des Finances Bill Morneau va passer à l’histoire. En vertu de quelle mesure budgétaire? Après 70 ans d’existence, le gouvernement fédéral cessera de vendre dès cette année ses Obligations d’épargne du Canada (OEC). Donc pas de nouvelles OEC l’automne prochain pour les amateurs de placements ultraconservateurs.




Créé en 1946, le populaire programme des OEC subit un déclin de popularité depuis plusieurs années, et ce, en raison du rendement anémique offert depuis la chute des taux d’intérêt.




Alors que l’encours des OEC en circulation dépassait la barre des 50 milliards de dollars à la fin des années 80, il n’en reste plus aujourd’hui que le dixième en circulation, soit une valeur d’à peine 5 milliards $.




Aux yeux du gouvernement Trudeau, le programme des OEC ne représente plus «une source de fonds rentable» pour le gouvernement fédéral.




Voilà pourquoi le ministre Morneau a décidé de l’éliminer. Il va sans dire que les OEC en circulation vont y demeurer jusqu’à terme. Après quoi, ce sera fini.



 




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