La der des collabos : la langue française sur un chantier, c’est raciste

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En France, les dirigeants politiques et l'élite refusent maintenant de faire respecter l'article de la Constitution qui impose le français comme langue commune

Quelle horreur : des esprits avisés, avec Vincent You, demandent qu’on parle français sur les chantiers français, comme dans tous les pays du monde on parle la langue du pays sur les chantiers ! Mais nos élites  comme d’habitude ne raisonnent pas rationnellement et se déchaînent. Quelle preuve de xénophobie, de nationalisme exacerbé, quelle discrimination que cette mesure !…


« C’est insupportable, ça me met hors de moi, ce sont des relents de préférence nationale », a déclaré, jeudi 16 mars, Laurent Berger, secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT). « On peut rediscuter de la directive travailleurs détachés en Europe. Mais surtout pas ce type de mesure. C’est franchement à vomir »



Cher Laurent Berger, allez donc voir le plus proche gastro-entérologue et prenez du spasfon. Vos états gastriques ne nous concernent en rien et la bonne éducation demande qu’on n’en parle jamais.


Quant à la préférence nationale, elle existe partout sauf en France. Elle existe dans tous les pays qui se font respecter. Mais au respect de ses nationaux la France préfère le suicide collectif. A l’emploi des ressortissants français, nos gouvernants préfèrent celui des étrangers.


« C’est absolument scandaleux. C’est une clause purement électoraliste dans le cadre d’une campagne présidentielle. (…) On stigmatise les étrangers parce qu’ils ne parleraient pas assez bien français. » a dit Philippe Martinez de la CGT.


On ne les stigmatise pas, on leur demande pour leur propre bien-être, pour le nôtre et pour les intérêts du chantier, de capter un minimum de notre langue. Etes-vous déjà allé sur un chantier M. Martinez ? On ne demande pas aux étrangers de parler français en alexandrins, on leur demande juste de comprendre ce qui doit absolument être compris, pour eux, pour nous.


Jean-Claude Mailly, de FO, a fustigé une « clause politicienne » guidée par « de l’opportunisme politique« .


Oh là là en effet il faut avoir peur de Marine…


Du côté du Medef, Pierre Gattaz trouve que c’est une bonne idée de parler français sur les chantiers, mais aussitôt, prudent, repentant, comme s’il avait sorti une énormité, il avance qu’il ne faut pas pour autant tomber dans le communautarisme ou, comble absolu, le nationalisme :


« Il faut faire attention qu’on ne se recroqueville pas encore une fois sur nous-mêmes. (…) Vous commencez comme ça, et puis après vous commencez à faire du favoritisme, et puis ensuite vous fermez les frontières françaises, et puis vous finissez par sortir de l’euro. »


Comme si les Français n’étaient pas déjà trop bons, trop patients, il faut en plus les accuser de recroquevillement sur eux-mêmes.


Michel Sapin, de son côté, estime que cette clause est raciste, discriminatoire, inapplicable, et pour tout dire, illégale…


Le français est-il une race, M. Sapin ? On se demande ce qu’en penserait Leopold Sedar Senghor, poète en français à ses heures. Le français est-il une discrimination, alors qu’il est un outil de communication, une culture, notre patrimoine ?


Gérard Larcher y est allé de sa contribution : Il juge notamment la mesure impossible à appliquer dans les Pyrénées-Orientales, en Alsace ou dans les Flandres, où se parlent aussi le catalan ou l’alsacien, ou le flamand.


La belle affaire : ceux qui parlent catalan ou alsacien dans les régions françaises concernées, parlent toujours aussi français. Eh oui les Lorrains pourraient être amenés à parler luxembourgeois, ils n’en mourraient pas car il s’agit de leur sécurité au travail.


« D’autant plus que d’autres pays pourraient demander la réciprocité. Que diraient les Lorrains qui travaillent au Luxembourg si ce pays leur demandait de parler luxembourgeois. »


Ah, voilà le problème ! Si on demandait aux Français de se mettre au croate ? Eh bien cher Gérard Larcher ils s’y mettraient. Il faut arrêter avec cette soi-disant incapacité des Français de se mettre aux langues étrangères, et de les prendre pour des imbéciles. De même que les travailleurs étrangers peuvent tout à fait se mettre au français, si on les aide un peu.


Quant à Cazeneuve, il remporte la palme des platitudes anti-France, en qualifiant la mesure de « clause Tartuffe » et accusant ses promoteurs du parti LR d’essayer d’en « tirer un profit électoral ». Dans un discours au Conseil économique, social et environnemental (CESE), il a estimé, mercredi, que cette mesure serait condamnée par « n’importe quel tribunal », car elle fait « obstacle à la concurrence d’entreprises étrangères faisant appel à des travailleurs détachés ».


Mais absolument pas, cher Monsieur Cazeneuve. Avez-vous donc oublié l’article 2 de notre constitution : « la langue de la république est le français » ? Il n’est donc pas encore illégal de parler français en France ! Vous, premier ministre – en sursis – devriez le savoir et n’avez aucune excuse de feindre de l’ignorer pour mieux nous estourbir.


On a donc pratiquement tout entendu, des états digestifs avariés de certains à la préférence nationale qui pour nos élites n’est qu’un gros mot. Mais voilà, ce n’est pas un gros mots mais une urgence pour nos travailleurs français, qui la réclament, à moins d’être abrutis par le lavage de cerveau ambiant.


Vertueuses et sélectives indignations. En matière de droit du travail, ou de contrat, la règle est toujours de parler la langue qu’on parle sur place. Cela a toujours été comme cela et il faut attendre maintenant pour s’en apercevoir ?


Chantal Del Sol dans le Figaro d’aujourd’hui écrit qu’on interdit bien le travail du chantier aux gens qui ne savent pas manoeuvrer les engins du chantier et que personne n’a l’idée de parler de discrimination. Or, maîtriser un minimum de la langue permet de mieux maîtriser les engins, la sécurité, tout ce qui concerne le travail. C’est une clé.


Ces indignations sont donc purement celles de faux-culs déconnectés idéologues vivrensemblistes qui se moquent bien des travailleurs en général et des travailleurs de chantier en particulier, et qui veulent que la France deviennent une auberge espagnole et un moulin ouvert à tous vents tant ils haïssent la France et veulent la détruire pour la remplacer par un gloubiboulga sans saveur et sans odeur. Même notre langue est continuellement attaquée dans ce but.


Maurice Druon, opposé aux réformes imbéciles de la langue française, disait : “Ma langue écrite, c’est ma patrie. Qui insulte ma langue écrite insulte ma patrie ». Aujourd’hui il ajouterait : qui veut faire disparaître ma langue est un traître.


Sophie Durand



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