Le manifestant altermondialiste Jaggi Singh promet de revenir à Québec et accuse le maire Régis Labeaume d’alimenter la xénophobie.
En entrevue à LCN lundi, le militant de gauche a relaté que la contre-manifestation de dimanche à laquelle il a participé avec quelques membres Antifas a été «une réussite partielle».
L’homme en a profité pour écorcher le maire Régis Labeaume et les radios privées de Québec. «J’étais à Québec en 2001. C’est une belle ville avec de bonnes gens. Mais malheureusement, avec les radios poubelles, avec l’atmosphère toxique, avec l’acceptation de ça, alimenté par le maire Régis Labeaume et alimenté par des groupes comme La Meute, il y a une atmosphère islamophobe», a-t-il mentionné, soulignant qu’il retournera à Québec pour «continuer la lutte à Québec».
Même s’il a signifié «ne pas être pour la violence», Jaggi Singh a tout de même indiqué que, «dans une lutte globale et large contre le fascisme», les militants pouvaient avoir besoin d’utiliser des moyens violents. «Il y a des moments où la violence est légitime, surtout pour notre défense», a-t-il admis.
Arrêté
Dimanche, Singh a été arrêté lors de la manifestation pour dénoncer La Meute. Il a été libéré par les policiers peu après son arrestation, mais pourrait faire face à des accusations, selon le SPVQ.
Sur sa page Facebook, le militant qui avait aussi été arrêté à Québec lors du Sommet des Amériques en 2001 a précisé avoir été remis en liberté moins d’une heure après son altercation avec les forces de l’ordre. Il explique avoir été libéré dans une station-service du quartier Limoilou en ayant reçu qu’une contravention.
«J'ai refusé de m'identifier, alors je ne sais pas à quelle adresse la police de Québec va envoyer leur ticket. Puis, quand ils m'ont demandé mon identité à maintes reprises, je suis un amateur du hockey, alors j'ai finalement dit: "Michel Goulet, ancien ailier gauche pour les Nordiques; adresse: Le Colisée!’’», a-t-il publié sur les réseaux sociaux, affirmant qu’il ne ferait face à aucune accusation criminelle.
Les policiers de Québec ont toutefois une autre version, précisant de leur côté que le militant antiraciste «va devoir comparaitre ultérieurement pour participation à un attroupement illégal». Mais encore, d’autres accusations pourraient être portées contre certains manifestants grâce «à des renseignements et des images», confirme le SPVQ.
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