C’est fait: François Legault a officiellement adopté, lors d’un conseil des ministres spécial, lundi matin, le décret forçant la tenue d’une élection partielle dans Jean-Talon le 2 décembre prochain.
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C’était toutefois un secret de Polichinelle, puisque les pancartes électorales de la candidate caquiste, Joëlle Boutin, dévoilées dimanche, faisaient déjà mention de la date du scrutin.
Les dépenses électorales commencent donc à être comptabilisées à compter d’aujourd’hui. Dans les faits, si M. Legault avait attendu à la séance régulière du conseil des ministres prévue mercredi, les électeurs auraient tout de même été appelés à se rendre aux urnes le 2 décembre.
En effet, la loi électorale prévoit que l’élection partielle doit avoir lieu le cinquième lundi suivant la prise du décret.
Château fort libéral
Rappelons que cette élection partielle est rendue nécessaire à la suite du départ, le 30 août dernier, du dernier élu libéral de l’est de la province, Sébastien Proulx.
M. Legault avait prévenu qu’il attendrait la fin de la campagne électorale fédérale avant d’inviter les électeurs de Jean-Talon à se choisir un nouveau député.
«Puisque l’élection fédérale est passée, il est temps de donner l’occasion à la population de Jean-Talon de se doter d’une représentante ou d’un représentant à l’Assemblée nationale. C’est pourquoi nous avons pris la décision de déclencher, dès maintenant, cette élection partielle», a déclaré le premier ministre Legault, par voie de communiqué.
Le chef péquiste par intérim, Pascal Bérubé, confirmera lundi soir le retour de Sylvain Barrette, qui avait porté les couleurs du Parti québécois lors des élections générales de 2018.
Tous les députés de l’aile parlementaire libérale ont été invités pour leur part à venir appuyer la candidature de Gertrude Bourdon, qui sera annoncée officiellement mardi, vers 11h, dans un café du boulevard Laurier.
Les membres de Québec solidaire choisiront pour leur part entre quatre candidats à l’investiture, dont un, Frédéric Poitras, qui est appuyé par Manon Massé, Catherine Dorion et l’établissement du parti.
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