L’instabilité persiste au ministère des Transports

70f6bc665c1329b0784f12131754c10e

Une instabilité entretenue à dessein par le gouvernement Couillard qui y trouve son compte





Après le départ de Jacques Daoust et de son ex-sous-ministre, Dominique Savoie, l’instabilité persiste aux commandes du ministère des Transports, qui risque d'avoir à se trouver un nouveau sous-ministre pour épauler Laurent Lessard.


Nommé en mai dernier après que sa prédécesseure, Dominique Savoie, ait été limogée dans la foulée de la controverse soulevée par Robert Poëti et son ex-analyste Annie Trudel sur la gestion du ministère des Transports, Denis Marsolais a été contraint de se retirer le mois dernier pour des raisons de santé.






Dominique Savoie







L’instabilité persiste au ministère des Transports




Photo d'archives Simon Clark





C’est depuis le sous-ministre adjoint des Transports, André Meloche, qui assure l’intérim, a confirmé l’attaché de presse du ministre Laurent Lessard, Mathieu Gaudreault.


Mais selon des sources qui se sont confiées à TVA Nouvelles, tout indique que l’absence de M. Marsolais sera malheureusement prolongée. À l’interne, certains craignent que cela retarde le ménage promis au sein du ministère des Transports.


«Bien qu'on espère le retour rapide de M. Marsolais, nous continuons notre travail et les réformes que le ministre avait entrepris continuent d'avancer», a signalé l’attaché de presse du ministre Lessard.


Une décision du Conseil exécutif


Son cabinet n’a pas voulu confirmer l’imminence d’une nouvelle nomination, puisqu’il s’agit d’une décision qui relève du Conseil exécutif, a-t-on indiqué à notre Bureau parlementaire.


C’est d’ailleurs au sein du ministère du Conseil exécutif que l’ex-sous-ministre des Transports, Dominique Savoie, a été tablettée par le gouvernement Couillard.


Mme Savoie, qui gagne toujours son salaire de sous-ministre à 210 000$ par année a été affectée plus précisément au Secrétariat aux emplois supérieurs, qui a notamment le mandat d’évaluer de conseiller le gouvernement et d’évaluer la compétence des personnes qui sont nommées aux plus hautes fonctions par le conseil des ministres.


C’est également derrière les règles de ce même Secrétariat aux emplois supérieurs que s’est récemment réfugié Laurent Lessard pour justifier la nomination, à l’époque où il était ministre des Affaires municipales, de l’ex-organisateur libéral John MacKay au poste de PDG de la Société d’habitation du Québec (SHQ). Remisé à la Régie du bâtiment par le gouvernement Marois, M. MacKay a finalement été promu par les libéraux au poste de PDG de la SÉPAQ, en juin 2015.




Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé