Poème lu à la soirée de poésie, tenue le 17 oct. 2013, au Côté-cour de Jonquière, sous le thème : Sang parchemin.
J’écrirai à l’encrevée,
Mon angoisse suprême
Que l’espoir d’une patrie à nous
Pourisse sur le bureau d’un tribunal
Fédéral
J’entrerai en transe en chantant
l’appel sublime des Falardeau,
Marti, Guevara,
Pour faire renaître l’espoir
Chez les Québécois
“El amor, madre, a la patria
no es el amor ridículo a la tierra,
ni a la yerba que pisan nuestras plantas;
Es el odio invencible a quien la oprime,
Es el rencor eterno a quien la ataca”
(Amor a la patria de José Marti.
Traduction :
L'amour, mère, de la patrie
N'est pas l'amour ridicule de la terre,
Ni de l'herbe sur laquelle poussent nos plantes;
C'est la haine invincible de celui qui l’opprime,
C’est la rancoeur éternelle pour qui l’attaque.)
«Je suis un peu de sang qui fertilise la terre
Je meurs parce que je dois mourir
Pour que vive le peuple»
(Texte anonyme, cité par Ernesto Che Guevara
Et repris par Pierre Falardeau, à la fin du film : 15 février 1839)
Gilbert Talbot
philopoète
Saguenay
L'amour de la patrie
À la mémoire des patriotes morts pour que naisse la patrie.
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2 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
20 octobre 2013p.s. Évidemment, les interprétations faites ici des comportements des "barbudos" nous viennent de récits écrits ou filmés.
Comme le dit l'auteur: "À la mémoire des patriotes morts pour que naisse la patrie." Les Patriotes, exilés ou pendus par l'Empire! Et la Patrie de plus en plus menacée.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
20 octobre 2013Falardeau souhaitait-il vraiment suivre les traces de Ernesto (Che) Guevara?
Plein d'idéal humanitaire, le jeune médecin parcourant l'Amérique du Sud sur sa moto d'époque rencontra tellement d'injustices de la part des gouvernements militaires, qu'il développa cette haine qui le poussa à tous les excès à traves la vengeance dans les combats de guérilla. Plus sanguinaire, même, que Fidel Castro qui tuait de sang froid, à bout portant.
Nous sommes nombreux au Québec, exaspérés par les interventions d'étrangers dans nos affaires. Quelques uns réclament la Révolution dans la rue! Ils ne pensent qu'au sang des autres. Réalisent-ils vraiment ce qu'impliquerait cette sorte de révolution? Nous sommes encore assez nombreux pour simplement VOTER!