Arthur Porter est bel et bien mort. Le directeur de l'UPAC, qui a envoyé les deux enquêteurs au Panama pour identifier la dépouille de l'ancien patron du CUSM, vient de dissiper tout doute.
«L'identification visuelle du corps d'Arthur Porter s'est avérée suffisante pour nous assurer formellement de son décès», a déclaré par voie de communiqué le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière.
La police procédera tout de même à l'analyse des données biologiques de l'homme qui n'aura jamais à subir son procès pour la plus grosse affaire de corruption de l'histoire canadienne. Mais le rapatriement au Canada de son corps n'est plus envisagé.
Hier, La Presse rapportait que la dépouille avait pu être observée par deux policiers à la morgue du Panama, et qu'elle correspondait à celle d'Arthur Porter. Les enquêteurs ont passé environ 90 minutes à l'intérieur avant d'en ressortir. Les appréhensions des policiers, qui craignaient que le cancer dont disait souffrir Porter ne l'ait rendu méconnaissable, ne se seraient donc pas concrétisées.
«Je salue l'équipe de la GRC qui a porté assistance à nos enquêteurs sur place, au Panama. Ceci est facilitant et nous permet de faire notre travail avec efficacité et rigueur», a déclaré le commissaire Lafrenière.
L'UPAC n'entend pas commenter davantage le sujet pour le moment.
L'ex-dirigeant hospitalier est décédé des suites d'un cancer du poumon, qu'il s'était lui-même diagnostiqué. À la suite de l'annonce de sa mort, la semaine dernière, les autorités ont annoncé vouloir non seulement obtenir des preuves tangibles de la mort de M. Porter, mais aussi continuer à suivre la piste de l'argent d'Arthur Porter.
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