Je trouve presque drôle le constat que l’on fait du sondage CROP-La Presse au sujet de la popularité des chefs, comme si ce critère est le critère des critères. Les medias ont réussis à nous entrer dans la tête qu’une campagne électorale ne se fait que sur la popularité des chefs. Je trouve cette approche très dommage car elle biaise les vrais enjeux. Au-delà de la popularité des chefs, on élit un gouvernement sur les enjeux politiques que les partis ont à offrir. Allons-nous un jour comprendre cela?
Moi ce qui m’importe c’est d’avoir un parti politique qui, par son programme, me rejoint dans mes besoins, de ce à quoi j’aspire. C’est ainsi que la souveraineté est, pour moi, une finalité à laquelle je désire accéder. Pour moi le plein contrôle de nos pouvoirs politiques et économiques est absolument nécessaire pour pouvoir gouverner convenablement la société distincte que nous sommes.
Actuellement deux partis m’offrent cette option d'accession à la souveraineté, le Parti Québécois et Québec Solidaire. Lorsque je regarde les deux partis en question, force est d’admettre que le Parti Québécois est le seul parti qui peut me permettre de prendre le pouvoir demain matin et pouvoir mettre en marche le processus vers l’accessibilité à la souveraineté. Plusieurs atouts militent en ce sens. D’abord l’équipe, le Parti Québécois possède une députation actuelle excessivement relevée avec beaucoup de candidats ministrables. On pourrait dès demain matin prendre le pouvoir et tout de suite être en fonction car bon nombre d’entre eux ont l’expérience politique ainsi que de la procédure parlementaire.
Ce qui est un atout, car rappelez-vous la soudaine popularité de l’ADQ de Mario Dumont en 2007, le parti n’a pas su relever son simple rôle d’opposition officiel, imaginez s’il avait pris le pouvoir. C’est un « pensons-y bien avant de se tourner vers un mouvement politique sans structure ou un parti sans colonne ».
Cette soudaine mouvance de la population n’est que le fruit d’une information biaisée des medias qui plutôt que de s’attarder à faire la différence entre les différents enjeux politiques des partis, vont plutôt nous parler de la popularité de tel candidat ou de telle candidate, chef de leur parti, auprès de l’électorat. Je n'embarque pas dans cette philosophie.
Je suis de ceux qui croient que madame Marois a tous les atouts pour bien diriger son parti et éventuellement le gouvernement ne serais-ce qu'en regardant son impressionnante feuille de route de parlementaire et aussi de l’avoir vu à l’œuvre avec son équipe durant la dernière année.
Actuellement, on se croirait à une télé réalité. J’ose espérer que je me trompe.
Roger Kemp, Trois-Rivières
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé