La foresterie au Québec, un véritable panier percé depuis plus de 100 ans!

Tribune libre

La foresterie au Québec, un véritable panier percé depuis plus de 100 ans!
Contrairement à la plupart des textes sur Vigile qui nous invitent à voir certaines vidéos à la toute fin, j’aimerais vous offrir cette vidéo avant la lecture de mon article. Un petit cadeau à vous vigiliens.

www.nfb.ca/.../Canada_vignettes_la_valse_du_maitre_draveur
Ce qui est surprenant dans cette vidéo, c’est l’importance de la foresterie dans les mœurs Québécoise. La passion du travail et la bonne humeur entre ces hommes de chantier me rappel l’énergie déployer de nos chers parents pour subvenir aux besoins de la famille.
Voir aussi la vidéo de Félix Leclerc maître draveur.
Qui n’a pas entendu parler d’histoire de bûcheron qui travaille en forêt durant l’hiver pour gagner sa pitance et retrouver sa douce au printemps pour grossir la famille. Passer l’hiver en forêt à bûcher, éloigné de leurs familles et loin du confort n’était pas de tout repos.
Petite anecdote à ce sujet. À l’âge de 17 ans, après une longue et dure journée à bûcher dans le bois, déjà tout mouillé de sueur de la tête aux pieds, mon père retourna au camp pour aller se reposer pour le lendemain. Il dût marcher 1 mille dans une neige qui labourait ses hanches et le froid commençait à saisir ses pieds. Ce n’est qu’après deux heures de marche qu’il entra au camp vers la brunante pour se réchauffer. Il fallait faire vite pour allumer le Box Stove « poêle à bois » car plus le temps passait, plus le froid devenait insupportable.
Après 15 minutes de surchauffe du poêle à bois, il enleva ses bottes, ses bas et le reste de ses vêtements pour les faire sécher.
Ce n’est qu’après avoir pris son repas réchauffé sur le poêle, qu’il s’aperçut qu’il lui manquait plusieurs orteils; terrifié, il les retrouva dans ses bas en les renversant sur le vieux plancher de bois, elles étaient toutes noircies par le froid.
***
Comment un père peut-il être à ce point dur envers son fils.
Après avoir bûché tout l’hiver, mon père demanda à son père la possibilité d’avoir une calotte en cuir pour protéger sa tête contre la neige qui tombait du haut des arbres lorsqu’il bûchait. La tuque de laine tricotée serré par sa mère ne suffisait plus.
Quelques jours avant la nouvelle corvée, quelque part en janvier, son père arriva avec une calotte de cuir flambant neuve et lui balança par la tête. MERCI Pa, s’exclama mon père. Aussitôt, une voix forte traversant la cuisine se fit entendre. « Cé pas dé remerciements qu j’ veux, CÉ D’LOUVRAGE ».
C’est quand même incroyable l’emprise du clergé, les politiciens ou les industriels anglo-saxons sur le peuple québécois à cette époque. Aurions-nous été, contre notre gré, programmés d’avance à rester un petit peuple? J’en doute!
***
Les McLarens partent le bal en 1906
La tactique des industriels forestiers depuis l’ère Duplessis et Sir Wilfrid Laurier a toujours été basée sur les espoirs de relance. À condition que l’État fouille dans ses coffres. Autrement dit, dans nos poches. Si on calcule le nombre de fois que l’État est venu en aide dans cette industrie depuis 100 ans, on pourrait facilement parler de plusieurs milliards versés par l’État pour venir en aide à la foresterie. « Genre scandale de la CDPQ sur une période de 60 ans » Bordel, c’est de l’argent.

En approfondissant ma recherche sur le net j’ai trouvé la grève de Buckingham de 1906. C’est alors que j’ai compris l’ampleur du pouvoir de ces industriels forestiers depuis plus de 100 ans.
Voir : http://grandquebec.com/histoire/greve-de-buckingham/
Nous n’en sortirons jamais. Nos ressources naturelles passeront toujours entre les mains d’étrangers. Que ce soit les mines exploitées par Osisko à Malartic qui ne se gêne pas pour exproprier un village complet pour faire la piastre, ou la compagnie Century Minning de Val D’or dont la présidente aujourd’hui congédiée, Miss Peggy Kent, souvenez vous, c’est elle qui nous traitait de maudits français. Voir la vidéo 2 de 2 à la minute 6 :45
http://www.radio-canada.ca/emissions/enquete/2009-2010/Reportage.asp?idDoc=95284
Que notre forêt, nos énergies fossiles et notre or bleu fassent l’envie d’industriels sans scrupule, je ne suis plus capable. Ils sont prêts à défigurer nos villes et villages en installant des torchères géantes à l’allure de rampe de lancement de fusée de l’espace pour siphonner le gaz de schistes et massacrer notre environnement, je ne suis plus capable.
Que Pepsi Co prenne notre eau presque gratuitement en nous la revendant à fort prix, je ne suis plus capable.
Excusez-moi si je sors du contexte, je dois me défouler.
Bastarache : Fava, Ryan, Dérico.Gomery : Chrétien, Guité.DesmaraisGesca.Pu capable. Talisman, Tamoul, Tremblay. Pu capable. Paterson, Johnson, Molson, Samuelson, Peterson, William, Fournier, St-Pierre, Pratt, Cherry, Ecclestone, Mc Donald, PFK, BRICK, Les Denis Drolet le shamwow et le Magik Boulshit.
Pu capable
Le PLQ, FTQ, PQ, ADQ, CCQ,, CDPQ, FMI, OCDE, ALENA, AL-QAIDA, ALBERTA, CANADA, ANANANA, NANANANA, HEY HEY GOOD BY.
Ha Oui ! J’oubliai, JJ. Charest. OUFF! PU CAPABLE.
Autres liens.
À lire
http://akakia.blogspot.com/2007/01/abitibi-bowater-est-ne-attachez-vos.html
http://www.memoireduquebec.com/wiki/index.php?title=AbitibiBowater_(entreprise_industrielle)
AbitibiBowater - Les parasites | Le Devoir


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3 commentaires

  • André Taillon Répondre

    12 septembre 2010

    Pas de changements sans cassure.
    Félix Leclerc

  • Archives de Vigile Répondre

    12 septembre 2010

    Il aura fallu des siècles pour abolir l'esclavage. Et depuis temps ce qui s'est passé et se passe encore aujourd'hui est plus sournois.
    Nous assistons à une nouvelle forme d'esclavage des individus et des peuples.
    Il est plus que temps de nationaliser nos richesses naturelles (forêts, mines, eau), sinon nous nous retrouverons sur la terre de Caën.

  • André Taillon Répondre

    12 septembre 2010

    Je voulais m’assurer que vous puissiez lire cet article.
    AbitibiBowater - Les parasites
    Jean-Robert Sansfaçon 30 août 2010 Actualités économiques
    Il y a une semaine, AbitibiBowater annonçait la fermeture définitive de deux autres usines de papier, l'une à Gatineau et l'autre à Dolbeau-Mistassini. Ni les autorités, ni les travailleurs, ni les membres des comités de survie qui se creusent la tête pour sauver leurs usines n'avaient été prévenus de la décision livrée par simple communiqué de presse. Dans le cas de Dolbeau, l'usine de papier était le seul gagne-pain industriel d'importance de la région. À moins de trouver autre chose à produire que du papier concurrent, c'est la survie même de la région qui est en jeu.
    Ce manque de savoir-vivre typique de la direction d'AbitibiBowater est d'autant plus choquant que voilà une compagnie qui exploite nos forêts depuis cent ans en profitant de droits de coupe exclusifs et d'ententes plus que généreuses avec Hydro-Québec et le gouvernement provincial. Même après avoir frôlé la faillite et s'être placée sous la protection des tribunaux, l'an dernier, l'entreprise a eu droit à une garantie de prêts de 120 millions de dollars de la part de Québec.
    Toujours sous respirateur artificiel, AbitibiBowater présentera bientôt son plan de restructuration à ses créanciers, dont ses propres travailleurs à qui elle doit des millions sous forme d'indemnités de départ, de contributions à la caisse de retraite, etc. En fermant Gatineau et Dolbeau maintenant, sans attendre le retour à la normale, elle contourne les règles habituelles et économise beaucoup d'argent sur le dos de ses employés.
    L'industrie du papier traverse une crise majeure, mais, dans le cas d'AbitibiBowater, l'entreprise est elle-même responsable de ses déboires pour s'être lourdement endettée en multipliant les acquisitions à prix très élevés au cours de la décennie. Lorsque la crise est survenue, en 2008, il a fallu fermer les usines les moins rentables et congédier 6000 employés pour réduire les coûts.
    À Terre-Neuve, la fermeture des installations de Grand Falls a tellement choqué le premier ministre Danny Williams qu'il a fait adopter une loi d'expropriation des territoires de coupe, des barrages et de l'usine de papier. À Bay Street, on a crié au socialisme, mais comme Terre-Neuve est devenue une province qui revendique ses droits, c'est Ottawa qui a accepté de verser 150 millions à AbitibiBowater après avoir été poursuivi en vertu de l'accord de libre-échange (ALENA).
    Même si elle ne produit plus de papier dans la région du Lac Saint-Jean, AbitibiBowater y détient toujours plus de 80 % des droits de coupe exclusifs et refuse de laisser quelque concurrent que ce soit reprendre ses installations. Or, contrairement à Terre-Neuve, notre propre gouvernement du Québec ne fait rien pour protéger les siens.
    Combien de temps encore faudra-t-il endurer des élus qui se comportent en entremetteurs serviles de ces parasites sociaux que sont les AbitibiBowater de ce monde?