Selon une étude, le pourcentage d’enfants québécois de 10-12 ans ayant un Trouble déficitaire d'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) traité par un médicament psychotrope, tel le Ritalin, est de 13,97 %, alors que dans le reste du Canada, il est de 5,08 %. Pour les jeunes de 13 à 17 ans, le taux est passé de 3,4 % à 9,9 % entre 2006 et 2015, soit l’équivalent d’un jeune sur dix.
À mes yeux, les intervenants d’aujourd’hui, parents et éducateurs, sont devenus intolérants à la turbulence chez certains enfants qu’ils identifient trop rapidement avec un TDAH au lieu de travailler en amont avec certains spécialistes, tels des psychoéducateurs, sur les causes de l’anxiété de ces jeunes.
Or, comme le Ritalin est devenu la solution la plus rapide, les jeunes sont gavés de médicaments psychotropes qui, en réalité, ne font que surseoir à leurs problèmes d’attention… Dans ces circonstances, ne serait-il pas temps de porter un regard critique sur la génération Ritalin, et de s’asseoir avec nos jeunes pour tenter de découvrir les origines de leur turbulence et de leur manque d’attention?
À cet effet, vous me permettrez de risquer deux éléments de réponses, à savoir la dépendance aux écrans d’ordinateurs et le manque d’activités physiques…
Autre piste de solution
« Quand un enfant gère bien son stress de performance ou les tensions qui peuvent survenir dans la cour de récréation, il est disponible à l'apprentissage», Cela est censé contribuer à réduire la nécessité de recourir à des médicaments comme le Ritalin pour traiter les enfants jugés turbulents ou inattentifs par leurs profs ».
Joël Monzée, docteur en neurosciences
www.yoopa.ca/education/developpement-de-lenfant/ritalin-linquietude-grandit
Henri Marineau, Québec
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