La réaction étrange de M. Trudeau face au décès de Marrisa Shen

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Trudeau mis en face de sa politique migratoire délirante

Le 17 septembre dernier, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, s'est entretenu avec Paul Wells de Maclean's sur plusieurs questions politiques.


Interrogé sur ce qu'il pensait de l'arrestation d'Ibrahim Ali à la suite du meurtre de Marrisa Shen en Colombie-Britannique, le premier ministre a suscité la stupéfaction chez bien des internautes. En fait, ce ne sont pas tellement ses réponses qui ont choqué certains Canadiens, mais plutôt ses rires déplacés et ses sourires étranges.


Le meurtre présumé de Marrisa Shen


Rappelons que Marrisa Shen, une jeune fille de 13 ans, avait été portée disparue le 18 juillet 2017 avant que la police ne retrouve son corps dans le Central Park de Burnaby.


Ibrahim Ali, un réfugié syrien âgé de 28 ans, avait été formellement accusé du meurtre au premier degré de la jeune fille et avait été appréhendé le 7 septembre dernier à son domicile par L'Équipe intégrée d'enquête sur les homicides de la GRC (IHIT).


La réaction de Justin Trudeau


Bien que M. Trudeau ait affirmé que le meurtre de la petite Marrisa était une véritable tragédie, le premier ministre s'est contenté de répondre qu'il s'en remettait au système de justice pour juger de l'affaire.


Questionné par M. Wells sur ce qu'il pensait des personnes qui prétendent que la présence d'individus comme M. Ali résulte de l'arrivée massive de réfugiés syriens depuis 2015, M. Trudeau, d'un air narquois, a répondu « qu'il ne faisait pas partie des personnes qui tiennent de tels propos ».


Les rires et les sourires de M. Trudeau ont cependant fait réagir de nombreuses personnes sur Twitter. Ainsi, l'une d'entre elles a écrit : « Ça en dit beaucoup sur la personnalité de notre premier ministre autoproclamé féministe quand il fait peu de cas du meurtre d'une jeune femme ». Un autre internaute a dit : « Un sourire suffisant, un petit rire [...]. Un meurtre est survenu et cela n'est pas une réponse appropriée de qui que ce soit, encore moins d'un premier ministre. »


Bref, les citoyens ont été plusieurs à juger que le comportement du premier ministre a été inapproprié, voire inquiétant.