Avec Madame Andrée Ferretti, et sans doute
avec d’autres, je crois qu’avec cette course à
la chefferie nous risquons de courir une fois
de plus dans les fossés à côté de la route qui
mène à l’indépendance.
Ou, pour varier la façon de le dire: on risque
une fois de plus, depuis 1995, de croire que
les wagons peuvent tirer la locomotive de
l’indépendance. Les wagons, comme
l’éducation, la santé, l’environnement et
autres questions dont un peuple normal doit
se préoccuper. Mais un parti qui veut
l’indépendance de son pays, met la
locomotive indépendance à la tête des
wagons, et il prend soin de toujours relier les
wagons à sa locomotive.
Monsieur Péladeau est entré en politique
pour faire du Québec un pays et non pour
bien gérer la belle nation provinciale. C’est
d’abord pour cela qu’on veut l’accompagner.
C’est parce que le Parti Québécois a dilué
son idéal d’indépendance dans une bonne
gestion provinciale que, dégoûtés de tant
d’équivoques et de démissions, les Québécois
indépendantistes ont délaissé ce parti devenu
un mélange identifié NOUI ou OUIN.
C’est pour sa prise de position franchement
québécoise que le Canada anglais et nos
Canadians-québécois en veulent à mort à
Monsieur Péladeau et sont prêts à utiliser
contre lui toutes les basses manoeuvres dont
ils ont le goût et le secret. Jean Pelletier, au
nom de Jean Chrétien et du Canada anglais,
nous a dit qu’ils étaient en guerre contre
nous. Et ils ne cessent de nous le prouver.
On peut bien dire que c’est une guerre à
mort. Et le mort, ce serait nous. On ne
défend pas sa vie avec des slogans de bonne
gouvernance de commis provinciaux.
Qui, ces ennemis veulent-ils voir à la tête du
Parti Québécois? N’importe qui, mais pas
Péladeau. Leur instinct ne les trompe pas; et
cet instinct pervers est pour nous un phare
aussi éclairant que La Presse, The Gazette,
le Roc et nos partis canadian-québécois.
Tous unis, en block, contre celui qu’ils veulent
éliminer, parce que trop Québécois.
Bassement, ils l’accusent de conflit d’intérêt;
c’est un prétexte, une de leurs vertueuses
fourberies.
Alors, qu’on installe la locomotive à la bonne
place: devant, pas après les wagons, ni même
au milieu des wagons. Et pour ce faire,
mettons comme conducteur de la locomotive
Indépendance celui qui veut d’abord et avant
tout l’indépendance du Québec.
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2015Excellent texte! Mon pays, ce n'est pas le Canada, mon pays, c'est le QUÉBEC! PÉLADEAU! PÉLADEAU!
André Gignac 1/5/15
Marcel Haché Répondre
1 mai 2015Tout l’électorat sait parfaitement pourquoi P.K.P. est venu en politique. Personne ne peut douter de la Destination qui le porte.
Quelle importance alors que la « locomotive » soit en avant au milieu ou à la fin du convoi si, à la fin, le train entre dans la bonne Gare ?
C’est déplorable cette manie de déconsidérer la gouvernance provinciale. Celle-ci est au cœur de l’Indépendance et, de ce fait, absolument incontournable.
Gilles Lapointe Répondre
30 avril 2015«Je suis indépendantiste,je suis Québec, depuis 1960 depuis que j'ai compris que les anglos-saxons nous détestaient et qu'ils nous traitaient en subalernes. ET que la Confédération canadienne n'en est pas une , c'est une Fédération centralisatrice qui ne tient pas compte des besoins des Québécois, fondateurs de ce pays; nous sommes devenus une multiculture comme les émigrants venus de partout. Le Canada ,le ROC ne nous considère pas. RIEN , NIET ,. Alors joignons celui qui veut nous-y conduire à l'indépendance et à notre propre constitution.
JE SUIS QUÉBEC.»
Jean-Claude Michaud Répondre
30 avril 2015C'est la raison pour laquelle je me suis rallié à PKP car je vois que nos ennemis souhaitent avoir un autre chef à la tête du PQ que lui car il leur fait peur.
Un beau slogan que vous proposer pour les pancartes électorales du PQ à la prochaine élection : Un parti qui veut l’indépendance de son pays !!!!
J'aimerais bien ce slogan clair, franc et accrocheur !!!