Simple et sensé, et ça marche!

La solution suisse aux problèmes de l'immigration.

Un exemple à suivre au Québec.

Tribune libre

Les Suisses, peuple si neutre et modéré par nature, ont décidé en 2006 par voie de référendum démocratique de mieux baliser les excès d'une politique d'immigration qui effritait petit à petit l'identité nationale. La plupart des pays occidentaux sont en train d'emboîter le pas vers une immigration plus sélective ouvrant ses portes aux occidentaux, les mieux susceptibles d'intégration réussie sur le plan du respect des valeurs fondamentales de nos sociétés modernes.

Début des extraits tiré du journal Le Monde (24-09-2006):

Les Suisses ont voté à 68 % en faveur d'une loi bien plus sévère sur l'immigration et à 67,8 % pour durcir les conditions d'accès au droit d'asile. Aucun des 26 cantons ne s'est opposé à la nouvelle réglementation. Les résultats du referendum organisé dimanche 24 septembre 2006 sont clairs.

Le président de l'Union démocratique du centre Ueli Maurer s'est déclaré satisfait dimanche de cette victoire. L'UDC est devenu le premier parti suisse en 2003 avec un programme visant particulièrement les "abus" du droit d'asile. Sur ses 7,3 millions d'habitants, la Suisse compte 21 % d'étrangers.

"Je ne veux pas de ghettos à la française", a plaidé Christophe Darbellay, le président du Parti démocrate-chrétien.

La loi sur l'immigration revient quant à elle à interdire la venue en Suisse d'étrangers non européens qui ne seraient pas recrutés pour un poste de travail précis. Les candidats devront prouver qu'ils disposent de qualifications professionnelles particulières et qu'aucun travailleur suisse ni européen n'a été trouvé pour occuper le poste en question.

(fin des extraits).

Ces mesures simples et pratiques contribuent à préserver le mode de vie, les valeurs, la culture d'un peuple pacifique et enraciné, comme le sont également les Québécois. Qu'elles nous servent de modèle. Exigeons un référendum exécutif sur la question en 2010.

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 décembre 2009

    Bonjour Monsieur Labrie,
    Bravo à la Suisse qui sait se tenir debout face à cette immigration qui déferle, actuellement, partout dans le monde pour saper et amoindrir les identités nationales afin que le néolibéralisme ait le moins d'entraves possibles pour accumuler davantage de profits. La Suisse étant un pays indépendant, il est beaucoup plus facile pour ce pays de contrôler son immigration qu'ici, au Québec, qui doit vivre sous la tutelle d'Ottawa. M.Noël, dans un récent article sur le sujet, disait que 2 immigrants sur 5 au Québec sont choisis par le gouvernement fédéral, évidemment pour tenter de maintenir autant que possible le bilinguisme institutionnel au Québec.
    L'objectif que nous devons viser, nous Québécois, c'est de continuer à travailler fort pour l'indépendance du Québec mais il va falloir que la classe politique souverainiste se grouille un peu plus le c.. parce que ça n'aide pas le moral des troupes. Le commentaire de M. Hachey, suite à votre article, est assez éloquent à ce sujet. Le jour que les dirigeants péquistes cesseront d'avoir peur de la minorité "CANADIAN" du "West Island" de Montréal et qu'ils prendront le peloton d'une grosse manifestation indépendantiste en direction de Westmount; là, je les prendrai au sérieux! Ça ne me rentre pas dans la tête qu'une minorité d'à peine 8% de la population québécoise fasse ramper la majorité et le gouvernement à Québec. J'ai trouvé un bon slogan pour les dirigeants souverainistes: "En avant les braves, les v'là, sauvons-nous!" Sur ça, je vous souhaite un Joyeux Noël!
    André Gignac le 24-12-09

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    23 décembre 2009

    N'oublions pas le récent référendum, en Suisse, en rapport avec les minarets.
    Bien qu'ils soient peut-être un peuple modéré, mais ouvert, lee Suisses néanmoins ont exprimé clairement le fait qu'ils ne souhaitent pas voir être islamisés différents quartiers de leurs villes.
    Appellons cette attitude-là, demeurer polis mais fermes, face aux nouveaux arrivants (se croyant peut-être au Canada!) qui veulent reproduire leur vie étrangère en pays d'accueil.

  • Marcel Haché Répondre

    23 décembre 2009

    M. Labrie
    Vous n’espérez pas, j’espère, que Pauline, Gilles et Françoise, se lancent dans l’aventuuure de simplement évoquer, peut-être, du bout des lèvres, avec mille précautions, des « si » à profusion, de même que des excuses sincères, par avance évidemment, d’évoquer, dis-je, de la façon la plus détachée dont ils sont capables, que Nous pourrions peut-être, nous-mêmes, décider de la façon de Nous affirmer pour Nous libérer. (Plus emberlificoté que cela, tu meurs, n’est-ce pas ? Ou tu restes 100 ans dans l’opposition… )
    Mais de Nous libérer de quoi ?
    Réponse : non pas de « quoi », mais de qui, c’est-à-dire de nous, et ici il faut écrire nous avec une minuscule…
    La liberté ? Ne suffit-il pas à notre trio d’évoquer quelques fois, obligés, au passage, le pays…Le « pays », plutôt que l’ « indépendance », plutôt que la « liberté ».
    M. Labrie, nos partis souverainistes ne parlent ni d’immigration, ni de référendum, ni d’élections décisionnelles, ni référendaires. Leur seule feuille de route, ce sont les élections complémentaires. Ah ça, les « complémentaires », ils sont là ! Pour le reste, ils ne parlent ni d’indépendance, ni de liberté, ni de Nous.
    Simplement évoquer, (évoquer !), que Nous sommes là depuis si longtemps les terrifie, car ce serait aussi évoquer qu’il y a Eux. Pourtant, Nous souhaitons tellement que les Eux deviennent des Nous. Mais cette simple évocation terrorise nos partis souverainistes. Préfèrent mariner 100 ans dans le main stream…
    Un redressement national est pourtant nécessaire. C’est possible. Les suisses, eux, n’abdiquent pas, malgré qu’ils soient éminemment pacifiques. Mais tout cela pose au préalable un redressement (bien avant qu’une Union) des partis souverainistes. Cela pose au préalable que le P.Q., le Bloc et surtout Q.S., puissent relever un premier genou de leurs fâcheuses positions.
    En politique, cela s’appelle avoir du nerf !

  • Archives de Vigile Répondre

    23 décembre 2009

    La neutralité est un mythe à déconstruire et la Suisse se veut plutôt un état banquier. Ce qui n'empêche pas de suivre les modèles de référendum qu'ils adoptent. Il est naïf de penser que quelqu'un (ou un état, le pire des concepts) puisse prétendre à la neutralité. Ce pays, comme tous les autres, participe (par sa soi-disant neutralité) aux crimes de guerre commis sous l'égide des religions. La Suisse n'est que le reflet de l'indifférence collective que crée le capitalisme pour maintenir ses structures...