La tolérance?...je veux bien, seulement, il faut tout de même des balises pour se protéger de la violence envahissante. La violence n'est pas seulement islamiste. La Bible est aussi très violente et n'a pas de leçons à faire au Coran. Il y a aussi une question d'interprétation et là-dessus, on peut éternellement dialoguer ou se battre. Ces livres diaboliques dits "saints" doivent-ils être pris au premier degré et proprement "diabolisés"? Les réponses sont multiples.
Les pays Européens qui ont joué la carte de la tolérance vis-à-vis l'islamisme souvent violent, envahissant, l'ont profondément regretté et vivent avec des problèmes sociaux criants. Qui peut se targuer de réaliser un filtre à travers lequel les musulmans modérés pourraient passer et les islamistes violents seraient retenus? Quels critères utiliser pour faire justement le tri? C'est tout simplement la quadrature du cercle.
Au Québec nos problèmes de ce type commencent seulement à émerger et la pointe de l'iceberg sont les fameux accommodements dits raisonnables demandés par les sémites. (lire d'abord arabes, et juifs) Il n'y a pas eu, à ma connaissance, d'affrontements violents entre les islamistes et les "de souche". Certains juifs d'Outremont, il y a quelques temps, voulaient s'en prendre physiquement à la mairesse de l'endroit car elle voulait faire respecter des règlements municipaux. La police l'a protégé mais n'a pas osé eux-mêmes faire respecter ces règlements. Cela donne une idée de la puissance de ces lobbies. Tout ceci n'est rien comparé à ce qui se passe en France, aux Pays-Bas et en Angleterre c'est pourquoi il ne faut surtout pas tarder à mettre des balises si nous ne voulons pas être noyés sous le nombre. Nous n'arrivons même plus à intégrer le taux d'immigration instauré par les libéraux, plus de 50,000 personnes par année sans oublier la "revanche des berceaux" des couples musulmans. Immigration Québec a réduit ses effectifs et ses budgets et, en pratique, entre ici qui veut!
Il ne faut surtout pas que Mme. Marois baisse la garde et revienne à ses mauvaises habitudes et à ses politiques molles, mi figues mi raisins. La "primauté du français" en est un exemple. Nous, les Québécois, avons la réputation non enviable de ne pas avoir de c...nouilles et de se laisser manger la laine sur le dos en disant merci. Il faut que cela change, c'est une condition à notre survie. Certaines populations ont la mémoire courte, selon leurs besoins. Lors des déplacements massifs des populations juives d'Europe vers l'Amérique, au Canada, le Québec a été la seule province à les accueillir sans problèmes. Ils ont été bannis du ROC. Même à l'époque, c'était le "pas dans ma cour". Aujourd'hui, ils nous combattent autant au niveau de la langue que socialement. Il n'y a à peu près que les juifs marocains, algériens et tunisiens qui parlent français, les autres affichent envers nous un mépris inacceptable et ce mépris, s'il se perpétue, pourrait dégénérer en violence, là aussi. L'antisémitisme est, bien sûr, à combattre, cependant, il pourrait être provoqué par les soi-disant victimes elles-mêmes.
Le respect, une valeur en voie de disparition, est nécessaire à la bonne entente entre les différents groupes ethniques et nous. Il faut qu'il soit partagé par tous, pas seulement par nous. La cohabitation pacifique est une notion idéale mais il reste que ceux qui arrivent doivent savoir qu'ils seront appelés à adopter le mode de vie de leurs hôtes et non imposer de force le leur. Il peut être enrichissant de connaître des manières différentes de faire les choses mais non de se les faire imposer. Toute action entraîne une réaction, c'est bien connu. Alors, pour éviter de plus nombreux problèmes de vie commune, le gouvernement Marois n'a d'autres choix que de s'affirmer avec énergie et d'implanter de solides balises (je répète le mot) pour éviter les dérapages dont nous serons les premiers à en subir les effets.
PS: Jean-François Mercier qui est reconnu pour être vulgaire dans ses spectacles en a fait un sur la violence qui n'a pas fait beaucoup rire les gens mais réfléchir: "Pas d'enfant". Je crois qu'il a été inspiré par son propre cheminement. Dans la vraie vie, il est un homme instruit, poli et s'exprime très bien.
http://www.youtube.com/watch?v=J69HBSkIXwA
Banissons le mi-figues, mi-raisins pour notre survie.
La tolérance...si possible!
Y a-t-il des Québécois qui ont encore de la laine sur leur dos, prête à...
Tribune libre
Ivan Parent403 articles
Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
1 janvier 2014@ Éric Messier,
Vous avez parfaitement raison. J'ai pris pour acquis que les lecteurs comprendraient que le mot Bible, dans mon idée, concernerait que l'Ancien Testament qui lui, est truffé de violences, de génocides et de viols. Ce n'est pas innocent que dans ma jeunesse nous n'avions pas le "droit" de la lire. Si nous pouvions nous fier aux écrits du Nouveau testament, le Christ aurait, au contraire, voulu apporter un peu de Paix. Il ne faut pas non plus oublier que ce Nouveau Testament a tellement été trituré, les "faits" rapportés des centaines d'années après qu'ils ont été vécus, le choix des évangélistes "officiels" choisis selon des critères inconnus, etc. etc. Mais dans l'ensemble, il est vrai que le Nouveau Testament ne se compare pas au Coran. Je ne faisais allusion qu'à l'Ancien où le Yaveh mentionné est tout simplement sanguinaire.
Bonne Année tout de même dans une Paix fragile.
Ivan Parent
Archives de Vigile Répondre
1 janvier 2014Attention à vos comparaisons.
Si on la compare avec l'ignoble Coran,la Bible est encore un merveilleux livre de douce sagesse.
Les passages "violents" sont pour la plupart confinés dans l'ancienne Loi, soit le Lévitique dans l'Ancien Testament.
Andréa Richard Répondre
31 décembre 2013Monsieur Parent,
J'apprécie toujours vos articles bien éclairants!
Vous parlez ici de tolérance....Permettez que j'ajoute ma réflexion sur la tolérance, (que j'ai écrit dans mon livre l'Essence de la vie, Ed.Septentrion) et qui suit:
Bienfaisante tolérance
La tolérance ne veut pas dire que l’on approuve ce que l’on tolère. Tolérer n’est pas être d’accord avec des comportements qui ne s’inscrivent pas dans nos critères personnels ou sociétaux. Faire preuve de tolérance, c’est se montrer compréhensif, c’est accepter que ces comportements existent et les admettre. La tolérance relève de la bonté et de la grandeur d’âme, elle est un médium de communication qui assure la paix avec l’autre (les autres), elle est aussi symbole du respect de la différence. Que de guerres intestines évitées grâce à la tolérance!
Je me demande cependant si le système de justice et les instances gouvernementales ne sont pas trop tolérants... Il arrive qu’au nom de la tolérance, on accorde à une minorité ethnique des privilèges qui relèguent au dernier rang les efforts de la majorité. Nous avons travaillé fort pour nous affranchir d’une domination religieuse, dogmatique et romaine. À peine avons-nous acquis cette liberté et lui avons-nous donné sa couleur laïque qu’un mouvement de droite s’élève dangereusement! Depuis un an, dans les journaux et les médias, il n’y a pas une journée dont on ne parle des « accommodements dits raisonnables » selon ceux qui ont décidé, et dits déraisonnables par d’autres. Je me contenterai donc d’y ajouter qu’une seule réflexion sur le sujet. Lorsqu’une accommodation est donné aux uns au détriment de la liberté des autres et de ses valeurs, il faut que cette accommodation soit justifiée par d’autres motifs que celui d’une religion, autrement elle n’a pas sa raison d’être.
Les législateurs ne semblent pas conscients du nouveau danger qu’ils font peser sur les têtes par leur attitude de tolérance inappropriée. Si la tolérance bien placée est louable, trop de tolérance peut facilement s’apparenter à la lâcheté.
On sait que les tribunaux décident de chaque situation qui leur est soumise, on connaît tous les accommodements (au Québec, on les qualifie depuis peu de raisonnables) accordés au fil des ans et on s’aperçoit que le ciment qui unissait la société québécoise et canadienne et celui très fragile qui lie les ethnies se désagrègent lentement. On ne semble pas être conscient de renoncer à des principes alors qu’il serait plus logique de les maintenir. D’un autre côté la société tolère l’intolérance. Une acceptation réciproque implique, à mon humble avis, une volonté d’intégration de la part des immigrants.
Bien vôtre,
Andréa Richard