La France était paralysée jeudi par de multiples grèves générales qui touchaient notamment les écoles, le transport aérien, les déplacements en train et d’autres services publics.
Les syndicats organisaient aussi des dizaines de manifestations.
De brèves échauffourées ont éclaté dans la ville de Nantes, entre les manifestants et des policiers munis de canons à eau.
Le secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail, Laurent Berger, a expliqué sur les ondes de la radio RTL qu’il s’agit d’un avertissement au gouvernement du président Emmanuel Macron.
Les grévistes répondaient à l’appel de sept syndicats en riposte aux mesures économiques de M. Macron.
Les fonctionnaires réclament de meilleurs salaires et dénoncent l’abolition prévue de 120 000 emplois d’ici 2022.
Les employés de la Société nationale des chemins de fer (SNCF) ont rejeté les projets du gouvernement de moderniser le transporteur avant d’ouvrir le secteur des déplacements ferroviaires à la concurrence. Les syndicats de la SNCF ont prévu des grèves en avril, en mai et en juin.
Environ 30 % des vols qui devaient se poser à Paris ou y atterrir auraient été annulés. La SNCF a dit que 40 % des trains à grande vitesse et la moitié des trains régionaux étaient en service.