L'état du monde lamentable... sauf pour les très riches

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Alors que depuis les 25 dernières années et de façon plus prononcée depuis le depuis du 21e siècle, l'écart se creuse partout en Occident entre riches et pauvres et que de plus en plus de nos concitoyens ont besoin de recourir aux banques alimentaires, soupes populaires et comptoirs vestimentaires pour survivre, les très très riches continuent à prospérer de façon, comment le dire autrement, indécente.
http://www.independent.co.uk/news/business/news/billionaires-defy-the-worldwide-turmoil--and-get-even-richer-7544696.html
Et pourtant, ce sont eux, les plus riches, l'élite, qui possèdent la clé de la résolution des problèmes du monde. Car ce sont eux qui ont l'argent, les contacts, l'influence auprès des décideurs politiques, le sens de l'organisation, l'esprit d'entreprise etc...
Les plus démunis ont beau s'entraider, ils ne disposent pas des ressources nécessaires pour améliorer le sort de leurs confrères dans le malheur.
Au Canada, le 20% des familles les plus riches détient 75% de la richesse du pays.
Dans ce contexte, la responsabilité sociale de ce 20% est énorme.
Car, avec tout les ressources et l'influence de ce 20%, les choses vont changer seulement si ce 20% le veut bien.
Ce qui me chagrine, c'est qu'il semble que dans ce 20% de Canadiens riches, peu d'entre eux semblent dédiés à l'amélioration du niveau de vie des plus défavorisés du pays.
On peut le constater à la façon dont ce 20% vote quand vient les élections. Et on peut encore davantage le constater en tenant compte que ce 20% ne néglige pas d'aller voter et vote en nombre important.
Et pourtant ce sont ces citoyens plus à l'aise qui devraient, à l'instar de Michel Chartrand, militer pour l'amélioration du niveau de vie de leurs concitoyens dans le besoin. Car, quand tous vivent décemment dans un pays, il y a plus d'harmonie sociale, moins de criminalité et les gens sont plus heureux.
Un revenu de citoyenneté universel afin que tous puissent vivre décemment ne devrait pas être le cheval de bataille de la seule classe moins favorisée car les choses n'avanceront jamais.

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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mars 2012

    Un article récent en langue anglaise de monsieur Paul Craig Roberts confirme l'autre article que j'ai cité dans mon article:
    http://www.counterpunch.org/2012/03/12/the-land-of-the-mega-rich/

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mars 2012

    Monsieur Girard,
    Étant donné que je crois que l'amélioration des conditions de vie des classes défavorisées dépend en grande partie de l'intervention des gens des classes aisées parce que ces gens ont beaucoup d'influence, je me sens obligé de les flatter un peu.
    Il y a cependant une qualité qui surpasse toutes les autres, c'est celle de la compassion; et j'espère que de plus en plus de citoyens la développeront.

  • Hugo Girard Répondre

    11 mars 2012

    Je suis tout à fait d'accord avec votre commentaire sauf lorsque vous écrivez:
    "Et pourtant, ce sont eux, les plus riches, l’élite, qui possèdent la clé de la résolution des problèmes du monde. Car ce sont eux qui ont l’argent, les contacts, l’influence auprès des décideurs politiques, le sens de l’organisation, l’esprit d’entreprise etc..."
    On voit que vous considérez, peut-être en allez-vous même être le premier surpris, que les gens qui font parties de l'élite y font partie de par seulement leurs plus grands mérites.
    Croyez-vous que les gens de la base de la société n'ont pas de chance de salut sans l'effort concerté de cette élite que vous semblez admirer au plus haut point?

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