Le 28 mai, j’ai écrit que Le monde occidental s’effondre si vite que je craignais d’avoir à vivre sa disparition. Mon article traitait de l’aggravation de la diabolisation des Blancs, qui leur fait perdre la confiance en eux. La culpabilité qui leur est inculquée, les incite à accepter d’être discriminés au profit des migrants arabes, africains et hispaniques, que les dirigeants d’entreprises cupides et les politiques aveugles ont introduit dans le pays.
La politique identitaire du parti démocrate avantage les migrants à peau plus sombre qui se présentent en victimes du visage pâle agresseur. De la même manière que les Juifs ont découvert l’avantage d’intoxiquer les Gentils en leur inculquant de la culpabilité, les Arabes, les Africains et les Hispaniques l’ont fait aussi.
Le naufrage psychologique et émotionnel n’est pas la seule forme d’écroulement en cours aux États-Unis et dans le monde occidental en général. Il y a aussi la débâcle économique et sociale, en particulier aux États-Unis. Aujourd’hui, en grande partie à cause de la délocalisation, les grandes villes étasuniennes jadis industrielles, comme Détroit, Saint-Louis, Cleveland, Flint dans le Michigan, Gary dans l’Indiana, ont perdu 20% de leur population.
La déliquescence sociale est manifeste dans la montée du nombre de sans-abri. Los Angeles, San Francisco et Seattle comptent d’importantes populations de sans-abri qui campent dans les rues, les parcs et les quartiers huppés des villes, comme Venice Beach. [NdT : À San Francisco, comme les SDF se soulagent à même la chaussée, depuis que la municipalité de gauchistes à-la-Clinton ferme les toilettes publiques le soir, la ville sent franchement le caca.]
À Los Angeles, les étrons et les ordures qui encombrent les rues, ont provoqué une invasion de rats et de puces. Les conditions sanitaires périlleuses font que les autorités médicales prévoient là-bas pour cet été une grande épidémie de maladie infectieuse. Craignant une épidémie de typhus à cause de l’infestation des rats, les tapis de l’hôtel de ville infestés de puces sont enlevés.
Pour les contribuables déjà pressurés, les coûts explosent. Ainsi, à Los Angeles en 2016, les électeurs avaient accepté de financer 1,2 milliard de dollars 10 000 logements pour sans-abri. Il y a trois ans, le coût prévu s’élevait à 140 000 dollars par logement. Maintenant, c’est 500 000 dollars l’unité. Comme l’a rapporté un journal, dépenser un demi-million de dollars pour construire un logement locatif basique, afin de permettre à une famille sans abri de s’abriter de la pluie, ne paraît pas être une idée viable.
Parmi les solutions à l’étude, il y a les camps de réfugiés et la refonte de la politique d’accueil des millions de gens venus de pays pauvres et instables. Nous sommes en train de nous appauvrir sans alléger la pauvreté dans le monde. Pour chaque personne accueillie aux États-Unis, des dizaines de milliers restent. Déjà, des régions ressemblent aux Indes d’il y a 100 ans.
L’assistance aux sans-abri profite au moins aux organisations libérales et progressistes, qui amassent fric et pouvoir pour lutter contre ce problème aux dépens des contribuables.
Autre signe de déliquescence sociale, la montée de la violence. Au cours du week-end du Memorial Day, 42 zèbres ont été flingués à Chicago. MS-13, le gang de voyous formé à l’origine par des migrants salvadoriens et honduriens, a développé son activité depuis la Californie jusqu’à Long Island, et il envahit maintenant les Hamptons. Pour se protéger, les résidents installent des fenêtres à l’épreuve des balles, des portes d’acier et des pièces sécurisées dans leurs maisons.
Autre signe de déliquescence sociale, les problèmes croissants liés à l’eau. Le problème de Flint dans le Michigan est bien connu, mais beaucoup d’autres ont bénéficié de moins de publicité. L’Hôpital Henry Ford et le Département de la santé de Detroit font état d’une augmentation considérable du nombre de maladies transmises par l’eau.
Ce n’est qu’un avant-goût de l’accélération de la déliquescence sociale. Les lecteurs vont écrire pour demander pourquoi je n’ai pas inclus ceci, cela et la débâcle des soins de santé. La réponse est que ceci n’est qu’un article, pas un livre.
Ce que nous vivons, c’est l’échec du gouvernement sur tous les plans. Des sommes énormes sont dépensées dans les guerres et pour les fomenter, pendant que Los Angeles est face à une épidémie de typhus. Pendant deux décennies, pour le compte d’Israël, les États-Unis ont dépensé des milliers de milliards de dollars dans les guerres au Moyen-Orient. Washington les appelle ‘guerre au terrorisme’ pour dissimuler ses véritables intentions et la motivation de la barbarie qui a tué, mutilé, rendu orphelin et déplacé des millions de gens. L’une des conséquences de ces guerres insensées a été de radicaliser les Musulmans contre les Occidentaux, alors même que les États-Unis et l’Europe faisaient venir dans leurs pays des millions de ces gens déplacés.
Les pays dont la population est hétérogène sont déjà désavantagés par la désunion, mais c’est de la folie de faire venir un nombre considérable de gens qui ont toutes les raisons de vous haïr. Une fois là, la politique identitaire transforme la haine en arme contre la population blanche.
Si un pays décidait de se suicider, il ferait exactement ce que font les États-Unis et l’Europe. C’est ce problème qui est grave, et non pas l’Iran, la Corée du Nord, le Venezuela, la Syrie, la Russie ou la Chine. Il est probable que la politique identitaire est à présent si ancrée dans les institutions, comme dans l’enseignement élémentaire de New York, que la désunion est désormais une spécificité acquise des États-Unis.
Les problèmes largement non identifiés qu’affrontent les États-Unis, submergeraient même un pays unifié. Mais pour un pays aussi désuni, il est difficile d’envisager un dénouement favorable.
Original : www.paulcraigroberts.org/2019/05/29/western-supremacy-is-on-its-way-out/
Traduction Petrus Lombard