Devant le rejet massif de l'entente de principe...

Jean-Martin Aussant prend position

Tribune libre

Devant le rejet massif de l'entente de principe conclue samedi entre le gouvernement et les associations étudiantes, le chef d’Option nationale plaide pour la tenue d'une commission parlementaire spéciale afin de résoudre le conflit étudiant.

Aux yeux de Jean-Martin Aussant, une telle commission permettrait de réunir à nouveau les acteurs de la crise, cette fois autour d'une même table à l'Assemblée nationale.

Pour le chef d'Option nationale, la hausse de 1778 $ sur sept ans que veut imposer le gouvernement aux étudiants québécois ne repose sur aucune étude formelle et n'est motivée que par une idéologie néolibérale.

À cet effet, Jean-Martin Aussant a d’ailleurs eu l’occasion de questionner directement la ministre de l’Éducation au sujet des frais de scolarité lors de l’étude des crédits budgétaires à l’Assemblée nationale.

« Un gouvernement responsable produirait des études avant de mettre en place des politiques comme une hausse drastique des frais de scolarité. Or, la ministre Beauchamp a candidement avoué qu’aucune étude n’avait été commandée et que cette décision était tout simplement idéologique : le gouvernement libéral veut que les étudiants paient davantage de frais de scolarité »

Selon JMA, une commission parlementaire spéciale permettrait de tenir un véritable débat de société en profondeur sur l'avenir de l'enseignement supérieur au Québec. Tous les scénarios y seraient soupesés, de la gratuité scolaire au gel des frais en passant par l'indexation des droits au coût de la vie.

Pour le député de Nicolet-Yamaska, le contexte actuel de cul-de-sac exige que l’Assemblée nationale instaure de façon urgente une commission parlementaire non partisane qui réunira toutes les formations politiques représentées au Parlement, les principales associations étudiantes et tout organisme ou personne qui désireront se faire entendre dans le cadre des travaux de la commission.

« Il faut absolument tenir le nécessaire débat de société sur la valeur de l’éducation, l’accessibilité aux études, la gestion des universités et les frais de scolarité au Québec ».

Même si je n’ai pas lu nulle part dans les derniers commentaires de Jean-Martin Aussant sa position sur la hausse des droits de scolarité, je présume qu’il serait d’accord avec moi pour décréter un moratoire sur ces frais en attendant les propositions de la dite commission.

Henri Marineau
Québec

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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